24 janvier 2012, soleil géant, fort mistral et petit nuage pour Sarkozy et Hollande à Marseille et Toulon
« Duel au soleil, Hollande, un candidat sur un nuage, Sarkozy, un président dans ses pensées » ; « … les deux principaux adversaires battaient, hier, la campagne sous les mêmes cieux. »
Au diapason des autres médias, en page 2, le quotidien La Provence du mercredi 25 janvier 2012 utilise l’expression « sur un nuage », pour caractériser l’état d’esprit de François Hollande suite au succès de son meeting du dimanche 22 janvier au Bourget, et insiste sur les doutes de Nicolas Sarkozy quant à la poursuite ou l’arrêt de sa vie politique.
24 janvier 2012, dans un ciel bleu gris de très discrètes aviocordes à l’horizon résistent au violent mistral
« « C’est vraiment beau ! » ? ponctue-t-il (Nicolas sarkozy)en tournant le regard vers la mer démontée. »
Lapsus typographique révélateur ? Marjory Chouraqui, journalise de La Provence, emploie à la fois le verbe ponctuer, le point d’exclamation et le point d’interrogation pour retranscrire l’émerveillement oral du Président Sarkozy face à la mer démontée par le mistral, encore garant d’un ciel parfaitement dégagé dans la mémoire collective.
En haute altitude, malgré le mistral, le voile d’aviocirrus, est bien présent, nous faisant vivre sous serre
Nuages de culture à l’aube du dimanche 22 janvier 2012, aviocorde rose barrée de noir et voile rose d’aviocirrus
« Moi je tracerai ma route.» François Hollande, 24 janvier 2012
« Comme s’il (François Hollande) n’était pas retombé du nuage touché après un discours en forme de décollage, dimanche au Bourget »François Tonneau, journaliste à La Provence, 25 janvier 2012
Jeudi 26 janvier 2012, ciel provençal plombé par le réseau démentiel du trafic aérien trop volumineux
Lutter contre le chômage en hausse est présenté comme le défi majeur des élections présidentielles qui approchent.
Même si les candidats à la présidentielle préfèrent pour le moment éluder la question, le président élu pour les 5 ans à venir sera inévitablement confronté au problème cornélien suivant :
Continuer à privilégier l’industrie aéronautique et ainsi handicaper gravement tous les travailleurs dépendant d’un ensoleillement optimal. ou Réguler le trafic aérien, fret et passager, en indemniser et recycler le surplus de travailleurs, et ainsi favoriser la reprise, été comme hiver, de toutes les professions dépendant d’un ensoleillement optimal. |