A partir du 15 avril 2008 sur le forum http://www.nourrirlemonde.org/
- Le ministère de l’agriculture et de la pêche,
- Le ministère des affaires étrangères et européennes
- L’agence française de développement et
- La Fondation pour l’Agriculture et la Ruralité dans le Monde
invitaient à faire part de nos expériences et de nos propositions afin de contribuer à la préparation de la conférence :
"Qui va nourrir le monde ? Vers des agricultures diverses et durables, moteurs du développement"
tenue le jeudi 3 juillet 2008 dans l’hémicycle du parlement européen à Bruxelles et organisée par La Présidence française du Conseil de l'Union européenne, en partenariat avec la Commission européenne et le Parlement européen sur une idée de Michel BARBIER, ministre français de l’agriculture et de la pêche.
J’ai participé sur le forum à la
Question N°6 - du 12 mai au 30 mai « Quelle régulation internationale pour concilier les intérêts des agriculteurs du monde ? »
et j’ai pu me rendre le 3 juillet à la conférence de Bruxelles.
Michel BARNIER, ministre français de l’agriculture et de la pêche ouvre la conférence et invite à :
« parler sans tabou, sans état d’âme et sans complexe »….
« Prenons le temps de comprendre, de nous comprendre… le temps d’agir est proche »
Erik ORSENNA, vice-président de FARM anime à son tour la tribune :
« Le réel revient et présente la facture »
J’ai participé à cette conférence et à ce forum avec le souci de faire passer le message : « Il est urgent d’accepter de créer rapidement une nouvelle branche de la climatologie, l’AVIOCLIMATOLOGIE, pour étudier les phénomènes météo apparus depuis que le trafic aérien mondial est devenu trop important, au-delà du seuil permettant à la nature d’absorber l’eau créée derrière les réacteurs.
Traiter ces problèmes encore méconnus ou ignorés nécessite de passer par un vocabulaire spécifique. Il sera alors plus facile de parler des conséquences néfastes pour toutes les formes actuelles de vie terrestre végétale, animale et humaine.
Name : FABRY Jacques www.eauseccours.com
Function : observateur de la nature, avioclimatologue
Nationality : France
Question : Peut-on envisager de créer rapidement une nouvelle branche de la climatologie, l’AVIOCLIMATOLOGIE, pour accepter de prendre conscience que l’humidité générée par le trafic aérien mondial est devenue si importante en des lieux du globe de plus en plus nombreux, mers comme terres, qu’elle entrave désormais suffisamment la circulation naturelle de l’eau atmosphérique et de la lumière pour provoquer des orages en ligne dévastateurs, des inondations, des brouillards aussi bien que des sécheresses, incendies, fonte des glaces et par voies de conséquences entraîne l’épuisement des insectes, des plantes et l’affaiblissement du rendement des cultures ?
Questions that for reasons of time constraints could not be asked by the
conference moderator will be posted on www.parlonsagriculture.com
UE 2008 Thursday 3rd July 2008 European Parliament, Brussels
Jeudi 29 mai 2008 18h32
Forum "Qui va nourrir le monde?"
Participez au débat sur les trois questions de la deuxième session !
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***Impacts du changement climatique***
°°Résumé
Jacques FABRY se présente et contribue à la question 6 concernant le rôle des Etats. Il lie les débats en cours au changement climatique dont il attribue une cause majeure au trafic aérien intense. Dans ce sens, plutôt que de pallier aux conséquences, ce que seuls les pays riches peuvent faire, le rôle des Etats serait de se confronter à la cause et donc réguler le transport aérien avant que les dommages sur l’environnement ne soient irréparables.°°°
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Présentation
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Jacques FABRY, 56 ans, observateur de la nature indépendant, porte-parole de la terre, de la neige, des plantes, des bestioles, des animaux, de la vie silencieuse aquatique et terrestre, et des gens sans étiquettes auprès des élus et autres décideurs, auteur du blog www.eauseccours.com.
Toute grande époque, toute grande nation, toute grande civilisation a eu besoin d’éclaireurs, de précurseurs même si au début ces personnages sont très dérangeants de l’ordre établi. Depuis plus d’un an, j’observe, écoute, photographie, analyse, comprends et tente d’expliquer le changement climatique et ses conséquences ici et maintenant. La conclusion principale est que nous ne sommes pas dans le cadre d’un dérèglement climatique, face à un climatiseur mal réglé provoquant plus de chaleur ici, moins d’humidité là. Le trop d’avions en circulation a provoqué, en des cieux toujours plus nombreux, une sursaturation de l’atmosphère en eau. La composition et la direction de la lumière sont altérées. Nous commençons à vivre sur une planète tout à fait différente en raison des impacts des avions. La vie terrestre essaie de s’adapter avec ses règles habituelles et ne parvient véritablement qu’à s’épuiser. La biodiversité disparaît, la famine guette l’humanité.
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Question 6 : Quelle régulation internationale pour concilier les intérêts des agriculteurs du monde ?
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« Quelles sont les fonctions auxquelles les Etats devraient se consacrer en priorité ? »
Il me semble, pour reprendre une expression employée par l’Education Nationale française, que le rôle de l’Etat est de recentrer ses actions sur les fondamentaux. Pour l’agriculture et la vie terrestre un fondamental essentiel est la libre circulation de l’eau. Nul propriétaire près d’une source ne peut être autorisé à détourner l’eau d’un fleuve sans penser à la population ou aux autres peuples en aval. La gestion globale de l’eau est du devoir des Etats.
L’humanité du 21ème siècle, les Etats, ont à résoudre un problème devenu d’une extrême urgence : permettre à tout territoire terrestre de recevoir la qualité et la quantité de soleil et de précipitations que la nature sans entrave est en mesure d’apporter.
Actuellement le développement anarchique et inconscient du transport aérien a atteint une telle ampleur qu’il perturbe le cycle normal de l’eau et la quantité et la qualité de la lumière, mettant ainsi en péril nombre de cultures dans le monde. Les pays sans flotte aérienne conséquente sont victimes innocentes des couloirs aériens. Les pays source de trop de trafic aérien sont les pays les plus riches et pour le moment ils comptent sur leur richesse pour pallier aux problèmes que présentent les plantes perturbées par le changement de leur apport en eau et lumière.
A terme, tous les peuples seront égaux en problèmes sur la Terre transformée par les impacts du trafic aérien et il convient aux Etats d’agir bien avant que la rareté du pétrole cloue les avions au sol. Si la fonte des glaciers est devenue trop importante, le cycle normal de l’eau et des vents ne se rétablira pas même si l’ensoleillement pourrait être revenu.