Au chevet d’un grand malade, le Climat dont la température s’élève anormalement, des représentants de la plupart des nations du monde, des organisations internationales et de la société civile se sont retrouvés une nouvelle fois, du 28 novembre au 9 décembre 2011, à Durban, Afrique du sud, lors de la 17ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique.
Il a fallu 1 jour et 2 nuits supplémentaires pour aboutir le dimanche 11 décembre 2011 à la signature d’une feuille de route politique entérinant la décision ferme d’entamer des discussions sur un nouveau système contraignant de réductions des émissions de gaz à effet de serre afin d’aboutir d’ici à 2015 à un accord global qui aura force légale et qui devra entrer en vigueur au plus tard à partir de 2020.
Un accord en 2015, c’est-à-dire après le nouvel avis des « médecins » spécialistes du climat, après le 5ème rapport d’évaluation des connaissances sur le climat qui sera émis par le GIEC en 2013 pour le volet physique de l’atmosphère et en 2014 pour les aspects impacts du changement climatique et coût de la lutte pour le réchauffement planétaire.
Une entrée en vigueur à partir de 2020, c’est dans le meilleur des cas au 1er janvier 2020, soit au minimum dans un peu plus de 8 ans.
Brèves de comptoir ou histoire de dire
Attendre une 5ème expertise pour agir ? et pourquoi pas 10 ? On a bien deux mains que je sache !!!
Dans plus de 8 ans ! Et alors ? Le climat a déjà connu bien des hausses et des baisses de températures et la planète tourne toujours.
Bien sûr il y aura de grands bouleversements, des gagnants et des perdants mais la vie sur terre se réorganisera.
L’apocalypse prévue pour l’an 1000 n’a pas eu lieu, le passage à l’an 2000 est déjà oublié, qui peut croire aux sornettes d’une prévision de fin du monde pour le 21 décembre 2012 ?
2020 est raisonnablement une bonne date pour s’attaquer à la hausse des températures. D’ici là la banquise devrait avoir tout juste assez fondu pour donner accès aux réserves pétrolières salvatrices de notre mode de vie. Un exemple britannique où il est question d’injecter de fines gouttelettes d’eau en très haute altitude pour réfléchir vers l’espace une partie de la lumière du soleil et donc de son énergie : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3170_geo-ingenierie_experiences.php
Pas de trêve dans l’agonie des insectes polinisateurs sauvages ni dans celle des abeilles
27 novembre 2011, veille du début de COP17 à Durban, 13h52, un bourdon ébloui et désorienté agonise prostré sur une plage de Camargue
12 décembre 2011, lendemain de l’accord de Durban, 14h19, une abeille désorientée agonise sur le dos sur un chemin de Provence
(photos et vidéos de ce bourdon en détresse montrées à l’eurodéputée Luxembourgeoise Astrid Lulling le 06/12/2011, 18h30 à Marseille)
COP17 Durban : la minute de Nathalie Kosciusko-Morizet #7 - Vidéo Dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/xmwpmx_cop17-durban-la-minute-de-nathalie-kosciusko-morizet-7_news
2011, année internationale de la forêt, arbre agonisant sous un ciel jamais vraiment bleu
Animaux, végétaux et humains sont programmés pour survivre à une période difficile. Au-delà d’un certain délai, si les conditions favorables à la vie ne sont pas revenues, le dépérissement devient irréversible, l’agonie s’installe.
L’accord politique de Durban est basé sur un diagnostic des « médecins » du climat accablant l’augmentation des gaz à effet de serre issue des énergies fossiles, notamment le CO2, gaz invisible, comme perturbateur principal.
Pourtant, présentement, ce n’est pas le CO2 mais la vapeur d’eau anthropique issue des réacteurs des avions volant en très haute altitude qu’il aurait fallu incriminer. Vapeur d’eau qui se condense en nuages de culture bien visibles en haute altitude, le voile d’aviocirrus, ou en-dessous des couloirs aériens, les aviocordes (qui lorsqu’elles sont de petite taille peuvent avoir donné du corps à la légende du complot des chemtrails).
25/11/2011 http ://www.eauseccours.com/article-se-mefier-de-l-eau-qui-dort-dans-le-communique-de-presse-n-934-de-l-omm-89773009.html
Retarder la décision de diminuer le trafic aérien jusqu’à disparition des nuages de culture qu’il engendre, voile d’aviocirrus (pudiquement nommé voile d’altitude) et aviocordes, équivaut à débrancher l’oxygène et les perfusions d’un grand malade, c’est à dire à le condamner à agoniser.
Une grande part de la biodiversité terrestre et de nombreux secteurs de la vie économique sont très difficilement viables sous une lumière altérée et avec des cycles de l’eau perturbés.
02/10/2011 http ://www.eauseccours.com/article-en-regardant-les-abeilles-a-buenos-aires-durant-apimondia-2011-85645116.html
25/10/2011 http ://www.eauseccours.com/article-vigilance-nuages-de-culture-pour-des-alertes-meteos-et-des-zones-inconstructibles-plus-precises-87214137.html
Il est urgent que les scientifiques officiels et des médias courageux acceptent de parler ouvertement et à large échelle de ce problème. Même attendre 2013 pour l’inclure dans la 1ère partie du nouveau rapport du GIEC serait une erreur de plus.
Par exemple le très médiatisé Jean Jouzel, vice-président du GIEC, lauréat du prix Nobel de la paix 2007, président du Haut-Conseil de la Science et de la Technologie, …, très proche de Nicolas Hulot, … ne risque-t-il pas d’avoir un jour à répondre de son silence conscient et volontaire en la matière ?
Taire les dégâts mondiaux engendrés par le trafic aérien, ou simplement refuser de les confronter quand on est alerté et qu’on a les pouvoirs de décision, contribue à porter de très graves atteintes à toute l’organisation de la vie terrestre.
Ignorance du problème ? Pas une seule fois les mots « avion » ou « aérien » dans le « Discours idéal de Nathalie Kosciusko-Morizet à Durban » imaginé par Benoît Faraco, porte-parole à Durban de la Fondation pour la Nature et l’Homme.07/12/2011, 18h06 http ://www.20minutes.fr/article/838320/sommet-durban-discours-ideal-nathalie-kosicusko-morizet-selon-fondation-nature-homme ou 08/12/2011 http://www.fondation-nature-homme.org/blog/le-discours-ideal-de-nathalie-kosciusko-morizet-durban
J’ai écrit un courriel à Benoît Faraco le 9 décembre à 12h32, l’informant du problème, aucune réponse à ce jour.
Lors de son passage à Vitrolles le 27 mai 2011 durant la campagne de la primaire écologiste, j’avais demandé à Nicolas Hulot ce qu’étaient devenus les courriers que je lui avais adressés, il m’a tout simplement répondu « C’est pas moi, voyez avec elle ! » à se tournant vers Annabelle Jaeger qui a longtemps été sa proche collaboratrice. Annabelle Jaeger, en tant que Conseillère Régionale PACA, m’a rencontré le 6 octobre dernier dans le parc départemental de la Revère au-dessus d’Eze dans Alpes Maritimes. Elle n’a pas réussi à m’obtenir le rendez-vous que je souhaitais avoir avec Gérard Feldzer, spécialiste reconnu de l’aéronautique et ami de Nicolas Hulot.
Eva Joly et Michèle Rivasi lors de l’inauguration du nouveau local EELV (Ecomotive) à Marseille le 09/09/2011, 19h – soleil géant derrière le voile d’aviocirrus
Réactions d’Eva Joly, candidate écologique à la présidentielle de 2012, à l’accord de Durban
« C’est un échec collectif des dirigeants mondiaux. A cause (de) leur incapacité à s’accorder depuis Copenhague, nous vivons un moment dramatique, le danger climatique grandit. »
« L’Europe doit renforcer son ambition climatique. J’appelle tous les candidats à la présidentielle à s’engager sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre françaises de 30% d’ici 2020. »
11/11/2012 http://evajoly2012.fr/2011/12/11/eva-joly-apres-durban-il-faut-un-sursaut-citoyen/
J’écris régulièrement à tous les candidats à la présidentielle de 2012 pour les informer des évolutions de la situation dans l’aspect du ciel et des conséquences au sol, pour montrer que mes prévisions annoncées étaient parfaitement fiables. Etre autodidacte et indépendant n’empêche pas la rigueur scientifique ni de trouver des faits exacts, prévisibles et vérifiables à volonté par tout un chacun.
J’ai ainsi écrit de nombreux courriels et courriers, dont un RAR, à Eva Joly que j’ai pu approcher deux fois, (quatre fois pour Michèle Rivasi).
Eva Joly fait partie de celles et ceux qui veulent la plus haute responsabilité du pays sans oser affronter la cause principale de la disparition des abeilles, du dépérissement des arbres ou de la fonte des glaces.
Eva Joly fait partie de celles et ceux qui veulent la plus haute responsabilité du pays en refusant de voir que le trafic aérien, qui pendant des décennies a contribué à amener richesse et liberté, a commencé d’apporter ruine et chômage dans toutes les économies dépendant d’un ensoleillement et de précipitations libres des obstacles que sont le voile d’aviocirrus et les aviocordes.
Eva Joly fait partie de celles et ceux qui veulent la plus haute responsabilité de l’état en jouant avec la communication pour masquer l’agonie d’une organisation sociale protégeant le trafic aérien.
Lune gibbeuse décroissante mais paraissant pleine derrière le voile d’aviocirrus hydrocarboné qui masque les étoiles
Timbres postaux transport sans avion, petit geste vers le retour à un monde aux feuilles bien vertes, au ciel magnifiquement étoilé et à la lune bien nette
« Face à une diplomatie climatique soumise, plus que jamais, aux intérêts géopolitiques et aux lobbies économiques et financiers, c’est clairement le rôle des populations d’imposer d’autres choix. Sans attendre de solutions des Conférences de Pollueurs, A l'image de la manifestation qui a réuni plus de 10 000 personnes, les 99% doivent reprendre la main sur les 1%. C'est ce que propose le réseau Climate Justice Now ! dans sa déclaration finale. Voilà l'alternative. A construire ensemble. »
12/12/2011 http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/12/durban-lunion-europ%C3%A9enne-a-t-elle-sign%C3%A9-la-d%C3%A9faite-du-climat-.html
Alors que faire pour retrouver un climat viable ? Tout simplement donner !!!
N’est-ce pas ce que toutes les associations et fondations demandent ? Donner pour se donner bonne conscience.
Inutile d’être enchaîné, de marcher au pas ou d’hurler avec les loups pour construire ensemble.
Donner raison aux choses plutôt qu’aux idées.
Prêter son attention à l’aspect du ciel à pied, en vélo, en voiture, en train, en avion, à cheval,…
jusqu’à repérer la présence du voile d’aviocirrus ainsi que le lien de cause à effet entre avions en haute altitude et apparition d’aviocorde en dessous.
Prêter son attention au soleil et l’air sur la peau, aux abeilles sur le sol, au dépérissement des plantes, à la qualité de la neige, aux reflets sur les véhicules,…
Prêter son attention jusqu’à être empli de la certitude des méfaits d’un trafic aérien trop important.
Donner alors tout naturellement un peu de son temps et de son argent.
En ne voyageant par avion que s’il est impossible de faire autrement.
En évitant au maximum l’achat de marchandises ayant transitées par avion.
En se donnant du bon temps tout simplement.
Donner sa confiance en l’action individuelle.
« Les petits ruisseaux font les grandes rivières », polluées ou propres.
Donner l’exemple a un effet boule de neige.
Donner trop d’explication noie le poisson et détourne de l’action.