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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 20:56

Décembre 1609, il y a tout juste 400 ans, Galilée joue les curieux et regarde le ciel dans l’objectif de sa lunette, et d’un œil tout aussi objectif. On voyait la lune ronde, on la croyait plate, il la découvre boule.

 

22 décembre 2009, les premiers vacanciers jouissent d’un ciel qu’ils voient encore bleu et d’une neige comme ils en avaient rêvé depuis des mois.

 

Une caméra fixe envoie des images de ce bonheur aux quatre coins du monde.

Webcam2 Les Saisies        http://www.lessaisies.org/webcams/les_saisies.html 
Lundi 22 décembre 2008

14h00  et  14h35

 

 

Etonnant!!! Le soleil paraît excessivement large et blanc. Ses reflets démesurés sont également saisis par l’objectif de la caméra. Et plus saisissant encore est la présence de cette tache noire dans le soleil mais aussi dans les reflets sur les véhicules.

 

Une tache sur la vitre de la caméra ne suivrait pas la course du soleil. Un avion ou une montgolfière passant entre le soleil et l’objectif ne se retrouveraient pas présents à 35 minutes d’intervalle, ne se verraient pas dans les reflets, et surtout, étant tout proches de la terre, ils cacheraient le soleil et projetteraient une grande ombre se déplaçant sur la neige.

 

Ne dirait-on pas plutôt une tache solaire ? En cette fin 2008 elles recommencent justement à être visibles.

 

Dans ce cas, les webcams seraient un nouveau moyen, extrêmement simple, pour photographier les taches solaires.



Mardi 23 décembre 2008


Depuis le 23 novembre 2008, il y a exactement un mois, par le biais des webcams des stations de ski, j'observe la dégradation du bleu du ciel, l'omniprésence du soleil large et blanc et l'étrange lumière qui en découle. Et j'invite tout amoureux de la nature, chercheur de paradis blanc ou simple curieux  à se rendre compte par lui-même : 
Les webcams des stations de ski reflètent le dérèglement climatique.


Intrigué par les étranges images d’hier j’ai pris le temps de conserver plus de clichés aujourd’hui.

Webcam2 Les Saisies      http://www.lessaisies.org/webcams/les_saisies.html
Mardi 23 décembre 2008

12h01 et 12h26
   

13h21 et 13h28
  

14h00 et 14h20
  


14h35


15h46 et 15h54
  

16h03 et 16h09
  

17h00 et 17h40
  


17h40 les lampadaires remplacent le soleil.
Cela aurait dû être une splendide journée. Certainement de nombreuses peaux souffriront ce soir de coups de soleil et pourtant aucun cliché ne donne l'impression d'un soleil éclatant sur la blancheur de la neige.

Au 1er janvier 2008, en ouvrant ce blog j'écrivais mes craintes en voyant des couleurs alors très inhabituelles pour un soleil couchant : "Quand la lumière ne fut plus".


La réalité est cruelle!!! Les avions, trop nombreux, sont en train de véritablement éclipser le soleil.

La tache présente au milieu du halo blanc n'est pas une tache solaire, mais une apparence du soleil lui-même !!!



Encore quelques avions de plus, comme il est prévu pour mars 2009, et il ne sera peut-être plus besoin d'aller dans la région de Shanghai en Chine, le 22 juillet 2009, pour contempler l’éclipse de soleil annoncée comme devant être la plus belle imaginable pour ce 21ème siècle!!!

Nous nous sommes condamnés à vivre en permanence dans une lumière étrange : Bienvenue en Avionie, la néoplanète où nous nous contraignons à vivre

Ce n'est plus le soleil qui éclaire et chauffe directement avec zone des ombres et de lumière bien délimitées, mais son halo capté et réfracté par les rejets des avions.  Banquise et glaciers, abeilles, plantes et économies humaines n'y résisteront pas longtemps.


Souhaitons que l'année 2009, Année Mondiale de l'Astromomie, permette à chacun de prendre le temps de regarder objectivement la lumière solaire et les nuages, clefs de toute vie terrestre.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 21:21

Commentaire de réré sur l'article Disparition ou prolifération des sales bêtes : abeilles, mouches...

« J'ai remarqué qu'il n'y a plus beaucoup d'insectes. Tous ceux qui sont loin du rapport avec les insectes ne s'en rendent pas compte!
Le monde est-il perdu ?
Je me suis inscrit à un rucher école pour faire quelque chose...! »


En quelques mots réré a tout dit. Vraiment tout, ça mérite quelques instants d’attention.

 


« Le monde est-il perdu ? »

Les abeilles meurent. Les apiculteurs le clament,  les médias nous le répètent, les abeilles meurent et nous allons tous mourir parce que selon ce qu’aurait dit Einstein « Si les abeilles venaient à disparaître un jour, il ne resterait que 4 ans de vie à l’humanité. ». Cette phrase qui selon certaines rumeurs ne serait que pure invention d’un membre de l’UNAF (Union Nationale des Abeilles de France) est reprise à l’infini par tous les professionnels  ou amateurs ayant un rapport proche ou lointain avec le miel, ses dérivés ou besoin des insectes pollinisateurs. Les associations les plus diverses, protection de la nature, écologie, culture bio, se sont trouvées  un ennemi commun : l’industrie chimique des insecticides et des engrais. La tension monte.

Les abeilles semblent disparaître en masse dès 2006 ou 2007. Nous sommes fin 2008, combien de temps nous reste-t-il à vivre ?

Septembre 2008, déjà les médias commencent  la diffusion d’informations sur une facture possible de 153 milliards de dollars qui seraient nécessaires annuellement si l’homme devait effectuer le travail des insectes pollinisateurs pour sauver ses cultures. Mais que deviendraient alors les plantes sauvages ?

 

Octobre 2008, Le rapport sur l’avenir des abeilles, commandé par le premier ministre François Fillon et réalisé après une enquête de 6 mois par Martial Saddier, député-maire de Bonneville (74) est présenté officiellement sur le site du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=3766&var_recherche=abeilles+saddier

10 octobre 2008 : Rapport Saddier, "Pour une filière apicole durable"

Martial Saddier, Député de la Haute-Savoie, a remis son rapport "Pour une filière apicole durable : les abeilles et les pollinisateurs sauvages" au Premier ministre.

Télécharger la synthèse du rapport (format PDF - 65.1 ko)
Télécharger
le rapport (format PDF - 1.4 Mo)

Dans un contexte d’affaiblissement et de surmortalité des colonies d’abeilles et des pollinisateurs sauvages, le Premier ministre, François Fillon avait confié à Martial Saddier, député de la Haute-Savoie, une mission de six mois en vue d’analyser la situation concernant la mortalité des abeilles et de proposer un plan d’action en lien avec Jean-Louis Borloo, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Martial Saddier vient de remettre son rapport intitulé "Pour une filière apicole durable". 

Ses préconisations

Le député juge que la surmortalité des abeilles "n’est pas contestable" et qu’elle atteint des taux "de 30 à 40 % avec des exemples quotidiens de destruction totale du cheptel".

Le rapport préconise de mettre en place une filière de reproduction d’abeilles reines pour assurer le renouvellement du cheptel et limiter le risque d’importation d’espèces invasives.

Le député propose également la définition d’un statut de l’apiculteur, distinguant l’apiculteur de loisir de l’apiculteur professionnel.

Il recommande aussi la création d’une plate-forme de travail selon le modèle du Comité opérationnel du Grenelle de l’environnement "Agriculture et alimentation biologiques". Celui-ci regrouperait l’ensemble des acteurs concernés par la filière.

Enfin, Martial Saddier préconise la création d’un Institut technique et scientifique de l’abeille, chargé d’élaborer et d’analyser les programmes de recherche de la filière.

Le rapport Saddier est un rapport propre : aucune trace des mots « téléphone portable », « Régent » ou « Gaucho ». Le mot « insecticide » y figure une fois pour autoriser la destruction des nids de frelons mangeurs d’abeilles et le terme « pesticide » apparaît dans la rubrique « indicateurs de réussite, … diminution des pesticides ». Pas de trace non plus du « soleil blanc » ni de la « lumière diffuse ».

L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) a lancé dès 2005 la charte « Abeille, sentinelle de l’environnement » qui est présentée pour signature à ce lien http://www.abeillesentinelle.net/ .

Le mot sentinelle est employé un peu abusivement, les abeilles n’ont pas la volonté de faire quoique ce soit pour les hommes, elles s’ingénient à survivre dans un milieu de plus en plus hostile et c’est tout. En cela elles peuvent être les révélatrices de la dégradation de notre propre environnement. La sentinelle, le guetteur, c’est en fait chaque homme qui, sa conscience éveillée, prend le temps de regarder ce qui se passe actuellement dans la nature, au sol comme en l’air.

Une sentinelle a normalement pour mission d’alerter de l’arrivée d’un danger afin que le gros de la troupe puisse être protégé, voire vainqueur. Dans les mines de charbon, la mort ou un simple malaise du canari dont on plaçait la cage aux endroits les plus susceptibles d’accumuler les gaz toxiques, entraînait immédiatement le repli des hommes vers la sortie.

Monsieur Saddier, dans son rapport, préconise une autre solution qui peut se lire ainsi : Nos abeilles, sentinelles de l’environnement, meurent ? Qu’à cela ne tienne, notre filière de reproduction d’abeilles reines sera si productive, qu’immédiatement les sentinelles seront remplacées. Et donc s’il y a toujours des sentinelles, c’est que tout va bien, CQFD.

Plus on s’est donné du mal à chercher à côté, plus on aura du mal à croire que la réalité puisse être simple : les abeilles et autres insectes disparaissent tout simplement parce qu’étant éblouis, par la lumière solaire altérée par un excès de trafic aérien, ils s’épuisent dans le moindre de leur déplacement, et finissent par se perdre et mourir. Les reines s’épuisent à remplacer les ouvrières manquantes. Les parasites, virus et champignons les plus divers profitent de cette faiblesse des abeilles et aggravent la situation. . .Boris Johnson, nouveau maire de Londres, ébloui, trébuche comme une abeille ou une mouche.

Vendredi 30 mai 2008, Monsieur Saddier m’a reçu dans son bureau parlementaire de Bonneville. J’ai pu lui présenter ce fait, ainsi que la dangerosité des orages de grêles qui se produisent de plus en plus souvent sous des nuages d’un nouveau genre : les cordons avionneux.

J’ai également pu, entre autres, rencontrer ou m’entretenir  pour leur parler de cet impact de l’excès de trafic aérien sur la disparition des abeilles : Jean-Marie Pelt, Allain Bougrain Dubourg, Denis Cheissoux, les responsables de l’UNAF et ceux du principal syndicat professionnel des apiculteurs, Alain Raveneau de la revue Rustica.

17 décembre 2008, Monsieur Michel Barnier, ministre de l’agriculture, prolonge pour 2009 l’autorisation de l’utilisation encadrée de l’insecticide cruiser pour la culture du maïs. http://agriculture.gouv.fr/sections/presse/communiques/michel-barnier-decide/  

 Les associations et partis politiques de défense de l’environnement expriment leur colère et appellent à réagir vivement.


TREVE DE NOEL

Du haut de son nuage le père noël semble se demander lui aussi si le monde n’est pas perdu ou du moins n’est pas devenu fou.


 



13 décembre 2008
, dans l’indifférence générale le père noël a chu de son trône au milieu de la foule, illustrant ainsi la peur de nombre de nos anciens d’agoniser seul au milieu de leur voisinage affairé. Pas une maman, ni un papa n’ont jugé bon de redresser ce mannequin. La magie de noël n’est plus. Dans notre monde de robots chacun a sa place et une seule, et reste sur ses rails avec ses œillères bien ajustées.

-Dis maman, pourquoi il est par terre le père noël, il est malade?
-C'est pas grave, allez viens!
Sans doute le "vrai" père noël est-il allé manger en oubliant à terre son rempaçant de plastique. Mais l'image d'un adulte à terre, dans tous les cas, c'est angoissant pour un enfant.



Sur Youtube on peut rencontrer un autre père noël qui désespéré de cette indifférence générale se laisse aller à rentrer dans la mouvance des calendriers des rugbymen ou des mamies sans complexes.

http://www.youtube.com/watch?v=Mz7gm6TN8Wg   (nécessite un contrôle parental)



« Je me suis inscrit à un rucher école pour faire quelque chose...! »

La pression est devenue trop forte. Il faut faire quelque chose.

Associations, politiques, industriels, fondations,… chacun veut montrer le bon exemple ou du moins qu’il fait le maximum pour sauver les abeilles. C’est ainsi que, moyennant une petite dime au passage,  fleurissent des actions telles les jachères apicoles, l’implantation de ruches en ville sur les toits de l’opéra de Paris ou des conseils généraux, le fauchage raisonné des bords  des routes, l’encouragement à planter des parterres de fleurs mellifères variées…

L’action paraît plus satisfaisante que la politique de l’autruche, l’indifférence ou la dépression.

Encore faut-il ne pas se tromper de cible. Que se passera-t-il si malgré toutes ces actions les abeilles continuent de mourir et les plantes à dépérir ?

Les associations ou partis présentent également un double inconvénient :

·         Ils veulent agir vite et signer leur action, ils incitent à leur lutte derrière leur bannière et prêchent plus pour leur chapelle que pour la cause qu'ils prétendent défendre.

·         En cas de succès, ils ne sont pas prêts à cesser leur action, car ce sont devenus des monstres financiers également pourvoyeurs de nombreux emplois. Il vaut donc mieux pour leur avenir pérenniser une multitude d’actions de communication  que de résoudre véritablement les problèmes.



« J'ai remarqué qu'il n'y a plus beaucoup d'insectes. Tous ceux qui sont loin du rapport avec les insectes ne s'en rendent pas compte! »

La solution simple et efficace est dans ces mots. Il s’agit de d’abord retrouver la conscience.

« La parole est d’argent et le silence est d’or » Cessons de nous emballer dans des réponses du tac au tac, dans des élucubrations intellectuelles. Cessons de nous en remettre à des experts. Cessons de nous donner bonne conscience en relayant des messages arrivés par diaporamas au milieu des courriels, en nous délectant devant des émissions ou films tous bâtis sur la même trame.

Nous avons des yeux, un nez, des oreilles… et une conscience. Le ciel, les plantes, les bestioles qui nous entourent, même en ville nous renseignent comme la fuite d’un oiseau renseigne le buffle de l’arrivée du lion.

En étant attentif, vous ne pouvez pas ne pas voir ce qui est arrivé à l’aspect du ciel. Après comme Chaoahn, il faut oser l’exprimer. http://www.eauseccours.com/article-25799325-6.html#anchorComment

Et puis, véritablement nous sommes encore dans une démocratie et si vous osez, gratuitement, avec vos propres mots et non ceux d’une pétition, faire remonter vos observations par votre mairie ou sur un site gouvernemental officiel les choses changeront.


A noël tout est possible.



Décembre 2008, la traçabilité des abeilles devient possible : la société allemande Microsensys vient d'annoncer la création de la plus petite puce au monde (< 1mm 3,2 mg) basée sur les normes internationales ISO 14443) capable d'être dissimulée sur tous les petits objets de valeur pour les repérer en cas de vol ou perte. Mais cette petite merveille technologique, selon Mme Nadin Jurisch peut aussi être collée sur le dos d'une abeille pour en suivre les déplacements.

Voilà le moyen idéal de mettre de façon indiscutable en évidence ce que mes yeux et mon appareil photo voient depuis plus d'un an : quand apparait le soleil blanc et large, causé par un excès de trafic aérien, les abeilles éblouies exécutent des demi-tours à peine sorties de la ruche, butinent moins loin que leur possible rayon d'action, ratent le trou de la ruche au retour, se trompent même de ruche ou se perdent et meurent en route.

J'espère que le gouvernement et les responsables des syndicats des apiculteurs amateurs ou professionnels accepteront de vérifier cela. J'en parlerai également aux avionneurs.
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 19:23

Faire pleuvoir au Sahel grâce à l’iodure d’argent

 

Commentaire laissé par : coeur le 04/12/2008 à 14h23 suite à l'article De la baie de Talloires à Miyazaki Ocean Dome

Jetez un coup d'œil la dessus
http://www.africa.ucar.edu/documents/sahel%20april%2007/tuesday/Niang%20Senegal%20Rainfall%20Enhancemnent.pdf
Amitie

 



Iodure d’argent pour faire volontairement la pluie ou le beau temps par avion

 

Ensemencer les nuages de cristaux d’iodure d’argent  est une technique qui était couramment utilisée en France au milieu du 20ème siècle  pour faire précipiter précocement en eau ou grésil les nuages menaçant les cultures particulièrement sensibles à la grêle comme la vigne ou les arbres fruitiers.

Le paysan surveillait et protégeait farouchement sa terre. Le bruit de canonnade du  tir des fusées paragrêle avertissait également l’ouvrier ou le citadin qui majoritairement alors à pied, vélo ou vélomoteur, avaient le temps de s’abriter ou de se couvrir avant les averses de pluie torrentielle qui s’en suivaient. Quelques fusées d’iodure d’argent avaient un effet polluant négligeable. On devait juste se méfier  de la retombée des éclats du contenant, mais cela n’arrivait que sur des zones très peu fréquentées.

L’homme rêvait sans doute déjà d’être le maître de la pluie et du beau temps mais ses moyens techniques le remettaient à sa place d’humain.

 

Utiliser au 21ème siècle des  avions pour faire pleuvoir en Afrique ou en Espagne grâce à l’iodure d’argent dans le but de tenter d’éviter une sécheresse peut sembler du même ordre d’idée et tout aussi louable. Il est humain de tout tenter pour se prémunir des effets d’une catastrophe naturelle prévisible avant qu’elle ne se produise.

 

Et il parait même évident d’extrapoler l’idée pour éviter les conséquences du climat sur la vie des hommes  en toutes circonstances.

La Chine a jugé bon d’utiliser les avions pour précipiter les nuages avant qu’ils n’atteignent les lieux stratégiques des JO 2008 et ainsi préserver le confort  des spectateurs.

La Russie n’hésite pas à tenter d’assurer le beau temps le 12 juin au-dessus de Moscou , jour de la fête de l’indépendance de la  Russie, en ensemençant les nuages  d’iodure d’argent et même de poudre de ciment depuis des avions cargo.

 

N’étant plus artisanales ces techniques d’ensemencement des nuages  par avion risquent tôt ou tard de conduire à de graves conséquences par des pollutions  résultant de la concentration des produits dans les eaux de ruissellement.

 


 

Faire involontairement la pluie ou le beau temps par avion

 

L’incroyable augmentation de l’importance des nuages provoqués par le trafic arien actuel soulève d’autres questions :

 

·         Doit-on surveiller les cordons avionneux annonciateurs d’orages avionneux et tenter d’éviter la grêle dévastatrice qu’ils contiennent en créant un réseau de batteries paragrêle sous les couloirs aériens saturés en eau ?

·         A-t-on osé regarder dans quelle mesure les nuages qui passent sans précipiter sur le Sahel, ceux présents sur les sites olympiques de Pékin ou ceux présents chaque année le 12 juin à Moscou sont des cordons avionneux issus du trafic aérien ?

·         Alors que les nuages provoqués par les avions ne semblent pas avoir été pris en compte lors la réunion sur le climat qui vient de se tenir à Poznan en Pologne du 4 au 12 décembre 2008, les avionneurs, les politiques, les responsables des services météorologiques accepteront-ils de réaliser, avant la prochaine réunion internationale sur le climat prévue à Copenhague en 2009, que le réseau mondial des couloirs aériens modifie tout l’équilibre des cycles de l’eau locaux ou planétaires ?

 


 

Voiler le soleil par avion nuit gravement à l’économie des activités nautiques

 

Automne 2008 : la presse s’inquiète de la baisse des ventes de piscines privées et de bateaux de plaisance.

 

Les orages sont de plus en plus nombreux, l’humidité de l’air et au sol est quasi permanente, le soleil brûle à midi, la fraîcheur matinale est excessive et le soir la lumière disparaît trop vite alors qu’un courant d’air frais fort peu agréable descend du ciel.

 

Ce ne sont pas là les effets d’une mauvaise saison mais le début de la vie en Avionie (Bienvenue en Avionie, la néoplanète où nous nous contraignons à vivre . Beaucoup de piscines privées sont achetées pour le plaisir des adultes : commencer la journée par un  petit déjeuner au bord du bassin, se détendre par quelques brasses en sortant du travail ou profiter de la vie entre amis à la tombée du jour.

 

Ces plaisirs là sont les plus directement menacés par l’altération du ciel bleu et de la météo en général.

 

Sur les plages de lacs ou mers, la luminosité est dérangeante, quelque soit l’heure du jour. Les baignades peuvent être agréables quand il ne pleut pas, mais les séjours sur la plage le sont beaucoup moins et le resteront tant que trop d’avions voleront.

 

Ce mal être induit par la météo morose a des conséquences économiques immédiates sur les baignades et la navigation de plaisance. La relation de cause à effet est donc plus facile à mettre en évidence que dans d’autres pans de l’économie. L’agriculture et le tourisme d’hiver, très sensibles au temps seront eux aussi parmi les premiers touchés. Mais la machine s’emballe, plus on se voile la face, plus la guerre civile est proche. Il est devenu préférable d’indemniser l’industrie aéronautique, le temps de laisser souffler un peu les autres. Et après bien sûr, il ne faudra pas faire l’impasse sur la nécessité que toute activité devienne raisonnable et durable, c’est-à-dire adaptée en quantité et qualité au lieu de son implantation.


 

Plage du Lido sur le lac du Bourget en Savoie

 
 

Un lieu fort apprécié durant le mois d’octobre, l’heure d’été permettant encore de goûter  la saveur du soir et des eaux encore chaudes du lac.

Cet automne a été gâché par l'apparition de traînées d'avion croisées en fin de journée...


et la fraîcheur  de l’air aussitôt associée


La lumière est devenue fade malgré le ciel encore bleu côté Revard hormis un couloir avionneux en formation.

Les gens se rhabillent et s'en vont, certains étaient à peine arrivés et repartent très frustrés de n'avoir pu assouvir le rêve de bien être qui les avait habité au travail. Peu encore osent penser que tant de nuages peuvent venir du trafic aérien. Cela augmentera très vite.



Une même lumière grisâtre était déjà présente cet été sur les plages de Méditerranée, mais à cette période de vacances, vraiment personne ne voulait la remarquer.





Début décembre 2008, juste avant le salon des piscines à Paris,
dans une zone artisanale du midi, où de nombreuses enseignes de vendeurs de piscines privées sont concentrées.


D'un côté, comme de l'autre de cette zone, le ciel est bleu...


mais malgré le vent, en double étage pointillé ou en long cordon,...



le passage des avions a laissé ses traces et indique que le printemps, l'été et l'automne 2009 seront encore moins agréables que ceux de 2008.

Les vendeurs et constructeurs de piscine ont du souci à se faire. Les professionnels de lutte contre les traces d'humidité, mousse sur les toitures, murs ou dallages des sols devraient se frotter les mains. Mais il est inévitable que les altérations de la lumière et les modifications des cycles de l'eau ne nuisent pas gravement à toutes les économies, à tous les aspects de la vie sur terre.
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 13:16

Entre la baie de Talloires, vitrine de la France nature et le Miyazaki Ocean Dome, vitrine high-tech du Japon, ce petit commentaire de Chaohan sur mon article Les webcams des stations de ski reflètent le dérèglement climatique :

 

Les images du ciel du lac d'Annecy sont particulièrement choquantes !
Je n'y suis jamais allée, mais j'avais ancré en moi depuis toute petite, je ne sais trop comment, l'image d'un beau lac, sous un ciel bleu, très bleu, vif et pur quand j'entends "Lac d'Annecy".
Il est déroutant d'y trouver finalement un ciel typiquement parisien !
Ce qui était une nature (j'imagine) belle, resplendissante de lumière, vibrante, calme et emplie de "sérénité", prend un air, avec ce ciel voilé, rempli de nuages bas, gris, blancs, en perte de luminosité, furieusement et typiquement d'ennui banlieusard parisien...
Le ciel bleu promettait de belles journées, des sorties nature. Un tel ciel donne plutôt envie de se terrer chez soi, je pense.
Tout ceci ce sont des évocations personnelles à partir des photos, mais question tourisme, cela joue ! ;-)

commentaire n° : 1 posté par : Chaoahn le: 28/11/2008 16:12:18

 

 

Dans la baie de la commune de Talloires, les eaux du lac d'Annecy  sont célèbres pour leur couleur d'un bleu turquoise encore plus éblouissant que sur le reste du lac. Un bleu comparable à celui des calanques de Marseille ou à celui des plages du Pacifique, un bleu de rêve,  qui reflète la pureté du ciel et respire le bon air.

 

Pour retrouver ce bleu fabuleux et précieux il faut acheter un Cézanne, ou réduire considérablement les diverses pollutions de l'air dues à l'activité humaine.  Une première étape, pour retrouver un semblant de bleu turquoise et   également une météo acceptable pour l'économie touristique et immobilière, serait de ramener immédiatement le trafic aérien à son niveau de 2005, l'idéal étant de revenir au niveau d'avant 1990.

 

Continuer au rythme prévu l'accroissement du trafic aérien se révèlera très rapidement suicidaire, peut-être même dès cet hiver. On peut toujours rêver que la crise économique actuelle, sans commune mesure avec la crise à venir induite par un ciel altéré, conduira passivement à la réduction du nombre des vols journaliers.

 

Les Marseillais se disputent activement à propos de la création d'un parc naturel pour protéger la beauté des calanques, en oubliant de regarder la couleur déjà prise par le ciel.

 

Et les japonais pour conserver leur tourisme ont déjà réalisé bien au-delà de la mélancolie de Chaoahn : « Un tel ciel donne plutôt envie de se terrer chez soi, je pense. » 

 

Japon, "Miyazaki Ocean Dome", images omniprésentes sur la toile :

 

 

 


 

Pour suivre la couleur du lac d'Annecy la webcam officielle de Talloires

http://www.talloires-lac-annecy.com/webcam_fr.html

 

Webcam officielle de Talloires, dimanche 30 novembre 2008, 13h20

Cette image présente les mêmes irisations figurant sur celles que j'avais prises dans le Val d'Arly et insérées dans l'article Chemtrails : pollutions par les avions, c’est pas très bio !!!

 


 

Dauphiné Libéré d'aujourd'hui, édition 74D du 01/12/2008 (74822)

La journaliste Isabelle DAVIER, dans un article intitulé  LAC D'ANNECY Les pêcheurs tirent à nouveau la sonnette d'alarme,  relance le problème de la pollution par les PCB des eaux douces françaises qui a animé les passions au printemps 2008, et termine son écrit par ses mots :  « Et là encore, aux propos des pêcheurs, qui évoquent «un lac mort en dessous de 68 mètres de profondeur», s'oppose l'avis des élus, «qui ne peuvent pas laisser dire que le lac est en mauvaise santé.» Hier pourtant, les deux parties ont promis de se mettre très vite ensemble, autour d'une table. » http://www.ledauphine.com/annecy-le-lac-va-mal-les-p-cheurs-tirent-a-nouveau-la-sonnette-d-alarme-@/index.jspz?chaine=23&article=77265

 

La double contrainte, santé publique et économie touristique, est un problème que j'ai vu être exprimé par les élus locaux  qui ont accepté de me recevoir. S'y ajoute la pression de l'incroyable accélération des dégâts immédiats. Il est temps de regarder l'aspect du ciel, pour voir, croire et agir très vite, avant que l'extrême urgence nuise à toute action efficace.

 

Les  touristes céderont-ils encore longtemps  aux sirènes alléchantes du soleil blanc ou du cocon high-tech ?

Chaoahn semble annoncer que non : « Tout ceci ce sont des évocations personnelles à partir des photos, mais question tourisme, cela joue ! ;-) »

 

Les webcams des sites touristiques contribueront peut-être véritablement  à éveiller les consciences.

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 21:27

 

Webcam Val d'Isère, dimanche 23 novembre 2008 14h15

 

 

Le nombre et la qualité des webcams installées dans les stations de ski du monde entier  devraient  cet hiver permettre de choisir plus objectivement son paysage de vacances à la neige, ou tout simplement de rêver de neige si aucun départ n'est  envisagé.

 

Rien de plus facile pour une station de présenter à son gré les atouts de son domaine skiable sur le papier glacé des dépliants publicitaires. Dates des photos, retouches, montages, toutes les manipulations sont possibles pour proposer le produit correspondant à l'idéal du moment.

 

Maintenant la webcam existe, utilisable au quotidien par tout un chacun,  aussi bien par la mamie avide des progrès du dernier né de la famille, que par les ados ou les professionnels de multiples corps de métier. Tout ordinateur  neuf  l'intègre. Les décideurs de l'économie  du tourisme ne peuvent plus l'ignorer.

 

Quelques clics sur un site générique pour trouver la station envisagée. Encore quelques clics pour accéder aux images en direct et voilà, impossible de tricher sur la météo ou l'enneigement du moment.

 

Ces images immédiates ne sont  vraiment utiles que pour un départ imminent, pour le week-end de dernière minute, particulièrement en début et fin de saison, quand il y a doute sur la réalité de l'enneigement.

 

Leur but principal est de contribuer à la magie du rêve de vacances, à assouvir, pour quelques instants toujours renouvelés, la soif de grands espaces sensée tarauder le citadin.

 

La webcam la plus regardée est en fait celle de la station connue, car la magie du coin qu'on s'approprie est encore plus forte que le plaisir apporté par un zapping sur toutes les stations du monde. Station connue réellement ou de renom, ou par les souvenirs des amis, peu importe, l'important se trouve dans ce sentiment de partager en direct, mentalement ou lors de discussions impromptues,  une étincelle de la vie de ce petit bout de nature, de la vie de ce monde à part qu'est une station de loisirs.

 

La belle objectivité émise au travers du justement nommé objectif de la caméra ne sert la plupart du temps qu'à alimenter notre subjectivité. Et le reste du site de la station peut alors rivaliser d'ingéniosité avec le support papier pour vanter les mérites attendus par le consommateur.

 

Pourtant, ces petits yeux artificiels disséminés sur toute la terre pourraient, si l'humain se montrait aussi sensible  à son environnement qu'il ne le dit,  être les révélateurs de ce qui se passe réellement et maintenant dans le ciel de nos montagnes aussi bien que dans le ciel des autres stations de ski du monde.

 

Faites l'expérience et voyez. Choisissez une ou plusieurs stations par exemple par l'intermédiaire d'un des sites suivants :

http://www.infosski.com/

http://www.meteo-des-neiges.com/webcam-station.htm

http://www.ski-planet.com/webcams_stations_ski.html

http://www.skihoo.com/meteo/

 

ou en suivant ces liens :

webcam de Courchevel http://livecam.courchevel.com/   (pour le renom de cette station)

webcam des Saisies http://www.lessaisies.org/webcams/les_saisies.html  (goût personnel)

webcam de Val d'Isère http://www.valdisere.com/fr/pictoflash/webcam/webcam.php (accueillera  les championnats du monde de ski alpin du 2 au 15 février 2009)

webcam d'Annecy http://www.webcam-ski.com/webcams/interfaces/annecy/interface.php?r=panoramique&pk_pano=6768  (ville candidate aux jeux olympiques d'hiver de 2018)

 

Bien sûr prenez le temps de rêver mais n'oubliez pas, souventes fois, de regarder le ciel et de noter, comme un trésor, si vous en trouvez encore, les jours où le ciel a été bleu et entièrement dégagé toute la journée, et la neige étincelante de la lumière d'un soleil d'or.

 

 

Aujourd'hui, dimanche 23 novembre 2008

 

 

Webcam, Courchevel, 13h

 

Webcam, Courchevel, 14h

 

Webcam, Courchevel, 16h15  

 

 

Webcam1, Les Saisies, 9h, 12h et 17h

 

 

 

Webcam, Lac d'Annecy

 

Le soleil blanc, abondamment mis en avant par les publicités des stations de ski, le soleil blanc, avec ses rayons bien matérialisés, omniprésent sur les images de soleil saisies par les webcams n’est pas de bon augure. Il est un des signes tangibles du trop d'humidité résultant du trafic aérien démesuré. Les nuages de culture, organisés en cordons avionneux en sont un autre. Tout cela laisse présager d’un hiver fort peu agréable.

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 21:31

Jeudi 6 novembre 2008, en face de la gare d'Aix-les-Bains, midi


Depuis tôt ce matin, tout est prêt pour achever le tournage du film   "Le dernier pour la route" http://www.cinefil.com/film/le-dernier-pour-la-route tiré du livre Hervé Chabalier "Le dernier pour la route - Chronique d'un divorce avec l'alcool".
Ces séquences, les dernières tournées, correspondront aux premières minutes du film dont la sortie est prévue dans le courant du 2ème trimestre 2009.

La scène se passe au bar "Le Pavillon" rebaptisé "L'orient express"


Le Dauphiné libéré a fait écho, aujourd'hui 8 novembre 2008, des détails de ce tournage :
http://www.ledauphine.com/cinema-le-dernier-pour-la-route-en-tournage-a-aix-les-bains-francois-cluzet-en-journaliste-alcoolique-@/index.jspz?chaine=26&article=70525


Dans un film, seul l'effet compte et pour se faire on n'hésite pas à jouer avec toutes les réalités et particulièrement la lumière. Le but est ici d'échapper aux ombres parasites ou disgracieuses.

Lumières blanches à travers surfaces dépolies


Lumières blanches à travers surfaces dépolies.
Elles sont bien deux, une lumière artificielle et l'autre provoquée par l'homme, une surface dépolie fabriquée par l'homme et l'autre provoquée par l'usage abusif de l'avion, sans se soucier des conséquences sur l'environnement, la vie, les économies.



A quelques pas de là, à l'angle de la rue, une belle vue sur le Revard.


Le Revard tout comme le Mont-Blanc est désormais accompagné par tous les temps d'un nuage d'un nouveau genre. Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc

Quand le ciel parait bleu,
pour savoir si vous êtes
en terre d'Avionie, regardez
l'ombre.
Est-elle nette ou floue?



Au pied du Revard, les chevreuils grassouillets ne se soucient que de fuir l'approche du chasseur, du chercheur de champignon, du loup ou de tout ce qui y ressemble.

Fuite de chevreuils




L'appareil photo utilisé est fort modeste et les bêtes vives et rapides.
Mais l'oeil garde longtemps le clignotant blanc des queues qui se baissent et se lèvent au rythme des bonds de la fuite. Ce leurre permet de déstabiliser quelques instants un loup ou un chien et de porter l'attention plus au rable qu'à la tête ce qui suffit souvent au chevreuil ou au lapin pour gagner la seconde qui leur sauvera la vie.

Avec le soleil blanc jamais ces queues blanches n'ont été aussi visibles et efficaces.

Le jour blanc naturel est bien connu des skieurs qui en connaissent l'angoisse et les dangers.

Le soleil blanc provoqué par le trop d'avion en été ou automne atténue sournoisement les différences entre les zones d'ombres et les zones de lumière. Nous croyons voir, car souvent nous récitons ou projetons notre paysage. Mais en réalité cette lumière proche de celle des studios de cinéma ne permet pas à notre cerveau de synthétiser correctement le relief. C'est un peu comme si nous devenions tous borgnes.

Un faux pas en plaine ou en ville n'est pas catastrophique. En montagne la chute est vite mortelle. Elles furent très nombreuses cet été.


300 kms plus au sud, Aix-en-Provence


Tournage d'un spot publicitaire sur le cours Mirabeau


Au coeur de la Provence, l'humidité du trafic aérien rend visible sur les photos les rayons blanchis du soleil.


Au bas du cours Mirabeau, la célèbre fontaine de La Rotonde


Cascade d'eau et de rayons blancs



La Sainte-Victoire toute proche n'est pas non plus épargnée par le trafic aérien. Les paysages de 2009, année de Picasso à Vauvenargues, seront bien différents des paysages de 2006, année Cézanne à Aix-en-Provence. La Sainte-Victoire



Des centaines de milliers de touristes sont attendus, des millions pour Marseille, capitale européenne de la culture en 2013. La nature ne survivra pas longtemps à l'augmentation aveugle du trafic aérien.

La diminution de la sensation de relief n'est pas que dangereuse en montagne. Elle rend plus maladroits les gestes du quotidien, fait qu'on se heurte plus facilement contre les obstacles les plus variés et peut s'avérer très accidentogène pour la conduite de tous les véhicules: deux-roues, voitures, cars  ou camions mais aussi parapentes, montgolfières ou petits avions de tourisme.
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 20:58

Courriel adressé au courrier des lecteurs de La Provence le 26 juin 2007

 

2007, année 0 de la disparition du soleil

Bien sûr personne ne croira à ce titre et pourtant les colonnes de La Provence nous ont prévenus depuis l'automne dernier de l'ouverture de 11 lignes nouvelles à Marignane et le salon du Bourget vient de se terminer dans l'euphorie se glorifiant d'une augmentation prévisible du trafic aérien de 20 % d'ici à 2015. Seulement la nature n'est pas linéaire, elle se sature par seuil et l'un d'entre eux vient d'être franchi dans sa capacité à ne plus pouvoir dissiper les nuages créés par les échappements des avions. En toute objectivité prenez le temps au fil des jours de regarder le ciel, l'intensité et la couleur de la lumière le matin au lever, le soir au coucher, la forme des nuages par ciel bleu et même par temps gris. Combien de jours vraiment sans aucun nuage ? Et quand le ciel parait bleu, jugez de l'intensité de la netteté des contours des ombres au sol. Les effets sont encore minimes, mais quand même, en prenant le temps d'y réfléchir, vous vous êtes déjà rendu compte que le moral est sensible à cette lumière de plus en plus blafarde, les moments au bord des piscines sont moins agréables, l'envie de glaces moins forte... Il est temps de retrouver le soleil ici ou ailleurs. Cercle vicieux, car en allant ailleurs on y créera aussi du ciel blanc. Cielnature

 

Ce courrier n'avait pas été publié, sans doute paraissait-il trop incongru pour l'époque.

 


Octobre 2008


Le mp2, terminal low-cost de l’aéroport de Marseille Provence ouvre de nouvelles liaisons, saluées par la presse.

 

Rien n’arrête « le progrès » parait-il. Pourtant le vrai ciel bleu, si espéré des Parisiens  et aimé des Provençaux a bel et bien déjà disparu des cieux de La Sainte-Victoire .


De plus en plus souvent le ciel au-dessus d’Aix-en-Provence présente ces aspects :

Ciel de beau temps, rendu laiteux et zébré par le passage des avions en altitude.          27 octobre 2008 11h09



Cordon avionneux apparaissant bien en dessous de l'altitude de vol.                                 27 octobre 2008 16h45



Ciel avionneux par mauvais temps, mélange de nuages naturels et de nuages de culture (centrale électrique et passage des avions).                                                                                                                     28 octobre 2008 17h30       






De nouvelles ouvertures de lignes sont déjà programmées pour mars 2009.


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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 09:57

Automne

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux

Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne

Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s’en allant là-bas le paysan chantonne

Une chanson d’amour et d’infidélité

Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise

Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été

Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

Guillaume Apollinaire


Ca c'était le brouillard d'avant. C'était le brouillard qui aux premiers froids de la nuit reflétait la chaude respiration de la terre et des eaux calmes. Au petit matin, l'ouvrier ou l'écolier mêlaient à ce brouillard celui de leur chaude respiration de marcheurs.

Depuis la terre et les marais ont reculés pour faire place aux lotissements, au goudron des routes et aux zones commerciales et artisanales. C'est considéré comme un progrès pour la sécurité routière car au fur et à mesure de la forte diminution des brouillards au sol, les carambolages monstres de plusieurs dizaines de véhicules ont fortement régressé aussi.


Savoie, près de Chambéry, sous le Mont-Granier, mercredi 22 octobre 2008, 11h16

Actuellement un nouveau brouillard, tout en longueur, est en voie de nette apparition.

Un peu au-dessus de votre tête, il peut à tout moment descendre au sol et surprendre un promeneur, un montagnard ou un automobiliste. Cela aurait pu être le cas le dimanche 12 octobre 2008 à 6h30 du matin, lors du terrible accident sur l'A7 dans la Drôme à hauteur de Savasse. L'hebdomaire La Savoie relate ainsi les dires des enquêteurs : "Le Capitaine Chambeaudie reste prudent sur les circonstances de l'accident : "Les conditions climatiques étaient très particulières ce matin-là, car on nous a signalé quelques nappes de brouillard sur ce secteur. Mais le patrouilleur de l'ASF a assuré qu'il n'y en avait pas à l'endroit de l'accident"." 

nuages d'avion au sol = vrai faux brouillard = eau de culture

Lorsqu'on traverse un brouillard naturel, à pied, en cycle ou en voiture ou même à ski, l'eau ramassée par le déplacement s'accumule vite et mouille, habits, casque ou parebrise. On peut parcourir des kilomètres dans un brouillard avionneux en n'utilisant quasiment pas les essuie-glaces.


Selon où le couloir avionneux se pose l'effet peut être fort joli. La Savoyarde, ainsi coiffée ne ressemble-t-elle pas à un gateau nappé de Chantilly destiné à Gargantua lors de son passage en ces lieux,




Brume, Brouillard, Brouillardise
j’en ai fait ma gourmandise


Extrait de
http://www.
cyberpresse.cndp.fr
/agence/num25/
primaire/qcelnov.htm


vie des nuages



Lac du Bourget, plus grand lac naturel entièrement en France, actuellement réaménagé dans le cadre du "Projet  Grand Lac", lancé en 1999 par Michel Barnier alors président de conseil général de la Savoie et Jean-Pierre Vial, maire du Bourget du lac.

D'immenses roselières abritaient une faune généreuse à chaque bout du lac. Les brouillards y étaient épais et tenaces gênant toute circulation terrestre ou aérienne jusqu'en début d'après-midi pour laisser place ensuite à un soleil radieux et bienfaisant.

Aujourd'hui les timides brouillards au sol ne gênent ni le trafic quotidien des voitures entre Aix et Chambéry, ni les activités universitaires ou liées aux industries de pointe qui ont remplacé les roseaux sur le site de Technolac. Ils n'ont pas retardé non plus l'atterissage, sur la piste du bout du lac, de l'avion présidentiel jeudi 23 octobre 2008 qui amenait Nicolas Sarkozy pour son discours sur la crise économique prévu à Annecy.
"S'il n'a pas atterri directement à l'aéroport d'Annecy-Meythet, ce n'était pas à cause du brouillard qui flottait hier en début de matinée sur les deux Savoie, mais simplement en raison de la longueur de la piste d'atterrissage. Un A 319 n'aurait pas pu techniquement atterrir sur une piste telle que celle d'Annecy."http://www.ledauphine.com/nicolas-sarkozy-en-deplacement-hier-a-annecy-l-airbus-du-president-s-est-pose-a-voglans-@/index.jspz?chaine=26&article=66192


Lac du Bourget, Petit Port, vue vers Annecy,vendredi 24 octobre 2008, 13h42. le brouillard de culture du matin est dissipé bien que la lumière soit pâlie et qu'on puisse apercevoir deux minces couloirs avionneux en travers de la vallée.

Le poète Lamartine a aimé et loué ce lac dans la douleur de l'absence d'Elvire, sa bien-aimée.

...
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
...
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.


Lac du Bourget, Petit Port, vue vers Chambéry, vendredi 24 octobre 2008, 13h44. Le brouillard de culture du matin subsiste encore un peu. Le rayon du soleil en est rendu visible sur la photo. Sa lumière est aussi blanche qu'un rayon de lune.

Qu'adviendra-t-il cet hiver 2008-2009 et durant les années à venir si le trafic aérien continue d'augmenter?



Mer de nuages d'un nouveau genre

Jeudi 22 octobre 2008, le soleil n'a pas égayé Annecy lors de la présence de Nicolas Sarkozy, Bernard Accoyer, Christine Lagarde, Luc Châtel, Hervé Novelli et Eric Besson.
Une mer de nuages armée de cordons avionneux a plafonné le ciel toute la journée.


Un peu plus haut, juste après le célèbre site de Morette, lieu commémoratif de la Résistance, choisi par Nicolas Sarkozy comme lieu privilégié de recueillement personnel, à l'entrée de Thônes, un cordon avionneux s'est glissé sous la mer de nuages.

 


Le plafond est au-dessus de la station de La Clusaz.



Le col des Aravis, 1486m est encore dans l'épaisseur de la mer de nuages.
 

Habituellement, les mers de nuages ne restent toute la journée que quand le temps est plus froid que ce 23 octobre 2008.

Au-dessus d'une mer de nuages le ciel est parfaitement bleu et éclaire la surface moutonneuse de la blanche couverture nuageuse. Ce spectacle procure une des joies indicibles de la montagne.

Quand la mer de nuages est haut placée, s'agite sous un ciel qui commence à s'encombrer, la neige est proche.

Caspar David Friedric, "Voyageur contemplant une mer de nuages"














Le ciel était bien bleu, mais pas entièrement.


La mer de nuages n'était pas cotonneuse mais beaucoup plus lisse comme une mer d'huile.







Et tout au fond le Mont-Blanc, avec sa nouvelle compagne toujours présente.

Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc





Ces jours-ci, la presse locale, avec beaucoup d'enthousiame, annonce la nouvelle extension du choix et du nombre de liaisons ainsi que l'augmentation du trafic aérien des aéroports de Genève, Lyon et Marseille.

L'homme se montre décidemment à la fois suicidaire et criminel ou pour le moins résolument aveugle et sourd.


Je serais curieux de connaître la composition excacte de ces nouvelles nappes de nuages, lisses dessus, armées de cordons avionneux dessous, aux gouttelettes minuscules et comme enrobées d'huile. Ces nappes, mélange de nuages naturels et de nuages de culture, à plus haute altitude, me semblent capables de désorganiser complètement le cycle normal de l'eau.
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 19:25

Y a plus de saisons !!!


Jamais cette remarque n'a été autant d'actualité.

Début octobre 2008, Météofrance, dans ses bulletins quotidiens, parle le plus naturellement du monde de "giboulées d'octobre", histoire sans doute de nous faire accepter insidieusement que les giboulées sont devenues la norme en octobre.

 

saison-giboulees.jpg

Provence, arc-en-ciel et giboulées sous cordon avionneux, lundi 6 octobre 2008 à 8h10

 

Les giboulées étaient habituellement des averses de neige ou de pluie apparaissant durant l’établissement du printemps.

 

 Y a plus de saisons, sous les cordons avionneux, les giboulées peuvent se produire tous les mois de l'année. Cordons avionneux, pires que les chemtrails, exemples en Camargue 

 



Mercredi 8 octobre 2008, Aix-les-Bains, ville thermale et touristique de Savoie


 
La rentrée scolaire à peine terminée, au milieu du temps des vendanges, les employés municipaux installent les décorations de noël, 78 jours avant la date, y a vraiment plus de saisons.



Faut dire que cette année la sensation d'automne est précoce : beaucoup d'arbres ont déjà changé de couleur, depuis août pour certains et les feuilles jonchent le sol chaque matin malgré le travail incessant des balayeurs-souffleurs.
Le brouillard est présent lui aussi, mais curieusement plus en ville qu'au-dessus du lac.

On s'était habitué, bien que trouvant cela un peu tôt, à commencer l'approche de noël dès la toussaint, période où les feuilles tombaient avec les premiers vents froids.

Les feuilles sont déjà à terre. Alors pourquoi pas Noël en octobre?

Doit-on vraiment s'habituer à ce que le voile nuageux permanent créé par le passage incessant des avions, altère à ce point la lumière, que la photosynthèse ne fonctionne plus assez, conduisant arbres et plantes à souffrir, dépérir ou même mourir?








Ce coup-ci on peut le dire, l'homme a perdu la tête.

Il est hallucinant de constater cette espèce de fascination pour les cieux avionneux que l'on retrouve présents dans un nombre incroyable de publicités les plus diverses: ici par exemple sur l'affiche du festival Scénaristes en séries.

Perdre la tête à cause d'un ciel avionneux n'est d'ailleurs pas qu'une image. Cet été près d'Avignon, les enfants foudroyés sur le terrain de football de Thor, ont vraisemblablement été victimes d'un orage sévissant sous un couloir aérien trop important.

J'en ai alerté la gendarmerie et la mairie.

Orages avionneux : nouveaux orages à Risques Majeurs mi-technologiques, mi-naturels. Evitons la destruction des biens, la dévastation des récoltes, la mort d’innocents










Y a plus de saisons ici. Les vacances de Toussaint approchent. Prenons l'avion et allons chercher le soleil ailleurs.

Les publicités et articles sont nombreux pour nous inciter à retrouver le soleil, par exemple cet article du journal "Le monde" :
http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/10/partir-au-soleil-pour-la-toussaint_1105453_0.html 

En commentaire j'ai proposé que chaque voyageur regarde objectivement le ciel de ses vacances à la recherche d'un ciel encore nature à photographier, c'est-à-dire un espace au moins sans trace d'avion monstrueuse.

"Après un été guère lumineux, avec un automne où les feuilles tombent comme à une mi-novembre, on se dit, que loin, très loin on retrouvera enfin un vrai ciel bleu. Si vous avez trouvé le petit paradis sans nuage, envoyez-en une photo à Marine Picouët qu'elle puisse illustrer de façon plus alléchante un prochain article. Hélas, pratiquement partout dans le monde, vous vous retrouverez avec un ciel, comme affiché ici. D’autres cordons avionneux sur http://www.eauseccours.com/article-22306335.html "

Les giboulées étaient habituellement des averses de neige ou de pluie apparaissant durant l’établissement du printemps.

 

Y a plus de saisons, sous les cordons avionneux, les giboulées peuvent se produire tous les mois de l'année. Cordons avionneux, pires que les chemtrails, exemples en Camargue


Début octobre 2008, Météofrance, dans ses bulletins quotidiens, parle le plus naturellement du monde de "giboulées d'octobre", histoire sans doute de nous faire accepter insidieusement que les giboulées sont devenues la norme en octobre.



Les giboulées étaient habituellement des averses de neige ou de pluie apparaissant durant l’établissement du printemps.

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 14:18

Jour blanc sur une route à l'entrée d'Aix-en-Provence le 9 septembre 2008 à 9h24
 

C’est sûr Bruxelles veut bien faire. « Bruxelles » est devenu un raccourci, pratique bien que vague, pour  parler de tout ce qui se passe à Bruxelles concernant  l’Union Européenne.
Dans cet article Bruxelles signifie « La Commission Européenne, organisme garant de l’intérêt général des 27 pays de l’Union Européenne et siégeant  dans le bâtiment nommé Berlaymont à Bruxelles».

 

Le 24 septembre 2008, une dizaine de jours avant le mondial de l’automobile qui se déroule actuellement à Paris,  La Commission Européenne a publié la décision IP/08/1394 consultable par le lien :  http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/08/1394&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en   et dont voici quelques extraits :

 

« Pour améliorer la sécurité routière, tous les véhicules neufs seront équipés d’un éclairage de jour à partir de 2011

La Commission européenne a décidé que, pour améliorer la sécurité routière, tous les nouveaux types de véhicules automobiles seraient équipés d’un éclairage de jour à partir de 2011. Il s’agit de feux spéciaux qui sont activés automatiquement lorsque le moteur est mis en marche. Ils améliorent considérablement la visibilité des véhicules pour les autres usagers et affichent une faible consommation d'énergie en comparaison des feux de croisement traditionnels. Dans les pays où l’éclairage de jour est déjà obligatoire, l’incidence sur la sécurité routière est jugée très positive. »

« Les études disponibles confirment que l’éclairage de jour est important pour la sécurité routière. »

« L'adoption obligatoire de l'éclairage de jour a fait l’objet de discussions avec des responsables de haut niveau des États membres, de l’industrie et d’organisations non gouvernementales (ONG) au sein du groupe de haut niveau CARS 21 («système réglementaire concurrentiel pour le secteur automobile au XXIe siècle») de la Commission et a été approuvée à l’unanimité. »

« L'éclairage de jour est activé automatiquement lorsque le moteur est mis en marche. Dans l’obscurité, le conducteur doit allumer les phares manuellement et l’éclairage de jour est désactivé automatiquement. »

 

 

Pour le moment et jusqu’au 6 février 2011 inclus, l’allumage de l’éclairage de jour au moyen généralement des feux destinés également à l’éclairage nocturne, est continument obligatoire au Danemark, en Finlande, Hongrie, Slovénie et Suède, uniquement sur l'IP5 au Portugal,  d'octobre à février en Pologne et sur les autoroutes et voies rapides d’Italie.  Il est recommandé en France et aux Pays-Bas.

 

Les motards semblent accepter cette décision car cet éclairage automobile obligatoire de jour, diffère du leur, et devrait ainsi continuer à permettre d’attirer l’attention des conducteurs automobiles sur l’arrivée d’une moto.



« Les études disponibles confirment que l’éclairage de jour est important pour la sécurité routière. »

 

Je serais curieux de savoir ce que comportent ces études et de qui elles émanent.

 

 

Force est de constater en cette année 2008 que les automobilistes européens, encore non concernés par la législation sur l’éclairage de jour, allument spontanément leurs codes de plus en plus tôt avant l’heure du coucher du soleil et les éteignent de plus en plus tard après le lever du soleil.

 

Le 2 juillet 2008, 18h02, au moment des jours les plus longs  de l’été, le Berlaymont lui-même est baigné par cette étrange lumière grise. 


La banderole déroulée sur toute la hauteur du bâtiment  participe à l’opération  « 
40ème anniversaire de l'union douanière européenne ».

Sur cette autre banderole, photographiée de plus près, on peut remarquer un soleil blanc et les traces des avions qui sont de plus en plus responsables de ce soleil blanc et de l’assombrissement global. 

 


Soleil blanc se reflétant sur un immeuble de Bruxelles, 2 juillet 2008, 16h02

 
Assombrissement global, quand passer à l'heure d'hiver?

Si une prise de conscience rapide et massive de ce phénomène ne se produit pas,

si une rapide réduction du trafic aérien n’est pas immédiatement  décidée et mise en place,

une prochaine décision de Bruxelles,  sera peut-être, pour le bien de tous, après consultation des études disponibles et de nombreuses discussions de hauts responsables des Etats membres,

l’obligation de l’éclairage public de jour dans toutes les villes de l’Union Européenne.

 


 

Je ne doute pas du sérieux du travail des législateurs, ni de leur envie d’œuvrer pour le bien de tous.

Ce que je constate depuis plus d’un an est que le service communication présent à tous les échelons des gouvernements s’est approprié le rôle de censeur et ne permet donc plus réellement aux responsables officiels de décider par eux-mêmes du bien fondé de telle ou telle information.

Mais quand les victimes de cet assombrissement demanderont réparation par le biais de procès très médiatiques nul doute qu’on verra dans la presse des phrases du genre « Ils ne pouvaient pas ne pas savoir. ». 


 

Quelles victimes une perte de la luminosité solaire peut-elle engendrer ?

La liste est hélas très longue, concerne toutes nos économies humaines autant que  la santé des plantes, des animaux et des hommes.


Une conséquence directe de cette baisse de luminosité est un refroidissement particulièrement sensible le soir et le matin .

L'hiver qui arrive ne devrait pas être dans le shéma des hivers habituels mais plutôt, tout comme l'été qui vient de se terminer, préfigurer le climat appelé à régir la vie sur l'Avionie, la terre que nous sommes en train de construire. Bienvenue en Avionie, la néoplanète où nous nous contraignons à vivre

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  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
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  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

cielnature

Ils savent

la cause principale unique et 
ses multiples conséquences
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