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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 06:22
MATERIEL

·       3 glaçons de même taille

·       3 petits entonnoirs de plastique avec filtre

·       2 verres à eau

·       1 égouttoir à couverts

·       1 sèche-cheveux

·       1 robinet d’eau froide

 

PREPARATION (avec la présence d’un adulte si réalisé par des enfants)

1.      Placer l’égouttoir à couverts sous le robinet d’eau froide fermé

2.      Brancher le sèche-cheveux sans l’allumer

3.      Placer un verre sur la paillasse près du sèche-cheveux

4.      Placer le deuxième verre assez écarté du robinet et du sèche-cheveux

5.      Poser un entonnoir sur l’égouttoir à couverts et un sur chaque verre

 

EXPERIENCE (avec la présence d’un adulte si réalisé par des enfants)

·       Placer un glaçon sur le fond grillagé de chaque entonnoir

UN GLACON SERVIRA DE TEMOIN DE FONTE

UN GLACON SERA DOUCHE PAR UNE FRAICHE PLUIE PRINTANNIERE

UN GLACON SUBIRA LA CHALEUR SECHE DE L’ETE

·       Saisir d’une main le sèche-cheveu et l’approcher du glaçon lui correspondant sans l’allumer

·       De l’autre main saisir le robinet en position d’eau froide

·       Simultanément allumer le sèche-cheveux et ouvrir un filet d’eau froide

 

DANS QUEL ORDRE CES GLACONS FONDRONT-ILS ?

·       Cesser l’expérience dès qu’un glaçon aura totalement fondu

·       Récupérer les deux glaçons restants et comparer leur taille

 





L'humidité est parmi les principaux  accélérateurs de la fonte des glaces.
Ainsi fond, fond, fond, K2, banquise et Mont-Blanc


Exemple sur le terrain,
un petit tour pour voir l'état de la grotte de glace à Chamonix


Début mai 2009, une belle journée de printemps, Chamonix gare du train à crémaillère
Le petit nuage n'est pas haleine de la locomotive mais celle d'un avion


 Le soleil blanc qui fait luire très largement la locomotive de la photo précédente est encore mis en avant sur ces affiches

 

Là aussi tout brille largement
Plus inquiétant encore, les irisations mouchetées qu'on peut entrevoir dans l'ombre sous la fenêtre.


Gare d'arrivée, altitude 1913 m, vue sur le célèbre Grand Hôtel du Montenvers sur fond de ciel avionneux


Côté mer de glace, une aviocorde traverse la vallée


Entrées de la grotte de glace : à gauche celle de l'année dernière, au milieu celle de cet hiver encore visitable et à droite l'entrée de la grotte en cours d'aménagement pour cet été 2009


Les parois sont celles d'un glaçon fondant.


La machine est prête à creuser plus avant dans l'épaisseur du glacier.
Déjà l'année dernière la glace montrait des signes de réchauffement http://www.ledauphine.com/chamonix-la-grotte-de-la-mer-de-glace-fermee-@/index.jspz?article=49775&chaine=23



Cette année un flou règne quant à l'autorisatin d'ouverture de la grotte au public.
http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=26&article=130393&xtor=RSS-26

Sans nul doute cet excès d'humidité accélère et accélèrera la fonte de la mer de glace


Effet de serre dû au voile d'aviocirrus


Nouvel aspect quotidien du soleil, irisations hydrocarburées rendues visibles par l'humidité excessive de l'air
(aspect dissimulé par les médias et les publicistes)


Retour à Chamonix, reflets extra-larges du soleil sur les voitures qui attendent le passage du train.

ATTENTION, il y a risque d'accident par éblouissement particulièrement pour les motards, pour qui ces reflets peuvent se réfléchir sur les parois internes des casques de médiocre qualité.


Malgré ce ciel bleu pâle, le Mont-Blanc est bien tentant




Dans l'humidité apportée par le trafic aérien les rayons du soleil deviennent visibles


A tout moment une aviocorde peut surprendre une cordée dans un brouillard inopiné et gêner l'hélicoptère des secours
Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc


Le sommet approche, le ciel a la couleur d'un ciel normal de moyenne montagne, voire de plaine.
Le rayon blanc est est toujours visible dans l'humidité des avions qui volent à 11000m d'altitude.


4810 m (altitude officielle actuelle) couloirs aériens à l'horizon, ombre floue de la tête du photographe, l'air est rempli d'un excès d'humidité qui pénètre le corps et le refroidit insidieusement.




Retour à Chamonix


En terrasse, une excellente occasion d'expérimenter très simplement la fonte des glaces
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 08:29


Coup de projecteur sur l'agriculture provençale

Fin mai, le soleil est déjà haut, les cerises murissent, les feuilles luisent au soleil blanc. Le dynamique quartier de La Duranne près de la Sainte-Victoire allie la ville à la campagne.

Une nouvelle fois le soleil, emblème naturel de la Provence, ne figure pas sur l'affiche. En lieu et place deux rayons blanchâtres, rendus visibles par l'excès permanant dans l'air ambiant, de l'humidité avionneuse.

Et toujours cette question : Qu'est-ce qui peut bien pousser les publiscites à montrer cette représentation discrète de la nouvelle réalité environnementale ?


Vendredi 15 mai 2009, 20h46

 La Sainte-Victoire vue d'Aix-en-Provence

 

Une aviocorde a crevé en giboulée de culture, support d'un arc-en-ciel aux couleurs altérées.
Une autre aviocorde se pose en brouillard au sommet de la Sainte-Victoire.
aviocorde : Dérèglement climatique, des mots pour voir et dire

Pluies et brouillards inopinés ne sont pas propices aux randonnées ni aux simples promenades régénératrices.


Samedi 16 mai 2009, 06h11

Même point de vue, le lendemain matin


Plateau de Ventabren Le monde tel qu’il est devenu, survivre en Avionie

Ce brouillard n'est pas condensation au-dessus de la rivière.
Comment peut-il se trouver posé sur un plateau?



Route de Berre, près d'Eguilles et Ventabren

Ce brouillard n'est pas une respiration de la terre, il ne s'élève pas au-dessus du labour.



Depuis la place du village d'Eguilles


Ce brouillard tout en longueur est un nuage de culture, il provient de la décantation, de la condensation et de l'agglomération de l'excès d'humidité qui sort des réacteurs dans les couloirs aériens surfréquentés.

Une aviocorde peut se poser en brouillard inattendu et se révèler très dangereux sur route ou en montagne vie des nuages .


 
EAU au SEC COURS  

La visibilité est très rèduite dans ces brouillards avionneux ,et paraxodalement ils mouillent si peu les pare-brise qu'il est pratiquement inutile d'actionner les essuie-glaces. Cela évoque les différences de densité entre la neige naturelle et la neige des canons.


09h17

Bien au-dessus de l'aviocorde une habituelle trace d'avion est visible dans le ciel apparemment bleu.

Le soleil est déjà haut, ses rayons sont révélés par une humidité impensable pour le sud de la France. Les plantes méditérranéennes commencent à en souffrir, les murs des mas également. Et les propriétaires de résidences secondaires risquent d'avoir des surprises en ouvrant les pièces et placards restés longtemps fermés.


Dimanche 17 mai

Une journée normalement sans nuages


Ciel avionneux  

64% d'humidité relative, il devient impensable de prende son petit déjeuner au bord de la piscine, ni même à la terrasse d'un café. Malgré les 15,5°C affichés, une sensation de fraîcheur prédomine. Après un midi solaire brûlant, cette fraîcheur réapparaîtra très tôt et gâchera la soirée, si toutefois elle est épargnée par les giboulées ou les orages de grêle.



Aviocordes au-dessus du salon vantant les terres de Provence

Un champ de blé aux épis encore verts a été massacré pour servir de parking aux citadins avides de voir les poules du stand de la ferme pédagogique et pressés de goûter aux produits sensés être gorgés de soleil.


Des centaines d'insectes ont été pris au piège par ces brillances démésurées sur les toiles des stands.
"Je veux rentrer!", hurle l'abeille qui disparait.



Aix-en-Provence, place des quatre dauphins.

J'aimerais pouvoir demander à Nicole Garcia et Jean Dujardin, actuellement en tournage du film "Un balcon sur la mer" s'ils ont remarqué cette curieuse lumière et s'ils en ont été gênés. En tout cas, il est certain que le bleu du ciel des années 80 n'est plus.

Les immenses reflets sur les véhicules peuvent être à l'origine d'accident, particulièrement lorsqu'ils pénêtrent et s'emprisonnent dans des casques des motos non antireflets.

Les feuilles des marronniers sont déjà translucides ou en train de brunir.

En bas, à droite, sur les maillons des chaînes, là aussi, la lumière bleue. La DGAC favorise la météo de cloporte de ces vacances de printemps





Et pendant ce temps des scientifiques s'interrogent sur la disparition des brouillards sans dire un mot sur le remplacement des marécages par des zones commerciales ou artisanales.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/la-rarefaction-des-brumes-rechauffe-latmosphere_19163/

La différence entre brouillards naturels et smogs (mélange de fumées et de brouillards de culture d'origine industrielle) n'est pas clairement expliquée.

L'article est illustré par une tour de contrôle aéroportuaire dans la brume.

"Le réchauffement climatique" comme "la crise" sont devenus à la fois abstraits et axiomes de départ, ils sont souvent autant excuses et passe-partout que le célèbre "on".




Ce qui peut donner raison à Claude allègre et aux autres négationnistes du réchauffement climatique, c'est le refroidissement qui apparaît sous les couloirs aériens.

Pousse mousse, à l’ombre ou au soleil c’est pareil

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 15:52




Chemtrail = traînée chimique sensée être larguée volontairement des avions
Cotra = contrail, traînée de condensation de l'eau se formant à la sortie des réacteurs en haute altitude et rendant visible le passage des avions  depuis le sol
En fait ces traînées sont la condensation de tous les gaz d'échappement des moteurs des avions, s'y ajoutent également  les poussières et suies rejetées des réacteurs.
COTRA + CHEMTRAIL = SILLAGE DES AVIONS , en quelque sorte la véritable "haleine" de l'avion









Ciel bleu de Provence

10 mai 2009, encore de nouvelles lignes aériennes au départ et à l’arrivée de Marseille Marignane !!!

 

Chacun rêve d’aller trouver plus loin l’ensoleillement qui a été altéré ici. Mais la terre est ronde, et le soleil a aussi disparu là-bas ou est en train d’y disparaître pour la même raison qu’ici : l’excès de trafic aérien.

 

 


 

Comment se rendre compte de combien d’avions survolent en même temps une même région ?

 

Du sol on ne peut voir en fait qu’une infime partie des avions en vol car, principalement pour économiser du carburant,  ils se déplacent  le plus souvent possible à une altitude de 10 ou 11 kms. Impossible donc de  répondre visuellement à cette question. On ne peut que constater  des indices de l’énorme quantité d’avions présents à la fois dans tel ou tel ciel : altération de l’aspect du soleil, de la lune, du ciel, assombrissement global, augmentation du degré d’humidité ambiante, apparition de nuages de culture variés (dont les traînées de condensations), vents anormaux… Dès que je trouverai un moment je réfléchirai à une graduation de ces indices et des risques qu’ils induisent.

 

 

Dimanche 10 mai 2009 20h53, Mouriès à la porte des Alpilles, pays de l’olive et paradis de Charles Aznavour

Le soleil n’est pas encore couché que déjà les lampadaires sont allumés. Tous les nuages présents sont des nuages de culture provoqués par l’excès de trafic aérien. Et pourtant aucun avion n’est visible sur cette photo. Personne ne bade dans la rue par cette soirée de printemps qui s’annonce semblable à beaucoup d’autres pour ne pas dire toutes les autres. Les gens sont cloîtrés chez eux ou dans des terrasses de café bâchées et presque vides. Les plages de Camargue ont déjà été désertées depuis plusieurs heures.

 

 

 

un commentaire vient d'être posté par coeur sur l'article vie des abeilles empoisonnée par les hydrocarbures aériens,

 

J'ai bien lu votre réponse et je suis ok avec vous. Mais comment expliquez-vous cette irrégularité du trafic aérien? Car c'est cela qui m'intrigue le plus. Certain jour, chaque fois que je regarde le ciel je peux y voir 6 ou 10 avions en même temps, certain autre ça dure une matinée puis plus rien, à d'autre pas un avion, ou alors très rare ; c'est ce fait là qui m'intrigue, car parler de trafic sous entend régularité ; chaque jour, aux mêmes heures, nous devrions voir la même chose, ce qui n'est pas du tout le cas! C'est complètement illogique ; le positionnement des avions en vol l'est aussi; les avions de ligne volent- t-ils par trois? Ou deux, les uns derrière les autres? Avez-vous une réponse...? Merci

 

 

Pourquoi  le trafic aérien serait-il plus régulier que le trafic des autocars ou des camions ? Lignes régulières, trafic supplémentaire pour les grands départs en vacances, organisation de vols particuliers pour tel événement sportif, culturel, politique ou  tel désir spécifique, tout existe pour les passagers, sans compter toutes les fluctuations du trafic fret.

 

Dans un gros aéroport un avion  décolle toutes les 45 secondes ou même moins, autant atterrissent. En vol ils se disperseront ou rejoindront les couloirs aériens communs à d’autres aéroports internationaux, rien d’étonnant à ce que l’on puisse voir des avions se suivant de très près dans le ciel.

 

Pourquoi chaque jour à la même heure pas la même chose ? Tout simplement parce que le soleil se décale chaque jour un peu et éclaire différemment les avions ou leur sillage ce qui peut les rendre très visibles ou invisibles. Exemple montagnard : Le refuge du Goûter sur l’itinéraire du sommet du Mont-Blanc reste invariablement à sa place mais ses tôles n’attirent l’œil depuis les chalets de Combloux que quelques jours par an et chaque jour à une heure différente selon la course naturelle du soleil.

 

 


 

 

 

 

Les avions volent haut, à partir d’un certain trafic leurs traînées ne se dispersent plus complètement, créent un ciel flou, descendent et s’agglomèrent.

 

 

bonjour Jacques,

 

je crois que je n'ai pas répondu à ton dernier message...

le blog ACSEIPICA s'est pas mal enrichi ces derniers temps, va voir, je suppose que tu n'y "crois" pas et pourtant ...

 

Pourquoi les pilotes de ligne doivent-ils impérativement voler au dessus de 8000 alors que tous les avions que l'on voit laisser leurs traînées, en rond, en croix et autre sont beaucoup plus bas ? Use de tes connaissances d'astronome amateur http://acseipica.blogspot.com/2008/11/vous-ny-croyez-pas-vrifiez-par-vous-mme.html

 

en tous cas, continuons à confronter nos points de vue, argumentés; c'est là le véritable esprit scientifique 

 

Bien à toi

 

Claire

 

 

:-) il y a aussi les arc en ciel de feu !!! Rêve d’arc-en-ciel de feu, de cheval de feu,… le dreamcatcher veille


Mais qu’importe, pour le moment, l’essentiel est que de plus en plus de monde lève le nez vers le ciel et regarde. Pour les poètes j’ai commencé à photographier les formes bizarres et suggestives que prennent ces nouveaux nuages.

 

Complot ou pas complot, je me pose une question un peu similaire :

 

Qu’est-ce qui a poussé les journaux et les publicistes à faire disparaître les photos du soleil ? Pourquoi la météo officielle n’accepte-t-elle pas clairement de parler des nuages provoqués par le trafic aérien ?


Devant leur silence j’ai pris l’initiative de prévenir la fédération nationale des assureurs, celle des constructeurs de piscine ou des offices du tourisme. Quelqu’un finira bien par bouger.

 

 

 

Le ciel bleu est vanté par les antiquaires mais est devenu absent de la réalité provençale. (sillage d’avion en altitude, aviocorde près du sol)

 

Etrange affiche pour une fête du soleil !!!

 

 

Claire, tu es membre de plusieurs associations, toi, ou d’autres personnes actives et impliquées localement, essayez lors d’une de vos prochaines apparitions dans un quotidien d’obtenir une photo de votre groupe avec la présence du soleil. Je suis curieux de voir ce qu’on vous répondra.

 

 


 

La concentration des avions vient d’augmenter. Celle des traces de passages aussi. Les conséquences apparaîtront bientôt.

 

Ciel provençal au-dessus de la Sainte-Victoire 11 mai 2009 11h54

 

Camargue 10 mai 2009 19h49

 

Entre Arles et Fontvielle 10 mai 2009 20h27

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 17:41

 

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par henry sur l'article Le frelon est mort en ville, vivent les abeilles !!!,

« Je pense que les abeilles et les plantes souffrent aussi d'une pollution due au largage du carburant effectué par les avions avant leurs atterrissages »

L'équipe de over-blog.com


L’équation est toujours commerciale :


Les avions peuvent peser plus au décollage qu'à l'atterrissage.


Statistiquement un avion qui a réussi son décollage autorisé a vraiment une très grande probabilité de voler correctement suffisamment longtemps pour brûler assez de kérosène et atteindre ainsi le poids plus léger autorisant un atterrisage sans problème.

Donc, il est pécuniairement intéressant de charger les avions de fret ou de passagers au maximum du poids permettant un décollage en pariant qu’aucun problème n’imposera un atterrissage d’urgence avant que le poids total de l’avion ne soit redescendu à un niveau permettant le retour au sol.


Et si un problème survenait malgré tout, les décideurs ont prévu de pouvoir larguer du carburant, jusqu’à retrouver un poids acceptable pour atterrir.


Ces largages de carburant sont une réalité mais ne présentent qu’un très petit pourcentage des atterrissages.


Mais comme le nombre des décollages a considérablement augmenté ces dernières années, le nombre des largages de carburant avant atterrissage ne sont vraisemblablement  pas si minimes qu’on veut bien nous le faire croire. Ils peuvent même se produire sur des sites protégés comme le lac du Bourget, ainsi que l’atteste dans une pétition, un collectif d’associations luttant contre les nuisances de l’aéroport de Chambéry Aix en Savoie.  «
Un cas de délestage d’excès de carburant sur le lac a même été constaté. Il nous a été assuré que celui-ci est extrêmement rare mais reste possible.» ( Tresserve Alternative. Siège : Mairie de Tresserve 73100 Tresserve ; ADRILAC. Siège : 2 chemin des Confins 73100 Brison St Innocent ; Equi’Libre Naturespaces : Siège : chemin de la Fontaine 73100 Brison St Innocent). Michel Barnier, actuel ministre de l’agriculture et de la pêche est un des instigateurs du projet « grand lac » en cours de réalisation et le conseil général de la Savoie dont il a été le président a beaucoup fait pour le développement de cet aéroport.



L’excès de trafic aérien provoque l’apparition de nuages de culture orageux même lorsque la météo annonce du beau temps. De plus en plus souvent des avions sont foudroyés peu après le décollage et sont contraints d’atterrir en urgence sans pour autant que les journalistes ne mentionnent le largage pourtant plus que plausible du carburant (sauf si l'avion n'était pas à pleine charge ou est d'un modèle non conçu pour un largage).
Exemple de foudroiement un quart d’heure après le décollage de Strasbourg avec retour précipité et atterrissage d’urgence, article de Xavier Breuil dans le Progrès de Lyon du 29 avril 2009 :
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1043090,184/Le-vol-Strasbourg-Lyon-foudroye-panique-dans-l-avion.html  « Dans l'avion de la compagnie Brit-Air qui effectue le vol Strasbourg-Lyon, le commandant de bord prend comme à l'accoutumée la parole : merveilleux temps au départ, merveilleux temps à l'arrivée annonce-t-il notamment. C'est vrai, sauf qu'il y avait un gros nuage sur la route » Les aviocordes sont une réalité, potentiellement très orageuse. Cela augmente la fréquence des incidents peu après le décollage et les nuisances dues aux largages de kérosène.

 



Ces largages de carburant par les avions sont localisés et, bien que très nocifs pour la vie du lieu où le kérosène retombe, ils ne peuvent expliquer la disparition des abeilles sur un très large territoire.

 

« Je pense » est une expression que je n’emploie que très rarement car je prends le temps de vérifier toutes mes observations avant d’en parler. Mais puisque Henry a soulevé le problème de la nocivité des hydrocarbures sur les abeilles je vais aujourd’hui utiliser ce terme.


Les abeilles, les guêpes, les libellules maintenant, s’envolent confiantes et atterrissent en urgence et au ralenti pour se frotter les yeux. Les enfants aussi se frottent de plus en plus souvent les yeux et les adultes ne sont pas épargnés. Et il est devenu très rare de ressentir la sensation de respirer un air vivifiant, de se remplir du célèbre bol d’air.


L’irritation des yeux et des muqueuses, la diminution de la ventilation et un sentiment d’oppression peuvent être directement liés à la présence d’hydrocarbures dans l’air. Les insectes n’ont pas de poumons et respirent par de nombreux orifices répartis sur tout leur corps, il est vraisemblable que la présence d’hydrocarbures dans l’air soit une des causes principales de leur manque de force actuel. Leur santé et notre santé sont en jeu.

 

Je pense que, plus qu’aux largages d’urgence, ces  hydrocarbures en présence dans l’air, ou à la surface de l’eau ou sur les feuilles proviennent tout simplement de l’addition de tous les rejets imbrûlés par les réacteurs des avions même bien réglés.


C’est sans doute cette  présence des hydrocarbures dans l’air ambiant qui provoque les étranges couleurs des irisations de la lumière solaire et également  de celle des phares des voitures ou des lampadaires.


Voilà ce que cela donne au-dessus d’un rucher.


Brillance des ruches sous le soleil blanc et irisations hydrocarburées

 

Ces irisations aux couleurs des hydrocarbures et non de l’arc en ciel sont présentes partout où le trafic aérien est trop important ; elles ne sont pas un artéfact lors de la prise de vue.

Etes-vous concernés près de chez vous ou sur votre lieu de vacances ?

ATTENTION EXPERIENCE A NE PAS FAIRE SI VOUS AVEZ LA CHANCE D’ETRE DANS UN ENDROIT AU CIEL TRES PUR.

L’ombre est anormalement floue, le soleil encore bas, tournez le dos au soleil, fermez l’œil gauche, clignez l’œil droit pour voir le jour entre les cils et lentement pivotez sur la gauche pour retrouver le soleil. Dès la mi-parcours une irisation de la même couleur que celle de la lumière au-dessus du rucher apparaîtra autour de vos cils.


NB : la lumière qui nous arrive est en fait déjà altérée  par le passage au travers du voile d’aviocirrus.


Aux levers et aux couchers du soleil, moments où la lumière solaire est encore davantage absorbée par l'atmosphère les irisations  ont un autre aspect.


Exemple au marais du Vigueirat dans les Bouches-du-Rhône où s’est tenue le 1er mai dernier une réunion d’écologistes en vue des élections européennes de juin.


Projecteur en haut, soleil couchant à droite, reflets du soleil à gauche


Les photos du soleil ont disparu des quotidiens et des publicités papier depuis au moins la mi-mars 2009, sans doute pour que tout un chacun soit préservé de la vision anormale de ce soleil irisé. Quoiqu'il soit fait pour cacher la présence de ce soleil bizarre, il se retrouvera sur les photos personnelles des vacances.



« Vous n’imaginez pas le pouvoir de l’écologie » dit le slogan.

Je ne pense pas que José Bové,  Cécile Duflot ou Michèle Rivasi aient pris le temps d’observer la lumière du soleil ou les libellules, ni même les nuages dans le ciel alors que le mistral, très violent, aurait dû assurer un ciel parfaitement bleu.


Fort mistral sur le parking du marais du Vigueirat. Le ciel reste pâli par les aviocirrus et les aviocordes sont présents.

Pour retrouver du pouvoir, agir en faveur de la nature, il faut commencer par la voir comme elle est devenue et non pas comme on l'imagine ou se remémore.

La culture bio n’est plus qu’un leurre si l’on ne tient pas compte de l’épandage généralisé des hydrocarbures par les avions. Les plantes sauvages sont elles aussi touchées. Les conséquences risquent d’être visibles très vite si le problème reste caché. Et les hommes risquent de montrer bientôt un regard aussi étrange que celui des libellules protégées du marais du Vigueirat.



Libellule éblouie au sol après un atterrissage en planant ou presque.

J'ai dû la toucher du doigt pour qu'elle accepte de redécoller.


Quelques mètres plus loin, toujours aussi éblouie elle se laisse poser dans l'herbe luisante.

Je la laisse frotter ses yeux brûlants et la touche une nouvelle fois du doigt. Elle parvient à s'arracher du sol...


... et parvient à se poser sur un arbre.

Les feuilles sont très brillantes et toujours cette lumière bleue. Un bourdonnement d’abeille, buzz d’Albert Einstein, rien n’est établi


Libellule fatiguée se reposant la tête à l'abri du soleil blanc

La libellule a finalement choisi de se reposer en pleine journée, reste à savoir pourquoi :
- dans l'espoir que le soleil retrouve ses rayons parallèles et ne l'éblouisse plus?
- dans l'espoir de sécher et rigidifier ses ailes et son corps peut-être trop ramollis par l'excès d'humidité engendrée par le trafic aérien ?
- dans l'espoir de calmer la douleur de ses yeux irrités par les hydrocarbures ?
- dans l'espoir de récupérer de l'indicible fatigue de son corps refusant de s'ouvrir aux hydrocarbures?

La réponse n'est pas simple, dans tous les sens du terme. En tous cas l'année dernière les libellules volaient mieux et les lignes aériennes étaient moindres.

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 15:37

Plus de rage, plus de carnage,

Le frelon est mort par terre.

(sur l’air de « Le lion est mort » de Henri Salvador).

22 avril 2008, 13h22 Albertville

Par cette belle journée de printemps, durant laquelle, comme le paraphrasent de plus en plus souvent les commentateurs météo, « la sensation de beau temps dominera ou sera peu altérée », dame frelon mourut écrabouillée, le soleil blanc continuant de briller sur son abdomen et les restes de ses yeux. Aucune mouche sur ce cadavre.


Albertville, rue Gambetta, à quelques mètres de l’intersection, en priorité à droite, avec la rue de la République. La lumière diffuse du soleil blanc se reflète sur la poubelle, les quilles de rue. Les différences entre l’ombre et la lumière sont estompées.

 

Dame frelon, de race locale, inspectait les avant-toits  à la recherche d’un endroit propice à l’édification de son nid. Eblouie par le soleil blanc, elle se laissa descendre jusqu’au sol, plus ou moins en planant, comme les guêpes de Camargue  le 15 avril dernier (cf. photos vers la fin de l’article La DGAC favorise la météo de cloporte de ces vacances de printemps ). Fort occupée à se frotter les yeux avec pattes et antennes elle ne fit aucun geste pour éviter la voiture qui approchait pourtant très prudemment de l’intersection. Et la voiture l’écrasa. Ce qui peut aussi nous arriver pour la même raison. « Au volant la vue c’est la vie », à pied, en vélo, en l’air,… aussi

 

Nombre d’insectes, pollinisateurs ou non, contraints d’atterrir en catastrophe, meurent ainsi au sol, écrasés, mangés ou tout simplement épuisés (abeilles, une de plus en moins, 6 minutes pour disparaître  ). Les frelons asiatiques devraient bientôt connaître le même sort à moins qu’ils n’aient trouvé le petit coin de paradis terrestre où le ciel n’est pas encore saturé par trop d’avions.

 

Si rien n’est rapidement fait pour réduire immédiatement le nombre d’avions simultanément en vol, la petite ritournelle peut se chanter dès à présent :

 

+ de rage, + de carnage,

Le frelon est mort par terre.

 

 



Vivent les abeilles !!!



Un duel sans merci, une course à la vie sont engagés entre soleil blanc et profusion de fleurs mellifères.


Les villes sont de plus en plus diversement fleuries.


Les syndicats apicoles, UNAF en tête, des associations écologistes se démènent pour que soit supprimé l’emploi des pesticides en ville, pour que soient généralisées les jachères mellifères.  Les conseils généraux jouent le jeu en fauchant moins souvent le bord des départementales. Des ruches sont installées sur des bâtiments publics, dans des parcs et même au musée de l’air.


Partout l’humidité du trop d’avion blanchit le ciel, ramollit les feuilles, atténue, diffuse et altère la lumière. Les fleurs s’ouvrent plus tard le matin, se referment plus tôt le soir. Tout luit étrangement.

 


 
Abeille et mouche ont été attirées par la luisance de ces tulipes comme le moucheron par un lampadaire.


Il en résulte du temps perdu pour butiner ou se délecter des crottes de chien ou cadavre de frelon.


 
Une abeille par ci…



Une abeille par là …



Butineuse citadine volontaire…

 

mais pas infatigable !!!  Parviendra-t-elle à retourner jusqu’à sa ruche mieux que sa cousine campagnarde?


Un bourdonnement d’abeille, buzz d’Albert Einstein, rien n’est établi



Les abeilles en ville

Nourriture, tranquillité des ruches, écarts de température plus modérés, suivi sanitaire assuré, tout est fait pour que les abeilles se sentent bien en ville.

De plus elles n'ont pas de grandes étendues monotones à traverser en se guidant uniquement au soleil, les fleurs sont relativement proches de la ruche et les immeubles, jusqu'à un certain point, servent de balises comme les piquets d'un bord de piste guident le skieur par jour blanc.

Mais si le dallage, le goudron ou même les brins d'herbe de la pelouse deviennent trop brillants au soleil blanc, les abeilles perdront la notion du haut et du bas et auront le même problème que les abeilles qui, emportées par la vitesse de leur vol, se retrouvent au-dessus d'une piscine ou d'un névé. "Je veux rentrer!", hurle l'abeille qui disparait.
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 13:25

Les articles people, dans la presse ou sur le net, annoncent le mariage de Christine Lagarde, actuelle ministre de l’économie, et de son conjoint Xavier Giocanti, promoteur immobilier Marseillais, dès que Christine Lagarde aura retrouvé une vie moins exposée.

 

En attendant ce grand jour, depuis au moins deux et demi, Christine et Xavier multiplient les allers-retours entre Paris et Marseille. TGV Méditerranée

L’une comme l’autre ne peuvent donc ignorer la dégradation de l’aspect du ciel de Marseille et de la Provence, survenue dans ce même laps de temps. Cette dégradation existe pratiquement partout dans le monde.

Le phénomène est aussi simple que brutal : Il s’agit de la saturation de l’air en humidité, saturation provoquée par l’excès de trafic aérien.

Dès lors l’ensoleillement est perpétuellement déficient et toute l’humidité excédentaire retombe sous forme de vapeur, de fortes averses de  pluies ou d’impressionantes giboulées de grêle.

 

 

Les conséquences en ont été déjà terribles l’année dernière, notamment en terme de morts par foudroiements et dégâts sur les biens immobiliers, les cultures… Les états de catastrophes naturelles ont été déclarés et acceptés.

 

J’avais mis une alerte sur ce blog, il y a tout juste un an, le 21 avril 2008, les faits m’ont donnés raison. orages, ça va pêter, bien avant l'été

Depuis j’ai régulièrement alerté le ministère de l’économie ainsi que le MEDEF mais je ne sais si Christine Lagarde et Laurence Parisot ont été informées.

 

Durant cette année écoulée,  l’aéroport  mp2 de Marignane a régulièrement ouvert de nouvelles lignes.

 



 

Avril 2009

 

Les giboulées et orages avionneux ont déjà commencé et empireront dans l’été mettant à mal cultures, tourisme, télécommunications, biens publics et privés, et toutes les économies liées de près ou de loin au soleil.

 

Sous le pseudo « cielnature » aujourd’hui à 12h10, je viens de rajouter un commentaire au-dessous d’un article de www.laprovence.com décrivant les dégâts provoqués par la foudre aux arboriculteurs de Mondragon. http://www.laprovence.com/articles/2009/04/19/792859-Region-Les-deux-tiers-de-la-recolte-d-une-annee-perdus-en-10.php :

 

« La seule issue pour ces arboriculteurs et pour les fabricants de piscines, pour les viticulteurs, les apiculteurs et producteurs de lavande ou d'olive... ainsi que pour les vendeurs de vélos ou de motos et de vêtements d'été... et aussi pour les assureurs, les organisateurs de loisirs en plein air ou les tenanciers de bars avec terrasses... est de porter plainte contre X pour que le ciel soit enfin libre des nuages de culture provoqués par un trafic aérien trop important. www.eauseccours.com »

 


 

Lune de miel ou lune de fiel, l’avenir de Christine Lagarde et Xavier Giocanti est désormais lié au déclenchement de ces possibles procès.



 

En dernière page de son édition du samedi 11 avril, le quotidien « La Provence » publie une photo où Christine Lagarde et Xavier Giocanti rayonnent un amour sincère et le bonheur d’être ensemble.

 

Je leur souhaite sincèrement d’ouvrir rapidement les yeux sur les problèmes liés à l’excès de trafic aérien et qu’ils m’aident à me faire entendre des ministères de l’écologie, de l’agriculture mais aussi de celui de la santé publique. Et ensuite que tous participent à organiser une solution mondiale à ce problème qui peut se résumer ainsi :

 

 

Tuer la poule aux œufs d’or, la biodiversité et les cycles de l’eau terriens, en poursuivant la protection aveugle et malsaine de l’essor des trafics aériens passagers et fret, ce qui entraînera très rapidement pour tout le monde famines et guerres civiles

 

ou

 

Ramener immédiatement le trafic aérien dans un premier temps à son niveau de l’an 2000 puis à son niveau de 1990 tout en indemnisant les salariés concernés

 

 

Vendredi 17 avril 2009, autour de 20h

Quelques photos d’aviocordes prises aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

 

 
Vue sur l'étang où habituellement des centaines de touristes viennent chaque soir admirer les flamants roses et les couchers du soleil. Tous ces nuages proviennent de l'excès de trafic aérien.

Côté village, les murs et toits sont blafards au lieu d'arborer les magnifiques couleurs du soleil couchant.



Comme l'est la neige de culture, une aviocorde est plus dense qu'un nuage se formant librement.


Lumière d'éclipse, et pourtant ciel bleu. L'aviocorde est d'une beauté aussi fascinante que monstrueuse, d'une beauté de champignon atomique.


Sans commentaire





Juillet 2008, une aviocorde à l'horizon, reconnaissable à sa rigidité. L'orage avionneux a éclaté dès l'apéritif.

Que sera juillet 2009 ?

 

 

Sur terre ou en mer, ici ou là-bas, il serait à la fois suicidaire et criminel de ne pas tenir compte de la dangereuse présence des nuages de culture provoqués par l’excès de trafic aérien.



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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 19:47

 

 

De :

̋ noreply@over-blog.com ̋ <noreply@over-blog.com>

A :

cielnature@voila.fr

Date :

15/04/09 à 09h29

Objet :

Over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par Olivier sur l'article « Quand la lumière ne fut plus » ou une webcam pour suivre Galilée

Commentaire:    Quel a été le résultat de cette rencontre avec la DGAC?

 

                                                                                                                                DGAC = Direction Générale de l’Aviation Civile

 

 

La DGAC, comme le GIEC, les politiques ou les météorologistes, face à la gravité que sous-entend l’acceptation de l’excès de trafic aérien comme cause première du dérèglement climatique, autant que par l’inattendu de ma démarche,  réagissent tous de la même manière :

 

·        d’abord embarras, exprimé ou mal dissimulé, puis aiguillage, soit vers un de leurs subalternes, soit vers un spécialiste ou une grande association écologiste

·        ensuite, par curiosité ou par acquis de conscience, ils ajoutent souvent un évasif « Tenez-moi au courant ! »

·        à aucun moment, ce que j’avance n’a été nié          

 


Exemple : la réaction de Jean Jouzel, président de la société météorologique de France depuis le 11 mars 2009, climatologue et glaciologue français, membre du GIEC et  Prix Nobel de la paix 2007

De :

Jean Jouzel

A :

Jacques Fabry

Cc :

Jacques Weber

Date :

31/03/09 à 15h28

Objet :

Re : Nicolas Hulot JeanPierre Le Danff fonte banquise disparition Abeilles assombrissement global

Bonjour,

 

Franchement, je ne sais pas ce que vous répondre sauf vous diriger vers des spécialistes de la biodiversité (je joins mon collègue Jacques Weber en copie).

 

Pour ce qui est des avions, ils ont bien entendu une contribution à l'augmentation du CO2, bien documentée, mais pas, à ma connaissance sur les autres phénomènes que vous citez.

 

        Bien sincèrement        Jean Jouzel

 

 

Ces spécialistes, scientifiques ou professionnels les plus divers, eux sont plus distants, voire muets.

 

En ce qui concerne la DGAC,  j’ai adressé le 28 octobre 2008 un courriel à Monsieur Pierre-Yves Huerre dont j’avais appris l’existence suite à une de ses apparitions sur France Inter. Je voulais alors lui parler de l’impact du trafic aérien sur l’accélération de la banquise et des glaciers de montage.

 

Il m’a adressé à une de ses collaboratrices de Toulouse : « bonjour monsieur, je n'ai pas oublié votre mail du 28 octobre denier. Pour cet échange, la présence du service technique de l'aviation civile (STAC) en charge des aspects relatifs à la qualité de l'air, me parait souhaitable.
Le mieux serait même que vous les rencontriez au préalable... »

 

 J’ai concrétisé ce RDV, 5 mois après, à Toulouse, le 23 mars 2009.

 

Le but d’une première rencontre est surtout de faire connaissance. Puis il faut tenter d’obtenir un deuxième RDV pour aborder alors le fond des problèmes. J’en suis à cette étape, mais Monsieur Pierre-Yves Huerre a été remplacé par Monsieur Geoffroy avec qui pour l'instant je n'ai eu aucun contact.

 

 


 

 

Sur terre la vie est régie par la lumière solaire et les cycles de l’eau, la vie et les économies humaines aussi.

 

On me rétorque souvent, et  cela a aussi été le cas lors de ma rencontre avec le STAC à Toulouse, que je me soucie pour rien, car de toute façon, le trafic aérien est et sera amené à diminuer lui aussi, par la faute de « la crise » ou du « manque de pétrole ».

 

Pas de souci pour l’ensoleillement, il suffit de ramener le trafic aérien en dessous du seuil de formation du voile d’aviocirrus pour qu’une lumière suffisamment naturelle pour une vie florissante réapparaisse aussitôt. 

 

Le problème est tout autre pour le rétablissement des cycles normaux de l’eau. La fonte des glaces a été amorcée par l’entêtement et la cupidité de quelques humains. Les conséquences modifieront la vie de toute l’humanité pour des centaines d’années voire des millénaires. Même si arrêter immédiatement tout vol au-dessus des pôles ralentirait spectaculairement la fonte.

 

Les anciens disaient : « Avec tous ces avions ils vont finir par nous dérégler le temps ! » Et bien voilà, c’est fait ! Actuellement nous ne voyons plus du tout un soleil vraiment radieux en journée, ni le charme et la force paisible des levers ou couchers de soleil dans un horizon complètement dégagé.

 

 


 

 


Mr Jouzel m'a orienté vers Jacques Weber, spécialiste de la biodiversité ;  je lui ai adressé un courriel sans réponse à ce jour.

Le STAC s'est montré curieux de ce que vivent les cloportes.

 

Aucun souci pour en parler car comme tout ce qui existe sur terre leur vie est modifiée par l’excès de trafic aérien. Et notre vie comme celle des cloportes dépend directement autant qu’indirectement du climat.




Camargue, Provence

 une météo de cloporte à partir du printemps 2009


Mardi 14 avril 2009, 11h41, Camargue, route du bac du Sauvage

A la pointe de la flèche le cloporte a déjà traversé plus de la moitié de la route

 

14 avril 2009, une des plus belles journées de ce printemps 2009. Les météorologistes classiques s’évertuent à trouver des paraphrases pour ne pas mentionner le voile d’aviocirrus,(nuages de culture provoqués par les avions).

11 h 41, le soleil est bien là, mais l’ombre est très floue et la lumière éclipsée. Le goudron est à peine tiède. Percevant sans doute une ambiance de crépuscule, ce cloporte opportuniste se lance allègrement à l’aventure en traversant une route au beau milieu de la journée. La récente ouverture de nouvelles lignes low-cost de la compagnie Ryanair au départ du mp2 de Marseille Marignane a immédiatement accentué l’assombrissement global du ciel provençal.


 

Le soleil avionneux, tache blanche surdimensionnée se reflète sur la carapace réfléchissant une lumière bleue, cette même lumière qui se dégageait des fleurs en Savoie (Un bourdonnement d’abeille, buzz d’Albert Einstein, rien n’est établi ) où là aussi de nouvelles lignes aériennes réfractent et diffusent la lumière. Genève, très fréquentée par EasyJet, n’est pas loin.


17h19, plage des Saintes-Maries de la Mer

 

Lumière grise, sable tiède, les vacanciers sont déçus. On ne les y reprendra plus.

Le rayon bleu, un des ultimes réfractés est présent là aussi.

 

17h27, plage des Saintes-Maries de la Mer

 

Le soleil est encore haut dans le ciel et brille sur les peaux nues comme sur la carapace des cloportes. Nos peaux sont plus fragiles et les coups de soleil ont été très nombreux sur les crânes, nez et cous. Déjà des voitures allument leurs codes, impensable de profiter longuement de la plage, du bord des piscines ou des terrasses des café.

19h, malgré les vacances de printemps, les trois quarts des commerçants tirent leurs rideaux, aucune queue devant les glaciers.

20h 15, aviocirrus et aviocordes masquent le coucher du soleil et survolent la ville.

 

 

Mercredi 15 avril 2009, 8h13, Camargue

 

Une guêpe matinale stoppe ses battement d’ailes et se laisse descendre en planer jusqu’au sol et complètement désorientée, désespérée tente de se cacher sous le dessin de ce pneu de fourgon.

 

9h16, dans une manade de Camargue

 

Voilà l’aspect du soleil dont la guêpe tentait de se protéger.

Les chevaux, stoïques, brillent et suent sous le soleil blanc qui n’éclaire plus la terre.

Une seule mouche, (le petit point au bout de la flèche) est visible sur ce cheval. (Disparition ou prolifération des sales bêtes : abeilles, mouches... )



10h19

 

Le chien du mas cherche la fraîcheur du béton.

Une nouvelle guêpe éblouie se pose en catastrophe ;

Les cloportes s’activent de plus en plus.

 

11h21

 

Le clair obscur est bien marqué. Les cloportes pullulent.



Jeudi 16 avril 2009, 10h35, Provence, plateau de Ventabren

(Le monde tel qu’il est devenu, survivre en Avionie )
 

Après la pluie, non pas le beau temps, mais les aviocordes.

Et toujours cette étrange lumière, plus favorable aux cloportes et aux iules qu’aux touristes. Les plantes sauvages et cultures de Provence n’y résisteront pas longtemps.



11h07

 

Les iules envahissent la route, les détritivores partent à la conquête du monde, de leur monde, de la terre d’Avionie.

 

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 03:43

Jeudi 9 avril 2009,

une presque belle journée de printemps, en Savoie, entre Chambéry et Aix-les-Bains

 
 

Bzz, bzz, bzz

 

12h31

alors que loin de mon ordinateur je déjeunais dans l’appartement de mon enfance à Aix-les-Bains Mick m’envoyait ce bref courriel :

 

« Quelques photos prises à "Beauvoir" 73290 La Motte Servolex »

 

5 photos d’une abeille butinant une fleur de pêcher et titrées « Un_matin_de_printemps »

 

 


 

Buzz, buzz, buzz

 

Environ 12h15,

en voiture, en écoutant la radio  je saisis quelques instants de « La tête au carré », émission de vulgarisation scientifique de France Inter, animée par Mathieu Vidard, thème du jour « Les abeilles en danger », invitée Natacha Séléstré, réalisatrice de documentaire et environnementaliste dont le film « Disparition des abeilles, la fin d'un mystère", sera diffusé sur France 5 le mardi 14 avril à 16h30 et est actuellement proposé en DVD avec le numéro d’avril de Sciences et Avenir.

 

Mathieu Vidard

-Et puis pour illustrer notre thème il y a cette phrase très célèbre d’Einstein que nous rappelle Yves qui est avec nous à Brest, cette formule donc « Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre, que pensez-vous de la citation d’un tel génie ? » demande Yves par courriel.

Natacha Sélestré

-Alors je suis désolée, Yves, mais cette phrase n’est pas d’Einstein

Mathieu Vidard

-Allons bon, alors de qui est-elle ?

Natacha Sélestré

-On ne sait pas, …. Elle est citée partout, partout….

« Mais à la limite, je dirais peu importe, parce que je pense qu’on n’est pas très loin de la vérité malgré tout. … Qu’on  l’ait attribué à lui, à la limite, c’est pas très grave, dans la mesure où effectivement le propos est assez juste »

 

 

BZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ


 

16h09

 

 

Dans la campagne de la Motte Servolex

Je m’approche d’un vieil homme pour lui demander s’il sait où je peux voir des ruches dans le coin et il me répond, puis ajoute, mélancolique et soucieux à la fois :


-       
« Ah, Monsieur, vous ne pouvez pas savoir, ce cerisier là-bas, c’était UN BOURDONNEMENT !!! »

Oh si, je me rappelle !!! Cette campagne, comme le golf  d’Aix-les-Bains,  la colline de Tresserve ou les flancs du Revard étaient parties de mon territoire sans cesse parcouru à pieds, en vélo, puis en vélomoteur.

Début 2000, la lumière n’était encore grise et nulle aviocorde n’apparaissait derrière les cerisiers.


 

 

ANAGRAMME

 

 

 

Albert Einstein

 

A   B   E E E   I I   L   N N   R   S   T T

 

Rien n’est établi.

 

 

 

Une rapide recherche sur le net laisse apparaître que la fallacieuse citation :

 

« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », Albert Einstein.

 

pourrait avoir été lancée, volontairement ou non par un membre de l’UNAF, Union Nationale de l’Apiculture Française.

 

Ce syndicat est en ce moment le promoteur de l’opération de grande envergure « l’abeille, sentinelle de l’environnement »  http://www.unaf-apiculture.info/sentinelle.htm

 

 


 

Sentinelles dans  l’environnement de La Motte Servolex (73290)

 

Les ruches indiquées par le vieil homme

et derrière la rangée d’arbres à laquelle elles sont adossées, des cerisiers en fleurs.


 

Les cerisiers sont extrêmement fleuris cette année.





Enormément plus de fleurs que d’abeilles

 ou  d’autres insectes pollinisateurs telle l’abeille forestière.

 


 

Seuls quelques petits bourdonnements de ci, de là.


Les pêchers sont également bien fleuris.


Pourtant les abeilles semblent les dédaigner.

Une seule abeille vers le haut de cette photo


Yeux étranges et ailes luisantes sur l'abeille de Mick


Quelles rares abeilles parviennent à atteindre les fleurs de pissenlit fleurissant pourtant juste devant le rucher



Dans son œil aussi un étrange soleil et trop de brillance sur le dos de son abdomen


La fleur est luisante, les ailes deviennent miroirs irisés



Deux soleils dans les yeux de l'abeille complètement absorbée par son butinage


Il est temps de retourner à la ruche, mais avec trois soleils dans les yeux, ce sera plus difficile.
"Je veux rentrer!", hurle l'abeille qui disparait.




Les dernières longueurs d’ondes des rayons du soleil, qui ont déjà été  absorbés et déviés à l’extrême par les aviocirrus, se réfléchissent sur les fleurs et  les rendent alors presque invisibles aux insectes pollinisateurs.

 

Le trafic aérien a considérablement modifié notre atmosphère au niveau de la lumière et de l’humidité. S’y sont ajoutés des teneurs en kérosène, des résidus gazeux et d’autres solides.

 

 

Les glaces, les abeilles, les plantes, les animaux et les humains ne sont pas menacés, les uns après les autres, dans un délai s’étendant sur plusieurs années,  mais sont atteints maintenant et simultanément, chacun cédant par son point faible.

 

Ce que j’écrivais l’année dernière n’est déjà plus d’actualité.

Bienvenue en Avionie, la néoplanète où nous nous contraignons à vivre

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 08:48

Depuis plus d'un an je montre des photos d'abeilles qui peinent à retrouver leur ruche.
abeilles, une de plus en moins, 6 minutes pour disparaître
Boris Johnson, nouveau maire de Londres, ébloui, trébuche comme une abeille ou une mouche.

Le 29 janvier 2008 j'avais imaginé une petite expérience pour essayer de réaliser ce que vivent les insectes éblouis.
Disparition des abeilles expérience pour mourir dans la lumière comme un insecte volant

Les articles de ce blog sur les abeilles sont tous réunis dans cette rubrique disparition des abeilles


 

Aujourd'hui je vous propose deux petites vidéos, de mauvaise qualité car je ne dispose ni du matériel, ni de l'expérience nécessaires, mais assez explicites si on prend la patience de les regarder attentivement


Retour difficile à la ruche, atterrissage trop haut

Sur cette vidéo, la ruche est en bois, la planche d'envol aussi. Mais une barre rendue brillante par les rayons du soleil qui ont traversé des aviocirrus,  leurre certaines abeilles qui atterrissent trop haut. On peut alors les voir redescendre en marchant jusqu'au trou de la ruche. C'est une perte de temps et de la fatigue supplémentaire.




Retour difficile à la ruche, collisions contre la paroi extérieure de la ruche

En patientant jusqu'à la deuxième partie de cette vidéo on peut voir des abeilles se cogner contre la ruche avant de finir par retrouver l'entrée. Ces collisions peuvent être assez brutales pour assommer  l'abeille tel l'oiseau qui se cogne contre une vitre. Quand cela se produit loin de la ruche, généralement l'abeille ne parvient plus à rejoindre sa colonie et semble avoir mystérieusement disparue.






Retour à la ruche avant toit taché de déjections

Le soleil blanc fait briller abdomens, ailes et yeux. Beaucoup d'abeilles, à peine sorties de la ruche font demi-tour au bout de quelques centimètres, mètres ou dizaines de mètres et reviennent sans même avoir tenté de butiner. Trois d'entre elles atterriront trop haut, sur l'avant-toit qui protège la planche d'envol.





Traces de déjections sur l'avant-toit qui protège la planche d'envol


Il y a quelques années, j'avais ramené de l'océan de quoi faire vivre deux aquariums marins. Un jour un enfant, pour voir, a mis un petit poisson, une vieille, dans l'aquarium qui contenait crabes, anémones et crevettes. La pauvre vieille s'est mise à tourner comme une folle, à essayer de sauter hors de l'eau et mourut brusquement. L'équipe du commandant Cousteau nous a confirmé qu'elle avait bien pu mourir d'une crise cardiaque.

Le rapport avec les abeilles?
Les abeilles ont un coeur rudimentaire qui sert entre autres à pulser les déjections. Comme tout être vivant les abeilles connaissent le stress.
Je pense que le stress causé par cette gêne visuelle qui les égare est sufisamment puissant pour leur déclencher une diarrhée dont on voit les traces sur les avant toits de ces ruches.


Quel est cet étrange éclat bleu au milieu de nulle part?


C'est le soleil avionneux qui éclaire le fond des yeux de ce bourdon qui après bien des efforts a réussi à retrouver l'entrée de son nid.


Un petit aperçu de l'environnement de ces bourdons


Recherche de son nid à gauche


Recherche de son nid à droite


Est-ce là l'entrée du nid tant cherché?


Hélas non, et la mort saisira sur place ce bourdon épuisé semblant tout étonné de ce qui lui arrive.


ATTENTION DANGER


Les éclats du soleil avionneux sont aussi sur notre route


La taille normale du soleil n'est que la tache sombre du reflet.

Le centre du reflet est sombre car la plupart des longueurs d'ondes de la lumière ont été déviées.
Ces reflets démésurés sont dangereux pour les piétons, cyclistes ou automobilistes qui les croisent.  Lorqu'ils se produisent à l'intérieur de la visière du casque d'un motard, celui-ci se trouve dans un danger extrême quelle que soit sa vitesse.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 20:40

7 avril 2009, journal  « La Provence »

 

Dans la rubrique FORUM VOUS AVEZ LA PAROLE, on pouvait lire ces mots écrits  par l’équipe du courrier des lecteurs (extrait hors contexte) :

« Nous continuerons donc à La Provence, à montrer le monde tel qu’il est et non pas tel que nous souhaiterions tous qu’il soit »

 

Quelques pages plus avant un article signé  A. Ducamp et S. Pardini annonçait ainsi l’arrivée de Nicolas Sarkozy à Aix-en-Provence, Venelles et Bouc Bel Air :

« Après le G20 avec Barack Obama dans le fog londonien, Maryse Joissains sous le soleil du pays d’Aix : Nicolas Sarkozy est attendu aujourd’hui… »

 

La question qui me taraude est la suivante : Pourquoi les photos du soleil, aussi vanté qu’attendu en Provence en ce printemps tristounet, ont-elles disparu depuis plus d’un mois des pages de La Provence ?  Est-ce seulement la  stricte application par la rédaction de son principe : « Montrer le monde tel qu’il est et non pas tel que nous souhaiterions tous qu’il soit ? » ou cela cache-t-il des consignes secrètes ?


 

Jeudi 7 avril 2009, 10h26, la Sainte-Victoire vue depuis le plateau de Ventabren

L'anticyclone n'est pas vaillant, les sillages des avions laissent des traces monstrueuses, aviocordes, nappes ou aspect verre dépoli. En dessous sévit une étrange lumière, une ambiance d'éclipse, une pénombre perpétuelle.




 

Chacun de ces petits traits noirs qui traversent le chemin en tous sens est un iule, un sympathique petit myriapode communément appelé mille pattes.



Environ 36 au mètre carré, soit 360 000 à l’hectare.

 



Que font ces 36 000 000 au km2  détritivores en pleine forme à 11h du matin de ce printemps 2009 alors qu’ils sont habituellement nocturnes ou crépusculaires en Provence ?

 

Ils grignotent des feuilles qui privées de bon soleil ont poussé sans vitalité.

 


Puis ils partent en quête de nourritures plus variées




IULES   2   -   ABEILLES  1

SUR LES ROMARINS EN FLEURS




Pendant ce temps Maryse JOISSAINS-MASINI, mairesse d'Aix-en-Provence et Jean-Pierre SAEZ, maire de Venelles taisent à Nicolas Sarkozy les problèmes que rencontrent les abeilles dans les collines provençales.


 

IULES   12   -   MOUCHES  0

SUR LES CROTTES DES CHIENS DES PROMENEURS

Impensable que le député Christian KERT puisse parler de l'absence des mouches à merde à Nicolas Sarkozy et aux industriels dynamiques du quartier de La Duranne, véritable ville nouvelle, exemple de réalisation de qualité durable.


IULES   9   -   FOURMIS  0

ATTIRES PAR UNE MIETTE DE PAIN




Nul doute qu'à la grande messe de l'UMP tenue à Bouc Bel Air, le député Richard MALLIE tiendra Nicolas Sarkozy à l'abri des problèmes de miettes de pain et de fourmis.



Le ciel se voile un peu plus, quelques giboulées avionneuses se déversent. On voit sur terre comme sous la mer.




Les iules prospèrent.


Ce gris est terre d'Avionie





Si le président Sarkozy était venu en Provence deux jours plus tôt, le dimanche 5 avril 2009, il aurait sans doute rencontré le député Christian Kert lors de l'animation organisée par le CIQ de la Duranne à l'occasion de la semaine du développement durable. Il aurait ainsi pu profiter d'un dimanche ensoleillé non plus provençal mais d'avionie.


7h19 lever de soleil sur la Sainte-Victoire
Les aviocordes (cordons avionneux) sont déjà formées au-dessous des couloirs aériens. L'ambiance est grisâtre, verdâtre, très peu d'oiseaux chantent. Personne n'imagine prendre son petit déjeuner au bord de la piscine.


14h03, midi solaire au quartier de La Duranne
Le soleil brûle étrangement, les coups de soleil sont très nombreux, un voile d'humidité diffuse la lumière dans les moindres recoins et gêne les yeux. En arrière plan l'aviocorde de la Sainte-Victoire enfle.


16h19 les cumulus de culture de l'aviocorde ont enflés.
L'orage de foudre et grêle n'a pas éclaté, heureusement pour les centaines de marcheurs et coureurs qui participaient à la course organisée par la commune de Rousset.



Se construire une piscine ou une résidence secondaire en terre d'avionie est de peu d'intérêt. Christine Lagarde , ministre de l'économie était du déplacement en Provence. A-t-elle été informée du courriel arrivé dans ses bureaux et mettant entre autre l'accent sur ce sujet ?


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Présentation

  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.

Il y a déjà trop d'avions

Sur terre on ne touche pas impunément à l'eau et à la lumière.

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Quand la lumière ne fut plus.

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Dérèglement climatique

Bouleversement climatique

Disparitions climatiques

Uniformatisation climatique

Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

cielnature

Ils savent

la cause principale unique et 
ses multiples conséquences
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