Lundi 21 novembre 2011, l’Organisation Météorologique Mondiale, organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau, annonce pour information, dans son communiqué de presse n°934, que « Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux pics en 2010 » et que « le taux d’accroissement de ces gaz s’est accéléré ».
64 % | CO2 | Le dioxyde de carbone (CO2) est le gaz à effet de serre d’origine humaine le plus important et contribue pour quelque 64 % à l'accroissement du forçage radiatif mondial dû à l'ensemble des gaz à effet de serre persistants. | essentiellement à cause des émissions liées à l'exploitation des combustibles fossiles, au déboisement et au changement d'affectation des terres |
18 % | CH4 | Le méthane (CH4) contribue pour quelque 18 % à l'accroissement du forçage radiatif mondial depuis 1750, et c'est le deuxième plus important gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone. | principalement du fait des activités humaines telles que l’élevage de bovins, la riziculture, l’exploitation des combustibles fossiles et la mise en décharge des déchets. Environ 60 % des émissions de méthane sont d’origine humaine, les 40 % restants étant d’origine naturelle (zones humides, etc.). |
6% | N2O | Le protoxyde d'azote (N2O) contribue pour quelque 6 % à l'accroissement du forçage radiatif mondial depuis 1750. | Ses émissions dans l'atmosphère sont d'origine naturelle et humaine, puisqu'elles proviennent notamment des océans, de la combustion de la biomasse, de l’épandage d’engrais et de divers procédés industriels. |
12 % | ensemble des hydrocarbures halogénés | les chlorofluorocarbures (CFC), voient leur concentration diminuer lentement
Toutefois, la concentration d’autres gaz tels que les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les hydrofluorocarbures (HFC), augmente rapidement. | utilisés auparavant comme réfrigérants, propulseurs dans les bombes aérosols et solvants utilisés comme substituts des CFC parce qu’ils portent moins atteinte à la couche d’ozone |
Ces chiffres contenus dans le communiqué de presse 934 sont issus du Bulletin n°7 de l’OMM, intitulé « WMO GREENHOUSE GAZ BULLETIN - The State of Greenhouse Gases in the Atmposphere based on global observations through 2010». http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/documents/GHGbulletin.pdf
Ce communiqué de presse comporte une phrase ambigüe, et peut-être lapsus révélateur, de Michel Jarraud, Secrétaire général de l’OMM depuis le 1er janvier 2004 : « Après la vapeur d'eau, les trois gaz à effet de serre persistants les plus abondants dans l'atmosphère sont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote. » |
La présence prédominante de l’eau est évoquée, sous la forme de vapeur, et associée, volontairement ou non, à la notion de persistance.
En fait, tout le tableau ci-dessus n’insiste que sur les gaz dont les effets de serre sont moindres que ceux provoqués par l’eau.
Pendant longtemps l’eau atmosphérique a été considérée comme inoffensive ou neutre car entrant normalement dans les cycles de l’eau et ne demeurant pas longtemps en altitude.
Pourtant avec le développement exponentiel du trafic aérien dans la stratosphère la réalité est tout autre, tous les polluants deviennent plus problématiques à cette altitude où ils ne parviennent que très rarement naturellement.
De l’eau anthropique fait partie des rejets de combustion dans le très grand froid de la très haute altitude.
Eau et particules diverses stagnent un peu plus bas dans un voile de nuages de culture glacés, les aviocirrus.
Encore plus en dessous des couloirs aériens trop fréquentés apparait un autre type de nuage de culture, tout en longueur, l’aviocorde, dont la persistance est directement liée à la persistance du trafic aérien.
Au niveau du sol l’humidité ambiante augmente et de par son fort pouvoir radiatif, modifie au fil des heures les sensations de chaud comme de froid, fait se développer mousses et moisissures.
«Même si nous parvenions à stopper aujourd'hui nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui est loin d'être le cas, les gaz déjà présents dans l'atmosphère y subsisteraient encore pendant des dizaines d'années et continueraient de perturber le fragile équilibre de la Terre, planète vivante, et du climat.» Michel Jarraud, Secrétaire général de l’OMM, dans le communiqué du 21/11/2011 |
Pour améliorer très rapidement la situation il faudrait réduire immédiatement les rejets en très haute altitude, c'est-à-dire réduire le trafic aérien à un strict minimum.
L’eau retrouverait son caractère éphémère dans l’atmosphère et l’ensoleillement reprendrait des valeurs plus normales, plus adaptées à la vie terrestre
07/05/2011 Retour du ciel bleu
http://www.eauseccours.com/article-des-meurtres-de-ben-laden-au-retour-du-ciel-bleu-73369871.html
29/10/2011 Economies d’éclairage
«Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de comprendre les interactions complexes, parfois inattendues, entre les gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère, la biosphère et les océans. » Michel Jarraud, Secrétaire général de l’OMM, dans le communiqué du 21/11/2011 |
L’accent est mis sur les gaz, mais c’est le mélange stationnaire de gaz, poussières et eau qui est très préoccupant et à fort pouvoir radiatif à toutes les altitudes.
Deux exemples de conséquences inattendues et à fortes répercussions financières :
02/10/2011 La disparition des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages dont la vision est mise en difficulté dans la lumière altérée à la sortie du voile d’aviocirrus
25/0/2011 l’augmentation de la durée et de l’intensité des orages dévastateurs prisonniers des aviocordes
Posez-vous la question :
Vivez-vous déjà dans la serre ?
Vivez-vous déjà en Avionie comme l’est déjà devenue la région PACA dont la biodiversité et toutes les activités économiques prévues pour « 300 jours de soleil par an » commencent à être bouleversées ?
La présence quotidienne des nuages à effets de serre provoqués par le trafic aérien, voile d’aviocirrus et aviocordes, est bien visible et active quelle que soit la météo du jour.
Exemple: en Provence ce mois de novembre 2011
pour eau (au) sec cours
parce qu’un fleuve (aviocorde) et même une mer (voile d’aviocirrus) flottent sournoisement au-dessus de nos têtes
pour qu’on prenne conscience de leur origine et de leur dangerosité, pour que « ça ne nous passe plus au-dessus de la tête » au sens figuré comme au sens propre.