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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 19:47

 

 

De :

̋ noreply@over-blog.com ̋ <noreply@over-blog.com>

A :

cielnature@voila.fr

Date :

15/04/09 à 09h29

Objet :

Over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

over-blog.com : Vous avez reçu un commentaire

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par Olivier sur l'article « Quand la lumière ne fut plus » ou une webcam pour suivre Galilée

Commentaire:    Quel a été le résultat de cette rencontre avec la DGAC?

 

                                                                                                                                DGAC = Direction Générale de l’Aviation Civile

 

 

La DGAC, comme le GIEC, les politiques ou les météorologistes, face à la gravité que sous-entend l’acceptation de l’excès de trafic aérien comme cause première du dérèglement climatique, autant que par l’inattendu de ma démarche,  réagissent tous de la même manière :

 

·        d’abord embarras, exprimé ou mal dissimulé, puis aiguillage, soit vers un de leurs subalternes, soit vers un spécialiste ou une grande association écologiste

·        ensuite, par curiosité ou par acquis de conscience, ils ajoutent souvent un évasif « Tenez-moi au courant ! »

·        à aucun moment, ce que j’avance n’a été nié          

 


Exemple : la réaction de Jean Jouzel, président de la société météorologique de France depuis le 11 mars 2009, climatologue et glaciologue français, membre du GIEC et  Prix Nobel de la paix 2007

De :

Jean Jouzel

A :

Jacques Fabry

Cc :

Jacques Weber

Date :

31/03/09 à 15h28

Objet :

Re : Nicolas Hulot JeanPierre Le Danff fonte banquise disparition Abeilles assombrissement global

Bonjour,

 

Franchement, je ne sais pas ce que vous répondre sauf vous diriger vers des spécialistes de la biodiversité (je joins mon collègue Jacques Weber en copie).

 

Pour ce qui est des avions, ils ont bien entendu une contribution à l'augmentation du CO2, bien documentée, mais pas, à ma connaissance sur les autres phénomènes que vous citez.

 

        Bien sincèrement        Jean Jouzel

 

 

Ces spécialistes, scientifiques ou professionnels les plus divers, eux sont plus distants, voire muets.

 

En ce qui concerne la DGAC,  j’ai adressé le 28 octobre 2008 un courriel à Monsieur Pierre-Yves Huerre dont j’avais appris l’existence suite à une de ses apparitions sur France Inter. Je voulais alors lui parler de l’impact du trafic aérien sur l’accélération de la banquise et des glaciers de montage.

 

Il m’a adressé à une de ses collaboratrices de Toulouse : « bonjour monsieur, je n'ai pas oublié votre mail du 28 octobre denier. Pour cet échange, la présence du service technique de l'aviation civile (STAC) en charge des aspects relatifs à la qualité de l'air, me parait souhaitable.
Le mieux serait même que vous les rencontriez au préalable... »

 

 J’ai concrétisé ce RDV, 5 mois après, à Toulouse, le 23 mars 2009.

 

Le but d’une première rencontre est surtout de faire connaissance. Puis il faut tenter d’obtenir un deuxième RDV pour aborder alors le fond des problèmes. J’en suis à cette étape, mais Monsieur Pierre-Yves Huerre a été remplacé par Monsieur Geoffroy avec qui pour l'instant je n'ai eu aucun contact.

 

 


 

 

Sur terre la vie est régie par la lumière solaire et les cycles de l’eau, la vie et les économies humaines aussi.

 

On me rétorque souvent, et  cela a aussi été le cas lors de ma rencontre avec le STAC à Toulouse, que je me soucie pour rien, car de toute façon, le trafic aérien est et sera amené à diminuer lui aussi, par la faute de « la crise » ou du « manque de pétrole ».

 

Pas de souci pour l’ensoleillement, il suffit de ramener le trafic aérien en dessous du seuil de formation du voile d’aviocirrus pour qu’une lumière suffisamment naturelle pour une vie florissante réapparaisse aussitôt. 

 

Le problème est tout autre pour le rétablissement des cycles normaux de l’eau. La fonte des glaces a été amorcée par l’entêtement et la cupidité de quelques humains. Les conséquences modifieront la vie de toute l’humanité pour des centaines d’années voire des millénaires. Même si arrêter immédiatement tout vol au-dessus des pôles ralentirait spectaculairement la fonte.

 

Les anciens disaient : « Avec tous ces avions ils vont finir par nous dérégler le temps ! » Et bien voilà, c’est fait ! Actuellement nous ne voyons plus du tout un soleil vraiment radieux en journée, ni le charme et la force paisible des levers ou couchers de soleil dans un horizon complètement dégagé.

 

 


 

 


Mr Jouzel m'a orienté vers Jacques Weber, spécialiste de la biodiversité ;  je lui ai adressé un courriel sans réponse à ce jour.

Le STAC s'est montré curieux de ce que vivent les cloportes.

 

Aucun souci pour en parler car comme tout ce qui existe sur terre leur vie est modifiée par l’excès de trafic aérien. Et notre vie comme celle des cloportes dépend directement autant qu’indirectement du climat.




Camargue, Provence

 une météo de cloporte à partir du printemps 2009


Mardi 14 avril 2009, 11h41, Camargue, route du bac du Sauvage

A la pointe de la flèche le cloporte a déjà traversé plus de la moitié de la route

 

14 avril 2009, une des plus belles journées de ce printemps 2009. Les météorologistes classiques s’évertuent à trouver des paraphrases pour ne pas mentionner le voile d’aviocirrus,(nuages de culture provoqués par les avions).

11 h 41, le soleil est bien là, mais l’ombre est très floue et la lumière éclipsée. Le goudron est à peine tiède. Percevant sans doute une ambiance de crépuscule, ce cloporte opportuniste se lance allègrement à l’aventure en traversant une route au beau milieu de la journée. La récente ouverture de nouvelles lignes low-cost de la compagnie Ryanair au départ du mp2 de Marseille Marignane a immédiatement accentué l’assombrissement global du ciel provençal.


 

Le soleil avionneux, tache blanche surdimensionnée se reflète sur la carapace réfléchissant une lumière bleue, cette même lumière qui se dégageait des fleurs en Savoie (Un bourdonnement d’abeille, buzz d’Albert Einstein, rien n’est établi ) où là aussi de nouvelles lignes aériennes réfractent et diffusent la lumière. Genève, très fréquentée par EasyJet, n’est pas loin.


17h19, plage des Saintes-Maries de la Mer

 

Lumière grise, sable tiède, les vacanciers sont déçus. On ne les y reprendra plus.

Le rayon bleu, un des ultimes réfractés est présent là aussi.

 

17h27, plage des Saintes-Maries de la Mer

 

Le soleil est encore haut dans le ciel et brille sur les peaux nues comme sur la carapace des cloportes. Nos peaux sont plus fragiles et les coups de soleil ont été très nombreux sur les crânes, nez et cous. Déjà des voitures allument leurs codes, impensable de profiter longuement de la plage, du bord des piscines ou des terrasses des café.

19h, malgré les vacances de printemps, les trois quarts des commerçants tirent leurs rideaux, aucune queue devant les glaciers.

20h 15, aviocirrus et aviocordes masquent le coucher du soleil et survolent la ville.

 

 

Mercredi 15 avril 2009, 8h13, Camargue

 

Une guêpe matinale stoppe ses battement d’ailes et se laisse descendre en planer jusqu’au sol et complètement désorientée, désespérée tente de se cacher sous le dessin de ce pneu de fourgon.

 

9h16, dans une manade de Camargue

 

Voilà l’aspect du soleil dont la guêpe tentait de se protéger.

Les chevaux, stoïques, brillent et suent sous le soleil blanc qui n’éclaire plus la terre.

Une seule mouche, (le petit point au bout de la flèche) est visible sur ce cheval. (Disparition ou prolifération des sales bêtes : abeilles, mouches... )



10h19

 

Le chien du mas cherche la fraîcheur du béton.

Une nouvelle guêpe éblouie se pose en catastrophe ;

Les cloportes s’activent de plus en plus.

 

11h21

 

Le clair obscur est bien marqué. Les cloportes pullulent.



Jeudi 16 avril 2009, 10h35, Provence, plateau de Ventabren

(Le monde tel qu’il est devenu, survivre en Avionie )
 

Après la pluie, non pas le beau temps, mais les aviocordes.

Et toujours cette étrange lumière, plus favorable aux cloportes et aux iules qu’aux touristes. Les plantes sauvages et cultures de Provence n’y résisteront pas longtemps.



11h07

 

Les iules envahissent la route, les détritivores partent à la conquête du monde, de leur monde, de la terre d’Avionie.

 

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  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
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Il y a déjà trop d'avions

Sur terre on ne touche pas impunément à l'eau et à la lumière.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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