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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 11:32
Présentation COP22, du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, Maroc, logo

Présentation COP22, du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, Maroc, logo

à noter : ciel bleu pâle orné de petits nuages blancs en tous sens, en vision plus large sur http://www.cop22-morocco.com/fr/

 

Mais où est donc passé l’infini ciel bleu intense, promesse de vacances marocaines enchanteresses ?

 

 

« La COP22 devra s’inscrire dans l’action pour concrétiser les différents axes retenus dans l’Accord de Paris, notamment ceux qui ont trait à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités et les pertes et préjudices. » http://cop22.ma/fr/#whatscop/post/165

« La COP22 devra s’inscrire dans l’action pour concrétiser les différents axes retenus dans l’Accord de Paris, notamment ceux qui ont trait à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités et les pertes et préjudices. » http://cop22.ma/fr/#whatscop/post/165

Le buzz médiatique juste avant l’ouverture de la COP22 : Chaque passager d’un vol aller-retour Paris New-York fait fondre 3 m2 de banquise arctique autant que lors de 4000 km parcouru en voiture. Selon une étude des chercheurs Dirk Notz et Julienne Stroeve parue dans la revue Science le 3 novembre 2016 et destinée à faire prendre conscience que le problème de la fonte des glaces est beaucoup plus grave que ce que peuvent laisser croire les conclusions et objectifs du GIEC et de COP21, et que chacun est responsable de cette situation, même en avion.

Le buzz médiatique juste avant l’ouverture de la COP22 : Chaque passager d’un vol aller-retour Paris New-York fait fondre 3 m2 de banquise arctique autant que lors de 4000 km parcouru en voiture. Selon une étude des chercheurs Dirk Notz et Julienne Stroeve parue dans la revue Science le 3 novembre 2016 et destinée à faire prendre conscience que le problème de la fonte des glaces est beaucoup plus grave que ce que peuvent laisser croire les conclusions et objectifs du GIEC et de COP21, et que chacun est responsable de cette situation, même en avion.

Autrement dit :

  • 12000 km par passager d’un avion plein produisent autant de CO2 (1 tonne) que 4000 km parcouru en voiture (3 fois moins d’impact environnemental pour l’avion)
  • 15 heures en avion sont aussi nocives pour l’environnement que 45 heures en voiture (3 fois plus d’impact environnemental pour l’avion)

 

 

Sentant venir le vent mauvais, l’aviation, secteur exclu de l'Accord de Paris, vient d’annoncer « Un panier de mesures pour stabiliser les émissions de CO2 de l’aviation à leur niveau de 2020 » tout en affichant un objectif de croissance de 5 % par an durant les quatre années qui nous séparent de fin 2020. L’aéroport de Marseille-Provence espère ainsi passer de 8,3 millions de passagers en 2016 à 10 millions en 2020.

Sentant venir le vent mauvais, l’aviation, secteur exclu de l'Accord de Paris, vient d’annoncer « Un panier de mesures pour stabiliser les émissions de CO2 de l’aviation à leur niveau de 2020 » tout en affichant un objectif de croissance de 5 % par an durant les quatre années qui nous séparent de fin 2020. L’aéroport de Marseille-Provence espère ainsi passer de 8,3 millions de passagers en 2016 à 10 millions en 2020.

« Lors de la 39e assemblée de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui s’est déroulée entre le 27 septembre et le 7 octobre 2016, le monde de l’aviation est entré dans l’histoire en devenant le premier secteur économique à se doter d’un mécanisme universel et contraignant de maîtrise de ses émissions de CO2. »

« L’aviation civile représente environ 2% des émissions mondiales de CO2. Elle se mobilise depuis maintenant plusieurs années pour apporter sa contribution à la lutte contre le changement climatique. C’est même toute une stratégie, sous la houlette de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), qui est mise en œuvre au service d’un objectif : stabiliser les émissions de CO2 au niveau qu’elles atteindront en 2020 malgré la prévision de croissance de trafic de 5% par an. C’est ce que l’on appelle l’objectif de “croissance neutre en carbone 2020”. Pour limiter l’impact de l’aviation sur le changement climatique, l’OACI a développé un concept : le panier de mesures. En effet, chaque mesure prise séparément ne peut à elle-seule suffire pour atteindre l’objectif de stabilisation des émissions. C’est pourquoi, 4 leviers sont simultanément actionnés :

- l’amélioration de la performance environnementale des avions grâce aux progrès technologiques,

- l’optimisation des procédures de vol et des infrastructures conduisant à réduire la consommation de carburant,

- le développement des biocarburants aéronautiques et

- les mesures économiques visant à inciter à la sobriété énergétique. Le système de compensation qui vient d’être adopté par l’assemblée de l’OACI est une de ces mesures économiques et va contribuer à l’atteinte de l’objectif de stabilisation des émissions à partir de 2020 que la communauté internationale s’est fixé. »

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/plaquette_GMBM_V15_pap.pdf

 

Alléchantes mais fallacieuses propositions. (explications en fin d’article)

 

 

« Aéroport Marseille-Provence : ce que vous verrez après les travaux. Avec 10 millions de passagers attendus d'ici à 2020, l'accélération du développement des low-cost et des vols longs courriers, l'aéroport se devait de proposer une expérience nouvelle à ses usagers, un supplément d'âme : : marché provençal, showroom à l'accueil des touristes, dégustations, partie de pétanque, ambiance musicale avec chant des cigales, arbres et plantes méditerranéennes vont bientôt redéfinir les terminaux en véritables lieux de vie qui sentent bon la Provence. » Journal La Provence du 10/11/2016 http://www.laprovence.com/article/economie/4194791/aeroport-marseille-provence-ce-que-vous-verrez-apres-les-travaux.html

« Aéroport Marseille-Provence : ce que vous verrez après les travaux. Avec 10 millions de passagers attendus d'ici à 2020, l'accélération du développement des low-cost et des vols longs courriers, l'aéroport se devait de proposer une expérience nouvelle à ses usagers, un supplément d'âme : : marché provençal, showroom à l'accueil des touristes, dégustations, partie de pétanque, ambiance musicale avec chant des cigales, arbres et plantes méditerranéennes vont bientôt redéfinir les terminaux en véritables lieux de vie qui sentent bon la Provence. » Journal La Provence du 10/11/2016 http://www.laprovence.com/article/economie/4194791/aeroport-marseille-provence-ce-que-vous-verrez-apres-les-travaux.html

Ciel voilé, bleu pâle ; ombres floues, pâles voire bleutées, aux directions anarchiques.

Qui sentent bon la Provence ? Mais où est donc passé l’infini ciel bleu intense, promesse de vacances provençales enchanteresses ?

Météo France, qui comme la DGAC (Direction Générale de l’Aviation civile) dépend du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, est, elle aussi, passée quotidiennement maître en dissimulation de l’importance des nébulosités engendrées par le trafic aérien, exemples :

« Au lever du jour, le soleil prédomine, mais quelques passages nuageux viennent le déranger par intermittence » Météo France

« Au lever du jour, le soleil prédomine, mais quelques passages nuageux viennent le déranger par intermittence » Météo France

Le voile d’aviocirrus, cirrus de culture engendrés par l’eau produite dans la combustion du kérosène, toit de glace de la serre qui nous fait anormalement de l’effet, gêne l’impression de beau temps, et dérange les abeilles dont le tropisme visuel est mal adapté à ce soleil géant.

En dessous des couloirs aériens les plus fréquentés, par intermittence, en longs cordons ou en fragments, des aviocordes apparaissent.

 

 

« Quelques nuages font encore de la résistance, mais ils se dissipent assez vite, et le soleil reprend donc pleinement ses droits. » Météo France

« Quelques nuages font encore de la résistance, mais ils se dissipent assez vite, et le soleil reprend donc pleinement ses droits. » Météo France

En ce jour férié, début d’un pont de trois jours, les aviocordes s’égouttent, le temps du retour à un trafic aérien plus paisible. Le soleil ne reprendra cependant pas pleinement ses droits car sa lumière restera tamisée par un fin voile homogène d’aviocirrus permettant malgré tout une impression de beau temps sous ciel bleu pas trop pâle.

 

 

« Le beau temps domine, même si de fins nuages élevés voilent un peu le ciel. Le mistral souffle assez fort le long du Rhône uniquement. Il quitte le Var. » Météo France

« Le beau temps domine, même si de fins nuages élevés voilent un peu le ciel. Le mistral souffle assez fort le long du Rhône uniquement. Il quitte le Var. » Météo France

Le beau temps de cette 2ème matinée de long week-end est gâché par un voile d’aviocirrus épaissi et figé par le froid du mistral. Des aviocordes sont visibles en surimpression dans ce ciel bien terne.

 

 

Alléchantes mais fallacieuses propositions pour que l’aviation puisse continuer son expansion quelles qu’en soient les désastreuses conséquences sur l’environnement.

 

« - l’amélioration de la performance environnementale des avions grâce aux progrès technologiques »

Pas de quoi se vanter, cette recherche a toujours existé et est avant tout économique. Un progrès dans l’aérodynamisme, un gain dans le poids de l’avion, une combustion d’hydrocarbure qui se rapproche de la combustion complète (avec pour seuls rejets du CO2 et de l’eau) contribuent à consommer moins de carburant, réduisent donc le coût du voyage, mais il en sera vendu plus, pour une économie CO2 nulle, voire négative au final au moins jusqu’en 2020 comme annoncé, et c’est juste tant mieux pour la qualité de l’air si moins de particules fines sont rejetées.

 

« - l’optimisation des procédures de vol et des infrastructures conduisant à réduire la consommation de carburant »

… et donc à réduire le coût du voyage, mais il en sera vendu plus, pour une économie CO2 nulle, voire négative au final au moins jusqu’en 2020 comme annoncé.

 

« - le développement des biocarburants aéronautiques »

Le trafic aérien ne pouvant pas compter sur les énergies hydrauliques, éoliennes ou nucléaires, pas encore sur le solaire, ne peut faire autrement que de miser sur les biocarburants, principalement à partir d’algues.

L’argument phare pour l’utilisation des biocarburants est que leur combustion ne fait que rendre dans l’atmosphère le CO2 qui avait été utilisé durant la croissance contemporaine des végétaux qui le composent, exactement comme pour les écobuages, le chauffage au bois ou le brûlage des déchets verts des particuliers qui sont devenus interdits ou soumis à des réglementations très contraignantes au niveau des particules rejetées. L’eau produite dans la combustion des biocarburants est passée sous silence.

 

« - les mesures économiques visant à inciter à la sobriété énergétique. Le système de compensation qui vient d’être adopté par l’assemblée de l’OACI est une de ces mesures économiques et va contribuer à l’atteinte de l’objectif de stabilisation des émissions à partir de 2020 que la communauté internationale s’est fixé. »

Le véritable enjeu de la transition énergétique n’est pas climatique mais d’anticiper la raréfaction des réserves des hydrocarbures fossiles et de l’anarchie de leurs coûts qui risquent de l’accompagner. D’où, depuis l’arrêté du 28 novembre 2006 relatif à la publicité dans le domaine de l’énergie, la mention obligatoire : « L’énergie est notre avenir, économisons-la ! ».

Ne pouvant sortir avant très longtemps de la propulsion par combustion d’hydrocarbures, fossiles ou issus du vivant, n’imaginant pas voir son activité diminuer ou même stagner, le trafic aérien est prêt à en payer le prix en incitant les autres à moins rejeter de gaz carbonique dans l’atmosphère.

 

 

« L’aviation civile représente environ 2% des émissions mondiales de CO2. Elle se mobilise depuis maintenant plusieurs années pour apporter sa contribution à la lutte contre le changement climatique. »

 

Pourquoi tant d’effort pour contrer 2% de nuisances alors qu’en fait le CO2 n’est pas la principale cause des dérèglements météo-climatiques en cours ?

« Le premier gaz à effet de serre c’est la vapeur d’eau, … » affirment Jean-Jouzel et le GIEC avant de brandir le consensus scientifique (oxymore) qui conduit arbitrairement à s’occuper prioritairement des rejets de gaz carbonique, lui aussi produit dans la combustion de tout hydrocarbure.

http://www.eauseccours.com/article-trois-questions-sur-l-eau-atmospherique-le-trafic-aerien-et-l-effet-de-serre-119114861.html

http://www.eauseccours.com/article-du-nouveau-dans-l-immuable-cycle-de-l-eau-115112913.html

http://www.eauseccours.com/article-reperer-la-serre-qui-nous-fait-de-l-effet-112478921.html

 

Parce qu’à part les super volcans, seul le trafic aérien est capable d’installer chroniquement un voile d’eau, de gaz et de particules en haute atmosphère entraînant ainsi une catastrophique désorganisation de toute la vie terrestre dont la bonne orientation en vol des abeilles, ce qui entraîne leur disparition globale.

http://www.eauseccours.com/2014/08/regarder-les-fourmis-volantes-pour-comprendre-la-desorientation-des-abeilles.html

http://www.eauseccours.com/2014/05/biomimetisme-volcanique-rejets-en-altitude-d-eau-de-gaz-et-de-particules-fines.html

http://www.eauseccours.com/2015/01/proposition-article-1er-de-la-declaration-pour-les-droits-de-l-humanite-pour-preserver-la-planete.html

 

Salon Techinnov 2016, Paris-Orly, jeudi 11 février, Stand Elyzée Consortium, rendez-vous accepté 15h20-15h35. Motivation de la demande de RDV : Cop21, succès pour la transition énergétique mais échec pour le climat dont la dégradation va empirer, à moins d’un progrès technologique permettant aux avions de récupérer l’eau qu’ils produisent. J’ai une piste de solution réalisable à proposer. Jacques Fabry, avioclimatologue.

Salon Techinnov 2016, Paris-Orly, jeudi 11 février, Stand Elyzée Consortium, rendez-vous accepté 15h20-15h35. Motivation de la demande de RDV : Cop21, succès pour la transition énergétique mais échec pour le climat dont la dégradation va empirer, à moins d’un progrès technologique permettant aux avions de récupérer l’eau qu’ils produisent. J’ai une piste de solution réalisable à proposer. Jacques Fabry, avioclimatologue.

Une solution technique est possible : équiper les avions de ligne, passagers et fret, d’un récupérateur d’eau comprenant :

- Un capteur de l’eau atmosphérique ambiante en très haute altitude (existe déjà à titre expérimental),

- Une cloison mobile dans les réservoirs des avions pour les remplir d’eau au fur et à mesure que le carburant est brûlé,

- Un système de diffusion à basse altitude de l’eau récupérée (existe déjà pour les largages en urgence du kérosène).

 

Le double surcoût, prix du système et surconsommation pour voler constamment à pleine charge, serait infiniment moindre que les frais à engager lorsque les victimes des dérèglements climatiques demanderont réparation en portant plainte contre X, plutôt que de compter sur des indemnités pour catastrophes naturelles.

 

Cela n’empêchera cependant pas une indispensable réflexion pour trouver le moyen de plafonner le volume du trafic aérien mondial.

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  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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