Pas de miel 2016 à vendre pour le célèbre rucher parisien du Jardin du Luxembourg. Les inscriptions aux cours d’apiculture 2017 sont cependant déjà complètes. Pour combien d’années encore ?
Soit une moyenne de 5 kg de miel par ruche, une misère contre laquelle l’association SAGE (Sauvegarde des Abeilles Gardiennes de l’Environnement) n’a elle non plus rien pu faire. Viendrait-il à l’idée de créer une association pour tenter de sauver de l’asphyxie les canaris quand ils signalent un danger mortel pour les mineurs de fond ?
Six ruches citadines « Abeille sentinelle de l’environnement » pour Vitrolles. 40 kg de miel en 2015, soit 6,66 kg par ruche. Pas de chiffre pour 2016, ni sur la quantité de miel récolté ni sur le renouvellement des essaims. Plus haut au soleil, dans la garrigue sauvage du plateau vitrollais, 8 kg de miel pour la seule ruche restante en 2016. L’apiculteur arrête les frais.
Il est une évidence : malgré les opérations de communication vantant l’apiculture urbaine, les abeilles et les apiculteurs se meurent aussi bien en ville qu’en campagne.
Investir de l’argent public pour des abeilles en ville dans le but d’alerter sur qualité de l’environnement n’a de sens que si un honnête retour d’expérience existe.
Moins de miel pour les abeilles en ville. Et alors ça gêne en quoi ? Sans aller jusqu’à la résolution radicale mis en avant par HAbeeTATION, les vendeurs de rêve proposent désormais de plus en plus souvent d’oublier la rentabilité en miel pour privilégier la communication sur le bien-être des abeilles, les petites fleurs et la pédagogie de la sensibilisation à l’environnement.
Paris, Dijon : Démarche exemplaire, label APIcité 3 abeilles (J’aime, je protège et je défends l’abeille). Vitrolles, Clermont-Ferrand : Démarche remarquable, label APIcité 2 abeilles (J’aime et je protège l’abeille).
« Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute » rappelait Jean de la Fontaine dans la fable Le corbeau et le Renard. « Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. », ou une signature ministérielle.
NB : Le « Renouvellement de convention de partenariat avec l'UNAF » pour la période 2016-2018 adopté par le conseil municipal de la mairie de Clermont-Ferrand en séance du 5 janvier 2016 stipule que :
- En lançant ce partenariat, la Ville a voulu sensibiliser les clermontois au rôle essentiel des abeilles dans le maintien de la biodiversité mais aussi d'évaluer l'état de notre environnement quotidien.
- Le soutien financier de la Ville se monte à 9 000 € / an.
- L'apiculteur référent, assure le suivi du rucher, le nourrissement, les traitements auprès des colonies et le renouvellement du matériel si nécessaire.
- L’UNAF procédera au bon maintien des colonies d’abeilles (remplacement de reines si nécessaire, récupération d’essaim, etc.)
http://www.clermont-ferrand.fr/docs/delib/CM05012016/05%2001%202016_ODJ66.pdf
Normalement dans un environnement sain et bien fleuri une ruche sédentaire se nourrit de miel et de pollen sans aide humaine, produit plusieurs dizaines de kilogrammes de surplus de miel et se débrouille seule pour remplacer ses reines qui peuvent vivre environ cinq ans.
« Grâce à un rucher municipal pédagogique la ville d'Issoire (voisine de Clermont-Ferrand) a à cœur de sensibiliser le grand public et en particulier les enfants à la question de la biodiversité et au respect de l'environnement. Les visiteurs peuvent également facilement s'intéresser à la vie de la ruche en consultant les panneaux d'information installés sur le rucher et peuvent même observer, grâce à des vitres transparentes, la vie des abeilles à Issoire. » http://www.issoire.fr/Cadre-de-vie/Environnement/Le-rucher-pedagogique-municipal
Le secret de la désorientation massive et globale des abeilles est dans l’exacte compréhension du bon fonctionnement des 3 ocelles (yeux simples) et non pas 2 implantés dans le haut de la tête de la plupart des insectes volants, dont les pollinisateurs.
http://www.eauseccours.com/article-tomber-comme-des-mouches-sens-propre-et-sens-figure-79012758.html
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