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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 09:38

Disparition ou prolifération des sales bêtes : abeilles, criquets, cigales, mouches, moustiques, guêpes, grillons, doryphores, tigres du platane, mineuse du marronnier, papillons, toutes ces bêbêtes sympathiques, agaçantes ou répugnantes s’adaptent  au climat de l’Avionie sans se soucier d’être classées utiles ou nuisibles.

Le néoclimat que nous subissons désormais pratiquement tous, généré par le trafic aérien devenu trop important, se caractérise principalement par une humidité relative importante et une lumière altérée et multidirectionnelle.

Les insectes sont particulièrement sensibles à ces modifications du climat.

Abeilles : Imaginez que vous deviez en permanence skier par jour blanc ou rouler avec, droit dans les yeux, le halo du soleil à peine au-dessus de l’horizon. Très vite vous ralentissez, peinez, puis vous arrêtez en attendant des conditions meilleures. Si vous le pouvez, pour progresser  vous cherchez le repère d’obstacles ou de zones d’ombres. Sinon vous vous perdez ou mourrez d’épuisement, c’est ce qui arrive aux abeilles domestiques ou sauvages. S’il vous reste des forces vous pouvez tenter la fuite collective, l’exode. Les abeilles font de même et n’ont jamais tant essaimé que ce printemps dernier, provoquant même de nombreux accidents.


Une abeille attirée par l'odeur du lilas arrive à tire d'ailes pour butiner, s'affaire malgré le soleil blanc dans les yeux, tente de s'orienter pour repartir comme elle est venue. Mais finalement elle n'y parvient pas et ruse en partant à l'opposé pour suivre la zone d'ombre le long du mur au-dessus de la haie, puis elle traverse la route éblouissante dans sa partie descendante à l'arrière du personnage apercevable au bout de la haie et revient à sa ruche après un long détour, à moins qu'elle ne meure en route.











Quand on est en exil, il ne faut pas être difficile sur la terre d'accueil, la vie en ville peut présenter des avantages, un transformateur également.








Chaque petit point dans le ciel est une abeille. Elles ont même une planche d'envol comme dans une vraie ruche. 

Abeilles et guêpes s'épuisent aussi en s'efforçant de se reproduire plus qu'à l'ordinaire. En cas de difficulté, en attendant des jours meilleurs, la nature tente toujours de privilégier la survie de l'espèce à la survie de l'individu. Hélas, il n'est pas encore prévu que le nombre des avions diminue d'ici à l'été prochain.

 

Mouches: Les mouches dès leur naissance se trouvent elles aussi éblouies par le soleil blanc.

 

Celles qui parviennent à prendre leur envol se retrouvent principalement à l’intérieur des maisons ce qui peut faire croire à une année particulièrement propice aux mouches.

En fait au fil de l’été il y en a eu de moins en moins sur les animaux.

 
1er mai 2008 les mouches encore bien présentes fuient les parties du corps rendues trop brillantes par le soleil blanc.



28 mai 2008



3 septembre 2008



Moins de mouches, tant mieux pour la tranquillité des animaux.

 

Et tans pis pour le travail de décomposition !!!

 
Bouses et cadavres devraient être entièrement recouverts de mouches.

Beaucoup, pas beaucoup de mouches ? Les gens d'extérieurs savent qu'il y en a beaucoup moins ; les citadins trouvent souvent que une c'est beaucoup et qu'à partir de dix sur la tête d'un cheval, il faut appeler le vétérinaire, au cas où...

Cigales : Les cigales n’ont pas chanté tout l’été. Avez-vous remarqué comme leur chant était moins éclatant,  le rythme différent ? L’humidité qui règne sous les couloirs aériens est bonne pour la peau et les ongles mais imprègne et assouplit de trop le corps des cigales. Leurs larves sont désormais à l’abri pour plusieurs années sous terre. Ce délai permettra-t-il à l’homme de prendre conscience et d’agir ?


Criquets
 : Cette humidité gêne aussi le chant des criquets et les affament car l’herbe courte et raide qu’ils broient habituellement de leurs mandibules dans les champs fauchés et brulés par un soleil jaune éclatant est aujourd’hui plus verte et plus molle.  Les criquets muets ou presque, se raréfient. Tous les oiseaux qui s’engraissaient à leur dépend pour préparer l’hiver sont en danger.





Doryphores , tigres du platanes ou mineuses du marronnier : Les plus heureux de cette situation sont les insectes sédentaires qui naissent, mangent, se reproduisent et meurent sur la même plante et tant pis pour le développement  de cette plante ou de cet arbre.

 
Doryphores et larve sur plant de pomme de terre


Tigres du platane

Papillons : Les papillons qui se déplacent essentiellement à l’odeur, semblent apprécier l’effort fait pour moins faucher le bord des routes.

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 14:21


Lumière de Provence, lever de soleil derrière la Sainte-Victoire, lundi 8 septembre 2008 à 6h51


Quand passer à l’heure d’hiver ?

Le décalage de nos horloges et montres d’une heure au printemps et en automne a toujours été fortement décrié pour de multiples raisons. Le plus honnête serait de reconnaître que ce qui nous gêne surtout est l’incapacité que nous éprouvons à dire immédiatement, comme çà, à brûle pourpoint, sans réfléchir intensément, dans quel sens nous devons régler nos montres.

Gagner ou perdre une heure de sommeil, se rappeler des bonnes dates, choisir de régler ses montres le soir ou le matin, tourner les aiguilles dans un sens ou dans l’autre ou  retrouver sur quels boutons il faut appuyer, tout ça se révèle parfaitement fatiguant d’autant plus que c’est imposé sous prétexte d’économie d’énergie ou d’harmonie européenne. Nous ne sommes pas certains que l’économie d’énergie réalisée soit tangible et l’idée d’harmonie avec l’Europe n’est pas ressentie comme motivante. Alors bon gré, mal gré, tout en lisant les articles qui râlent à notre place nous mettons nos pendules à l’heure au moment imposé par notre caractère.

Heureusement la technologie actuelle fait que de plus en plus de montres, horloges et appareils se mettent à l’heure automatiquement. Et dès l’heure de notre JT ou feuilleton préféré, le calage sur la nouvelle heure est effectué.

Depuis 2002, le passage à l’heure d’hiver ne s’effectue non plus le dernier dimanche de septembre, c’est-à-dire  près de l’équinoxe d’automne, mais le dernier dimanche d’octobre.

Cette façon de faire s’est révélée tout à fait en accord avec le mode de vie de la civilisation des loisirs et des 35 heures.  Un mois supplémentaire pour flâner, profiter des terrasses des cafés ou de son activité sportive en extérieur le soir est fort apprécié et économiquement rentable. Les enfants jouissent de la possibilité de jeux en extérieur, les ouvriers peuvent achever nombre de  chantiers sans éclairage artificiel. La qualité de vie globale s’en trouve améliorée.

Et fin octobre quand nous commençons vraiment à ressentir que le jour tarde à se lever, quand le quotidien a repris ses droits sur les bonnes résolutions de conserver une activité physique après les vacances d’été, le passage à l’heure d’hiver  apparaît presque comme un soulagement.


Qu’en sera-t-il cet automne ?

 
 Lumière de Provence, lever du jour au-dessus de la Sainte-Victoire, mardi 9 septembre 2008 à 8h26

Le calendrier officiel est bien établi :

La Commission européenne a défini le calendrier fixant le début et la fin de la période d'heure d'été jusqu’à 2011 inclus (communications 2001/C 35/07 et 2006/C 61/02) :

Année

Passage à l'heure d'été

Passage à l'heure d'hiver

2008

30 mars
(à 2 heures du matin il sera 3 heures)

26 octobre
(à 3 heures du matin il sera 2 heures)

2009

29 mars
(à 2 heures du matin il sera 3 heures)

25 octobre
(à 3 heures du matin il sera 2 heures)

2010

28 mars
(à 2 heures du matin il sera 3 heures)

31 octobre
(à 3 heures du matin il sera 2 heures)

2011

27 mars
(à 2 heures du matin il sera 3 heures)

30 octobre
(à 3 heures du matin il sera 2 heures)

  (source : http://www.industrie.gouv.fr/energie/developp/econo/textes/se_heur.htm)

 

Mais la nature ne semble plus décidée à le suivre !!!

Prenez quelques instants pour évoquer à quelle heure, en cette première quinzaine de septembre, vous croisez des véhicules codes allumés le matin comme le soir, à quelle heure allumez-vous les lumières de votre intérieur ?

Ne se croirait-on pas déjà au moins à la mi-octobre ? Les activités de fin de journée d’été sont moins évidentes. Pour ceux qui ont la chance d’être près de la mer, des grands lacs, d’un simple plan d’eau ou de posséder une piscine, la spontanéité d’une trempette s’envole.

Déjà cet été ce manque de lumière, plus ou moins consciemment ressenti a perturbé la vente des piscines bien que la cause invoquée soit la récession économique. Les ventes de stores ont, elles aussi,  chuté (ÉCONOMIE, Chute des ventes de stores par la rédaction du Dauphiné Libéré le 05/09/08 http://www.ledauphine.com/index.jspz?article=51721 ).

Ceci n’est pas anecdotique, la quantité de lumière reçue quotidiennement au sol est en constante diminution depuis une bonne cinquantaine d’années, et beaucoup d’articles du net en parlent en tant que « assombrissement global ».

Cet assombrissement suit la courbe de l’augmentation du trafic aérien.

Progressif, il est passé jusqu’à présent sans véritablement gêner.

Mais depuis quelques mois, le trafic aérien est devenu trop important,  le seuil de saturation de l’atmosphère en eau est continuellement dépassé, la fraîcheur augmente autant que la sensation de chaleur moite, la fonte des glaces s’accélère, les nuits et les jours sont gris, la lumière perpétuellement automnale.

Cette année les vendeurs de jouets seront heureux, pour eux qui mettent désormais leurs rayons de Noël en place avant Toussaint, le passage à l’heure d’hiver, correspondra à l’éclairage idéal pour les premiers achats de cadeaux.

 

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 14:26
Lorsque l'athmosphère terrestre est complètement saturée en vapeur d'eau par un trop intense trafic aérien, le ciel attendu bleu devient gris comme du verre dépoli, ou, d'autres jours, le gris des cordons avionneux se voit en surimpression du gris des nuages naturels.

Aspect verre dépoli, ou verrière de serre




On pourrait avec un peu d'imagination se croire plutôt sous la mer et s'attendre à voir surgir des animaux marins




Le ciel gris avionneux peut apparaître boursoufflé, plus ou moins chaotique.



D'énormes cordons avionneux (nuages en ligne se formant non pas directement à la sortie des réacteurs mais bien plus bas en-dessous des couloirs aériens au trafic trop intense) peuvent se présenter :
en lignes parallèles,

parfois avec perpendiculaire,


à l'approche d'un aéroport (ici Marignane) ces cordons deviennent convergents.


Quelque soit son altitude un cordon avionneux peut être dangereux.
Sur cette photo des cordons avionneux donnent un aspect plissé au plafond de ciel gris. Souvent ils canalisent les nuages et  empêchent ainsi les pluies naturelles de tomber, favorisant la sécheresse. Ou à l'inverse leur propre humidité s'ajoute à celle des nuages naturels et les pluies sont alors trop abondantes.
A l'horizon, en regardant bien, on aperçoit un cordon avionneux qui enfle sur sa moitié gauche, ce qui peut provoquer un de ces violents orages de grêle avec foudre comme on en a tant vu cet été.
La partie droite de ce cordon, toute fine et jaunâtre, peut précipiter en pluie polluante, même sur les cultures bio : Chemtrails : pollution par les avions, c’est pas très bio !!!

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 11:33

Dans son édition  73A du mercredi 3 septembre 2008, alors que plusieurs départements de Rhône-Alpes ont été placés en vigilance orange concernant l’arrivée d’orages, Le Dauphiné Libéré publie un court article opposant les prévisions alarmistes des responsables météo de Chamonix (Haute-Savoie) aux prévisions plus rassurantes de la météo annoncées en Savoie, département voisin.

http://www.ledauphine.com/meteo-de-fortes-pluies-prevues-cette-nuit-orageux-mais-pas-de-panique-@/index.jspz?article=51212

article illustré d’une photo prise au-dessus de Grenoble (Isère), 6 ans auparavant !!!

http://www.ledauphine.com/quartiermistralagrenoble-@/index.jspz?photo=50228

 

Le soir même et une partie de la nuit je me suis trouvé roulant à petite vitesse, sous des pluies torrentielles sur l’A49 et l’A7, de Grenoble à Avignon. Les éclairs incessants, ne zébraient pas le ciel, mais plutôt le rayaient longuement horizontalement ou frappaient verticalement au sol.

 

Ce matin, vendredi 5 septembre 2008, paraît dans l’édition 74D du Dauphiné Libéré un article un peu plus long faisant le point, une fois l’absence de danger  passé sur cet excès de prudence opposant cette-fois l’avis du voisin suisse. Il en ressort que la météo Suisse travaille avec la synthèse de six sources d’information alors que Météo France semble se suffire à elle-même.

http://www.ledauphine.com/meteo-la-vigilance-orange-a-ete-levee-hier-apres-midi-pour-la-haute-savoie-elle-est-maintenue-dans-l-ain-jusqu-a-cet-apres-midi-pas-de-temp-te-juste-des-intemperies-@/index.jspz?chaine=23&article=51789

Cependant cet article renvoie à un autre http://www.ledauphine.com/marlioz-br/-abri-de-piscine-envole-et-arbres-arraches-@/index.jspz?article=51787  évoquant l’envol du couvercle d’une piscine privée et des meubles de jardin alentours sous l’effet des vents d’une mini tornade.

 


 

 

Il est aisé de se moquer des prévisionnistes ; sans doute est-il déjà plus opportun de croiser des informations que de se ne fier qu’à une seule source ; mais le plus inutile de tout est de raisonner sur des données fausses ou incomplètes.

 

Météofrance dans la nouvelle version de son site présente un dossier sur la formation et les caractéristiques des nuages orageux.
http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/dossiers/phenomenes/les_orages?page_id=2558
La photo située juste au-dessus de la description du « puissant cumulonimbus » est magnifique mais l’explication en est incomplète.

Oui, ces nuages « en forme d’enclume ou de panache ou de chevelure ébouriffée » peuvent se trouver dans la nature et être porteurs d’orages dévastateurs.

Exemple : approche de l'orage qui a éclaté au-dessus d'Annecy le 10 juin 2008

 


(Photos envoyées au Maire d'Annecy avec l'explication de leur cause humaine)

Ce qui n’est pas dit au-bas de la photo du dossier orage de Meteofrance c’est que ces nuages en lignes ne sont pas causés uniquement par les vents et la géographie des lieux. Ces cordons nuageux, de plus en plus nombreux et présents se forment au-dessous des couloirs aériens les plus importants. Ne pas en tenir compte fausse dès à présent et faussera de plus en plus les prévisions météo. Ne pas en tenir compte c’est s’exposer au foudroiement, bâtir ou cultiver dans des lieux qui seront sous peu ravagés voire anéantis.

La petite tornade qui a aspiré le couvercle de la piscine ne doit pas être prise à la légère, en Camargue, une piscine s’est ainsi vue vider de son eau. Il est prévu un important essor du trafic aérien. Une tornade de type de celle qui a touché dernièrement la commune de Hautmont est prochainement de plus en plus possible partout en France ou en Suisse.
tornades en hiver 
Orages avionneux, il est encore temps d’arrêter les dégâts et d’éviter de nouvelles victimes
Orages avionneux : nouveaux orages à Risques Majeurs mi-technologiques, mi-naturels. Evitons la destruction des biens, la dévastation des récoltes, la mort d’innocents


Il est indispensable de requalifier ces nuages en « aviocumulonimbus » et d’incorporer leur présence dans les ordinateurs des prévisionnistes, en un mot donner une reconnaissance, une existence à « l’ avioclimatologie ».
« Qui va nourrir le monde » dépend aussi d’une météo encore mal connue : l’AVIOCLIMATOLOGIE



Quelques aspects du ciel des Savoie juste avant l'alerte météo du 3 septembre 2008


1er septembre, en Savoie au-dessus d'Aiton, superposistion de plusieurs cordons avionneux


Au-dessus de Sallanches 31 août 2008


 Au-dessus de Sallanches 1er septembre 2008 16h55


Au-dessus de Sallanches 1er septembre 2008 17h57


 

Mercredi 3 septembre 2008,  Gérard Holtz et ses amis, ambassadeurs d’un Mont-Blanc sans traces autres que les pas des cordées, face au vent, renoncent et redescendent sagement sans atteindre  le sommet cette fois-ci.

Paru dans le Dauphiné Libéré, édition 74D du 04/09/2008 : http://www.ledauphine.com/montagne-le-vent-soufflait-trop-fort-au-sommet-du-mont-blanc-les-ambassadeurs-ont-fait-demi-tour-@/index.jspz?chaine=23&article=51519

 

Aspect du ciel la veille, la veille de la première étape de l’ascension, de Saint-Gervais-les-Bains au refuge du Goûter .

 

 

 

 

 
Le Mont-Blanc est encapuchonné, son cordon avionneux désormais quotidien a enflé et noirci.

 

   

 Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 10:22

Après des vacances d'été à l'ensoleillement ressenti en dessous des espérances, les professionnels du tourisme et les élus locaux appellent de leurs voeux un des ces mois de septembre à la lumière magique comme on en a encore les savoureux souvenirs.

Méteofrance a abondé dans ce sens pour les derniers jours d'août. Aujourd'hui, France inter, dans le bulletin du journal de 7 heures, annonçait que les Savoie resteraient sous le soleil.

Tous ces jours, le soleil a bien brillé, mais il faudra s'y habituer : avec une humidité relative en permanence supérieure à 50%, les cordons avionneux sont toujours présents sous les couloirs aériens devenus réellement trop importants, depuis ce printemps dans la région.

Les randonnées d'automne en seront gênées et l'hiver 2008-2009 gravement perturbé.

Dans une dissolution saturée, aucun ajout n'est possible. Les avions ont volé pendant des dizaines d'années sans causer trop de problèmes. Ce n'est plus le cas. Leurs actions sur l'eau et la lumière ne sont plus limitées à la sortie de leurs réacteurs, tout le ciel est humidifié et pâli, au sol fraîcheur, humidité et obscurcissement augmentent et les touristes n'apprécient guère.

Jeudi 28 août 2008 12h44
Le Mont-Blanc, en arrière plan à droite, vu du Val d'Arly. On aperçoit, émergeant de la vallée, la ligne nuageuse désormais devenue compagne quotidienne : Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc


Samedi 30 août 7h01
La voluptueuse sensation de la lumière de l'aurore est de beaucoup amoindrie.


15h30
Ciel bleu pâli par les avions. Compagne du pied du Mont-Blanc toujours présente.


19h05
Déjà le jour diminue, un énorme cordon avionneux barre la vallée


... et c'est pas mieux si l'on se retourne de 180° pour regarder du côté Savoie
(Pollution par les avions, c’est pas très bio !!! )




Dimanche 31 août 2008, 07h05, la radio annonce beau soleil.
Le cordon, avionneux, présent la veille au soir, a perdu de l'altitude durant la nuit, mais il est bien là, tout aussi raide. Les traces du jour s'allument au soleil levant.


11h09
66% d'humidité relative, le ciel ne peut être vraiment bleu et une précipitaion ici ou là devient possible à tout moment. Les touristes hésitent de plus en plus à partir en randonnée à la journée complète ou pour plusieurs jours.



Cette humidité, toujours présente, accélère la fonte des glaces au sommet du Mont-Blanc, dans la grotte creusée pour les touristes et qui vient de devoir fermer quelques jours ou sur la banquise (Ainsi fond, fond, fond, K2, banquise et Mont-Blanc  )
Dans les images de la banquise fondante, présentées hier sur TF1 dans Le JT de 20h, on pouvait voir, un ciel avionneux avec soleil blanc.

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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 08:15
Cet été, pour la première fois, de jour, comme de nuit, filets discrets ou monstres de raideur, flottant dans le ciel ou posés sur la mer ou le sol, les cordons avionneux ont marqué de leur présence le ciel de Camargue.
Un cordon avionneux se forme par condensation et accumulation d'humidité en dessous des couloirs aériens au trafic trop important. Le seuil de saturation de l'air en humidité est dépassé malgré la chaleur de l'été et le souffle du mistral.
Leur présence peut paraître anodine, voire même plaisante  en arrière plan des paysages.
Pourtant il est prudent de se montrer vigilant, ils peuvent enfler et provoquer des orages meurtriers et dévastateurs de foudre et de grêle. Et leur présence indique que le soleil ne brille pas suffisament pour permettre la croissance normale des plantes et arbres.

Voici une quinzaine de photos de ces cordons prises de mai à août 2008 aux Saintes-Maries-de-laMer et alentours et présentées chronologiquement;

Certainement vous avez aussi vu de ces lignes de nuages de culture sur votre lieu de vacances ou près de chez vous, l'Avionie est un pays qui a déjà conquis presque toute la Terre.

10 mai 2008 19h45



12 juillet 2008 22h38


20 juillet 2008 07h42


20 juillet 2008 20h34


21 juillet 2008 08h04


26 juillet 2008


30 juillet 2008


13 août 2008











18 août 10h54


18 août 2008


19 août 2008 06h27


20 août 2008 07h27


22 août 2008 11h25


22 août 2008 20h07


23 oaut 2008 15h50



autres exemples : http://fr.youtube.com/watch?v=PIqYpLKO6CU
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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 08:58

Où est le soleil ? Qui le masque ? Comment plantes, bêtes et hommes peuvent-ils s'adapter?

« François Fillon réunira à Matignon, le 18 août, les ministres en charge des affaires économiques, financières et des entreprises pour analyser les causes de la dégradation de la conjoncture économique internationale et pour identifier les réponses à apporter. » (http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/croissance_847/conjoncture_economique_internationale_francois_60807.html )

Demain, lundi 18 août 2008, se réuniront donc, outre Monsieur Fillon, premier ministre, les responsables suivants : Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget) et les secrétaires d'Etat Luc Chatel (Consommation), Laurent Wauquiez (Emploi), Anne-Marie Idrac (Commerce extérieur) et Hervé Novelli (PME) sont conviés à Matignon pour "analyser les causes" de la dégradation de la conjoncture internationale, et "identifier les réponses qui devront y être apportées". (http://actu.orange.fr/articles/politique/Reunion-d-urgence-lundi-a-Matignon-apres-le-recul-du-PIB-francais.html )

Leur mission : chercher à comprendre avant de prendre, ultérieurement, les mesures appropriées pour tenter de préserver le pays d’une récession économique.

18 août, une réunion d’urgence, pris sur le temps des vacances ministérielles, réunion qui se tiendra à trois jours seulement de la fin officielle de ces vacances prévue pour le 21 août.

Il est souhaitable que l’urgence de réfléchir aux causes d’une possible  dégradation durable des économies soit abordée avec la sérénité et le détachement que peuvent procurer des heures de vacances. L’esprit doit être libre, vacant pour tout percevoir, puis  regarder et comprendre et enfin accepter ce qui a été vu.

Sortir d’un imbroglio, dénouer un écheveau n’est pas comme trouver la place des pièces déjà découpées d’un puzzle ou identifier la stratégie du joueur d’échec  adverse.

« Le diable se cache dans les détails » dit un proverbe, un autre qu’il faut se méfier de  « l’arbre qui cache la forêt »

Les économies sont toutes liées, l’homme le sait, comme il sait qu’il n’est qu’un maillon de la chaîne écologique.

On peut, avec beaucoup de plaisir,  « blaguer » des heures comme dans les cafés de Provence, avoir des idées, les essayer, les mesurer aux autres, organiser des jeux et compétitions mais quand un danger mettant l’espèce en péril existe, il faut l’accepter, cesser tout jeu et unir ses forces.

 Alors que 80% de terriens sont déjà ou vont devenir citadins, et qu’ils font tout pour vivre dans des milieux uniformément tempérés, le soleil et l’eau, dans leurs états naturels restent indispensables, directement ou indirectement à toute manifestation de vie sur terre et aussi à toutes les économies.  Agriculture, tourisme, immobilier, transports, santé,… tout dépend de l’eau et du soleil. Les autres activités économiques ne sont que les outils de ces premières.

Vous n’avez pas pu ne pas vous en rendre compte, les avions ont masqué le ciel et bouleversent la circulation de l’eau autant que la qualité  et la quantité de  la lumière. Nos ministres oseront-ils aborder ce problème, qui s’il n’est pas  l’unique cause de tous les maux économiques, est réellement en passe d’en devenir l’une des plus importantes ?

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 09:29

brillance au soleil blanc
toits en tôle ou pentes enneigées brillent pareillement



K2, 2ème plus haut sommet du monde : Vendredi 1 août 2008, un bloc de glace se détache des pentes surplombant un passage étroit de l'itinéraire, le goulet «Bottleneck», et provoque la mort d'au moins 9 alpinistes de différentes nationalités.

Banquise : de nombreux articles annoncent que le pôle nord pourrait se montrer libre de glace dès cet été.

Mont-Blanc : Dimanche 3 août 2008, deux alpinistes, surpris par le ramollissement très important de la neige  se retrouvent coincés dans la descente de l'aiguille du Chardonnet, et seront évacués par l'hélicoptère du PGHM de Chamonix.

Le point commun entre ces événements géographiquement très éloignés les uns des autres est une fonte accélérée des neiges et glaces pourtant réputées éternelles.

Réchauffement climatique ? Et voilà l'affaire classée, c'est prévu, inéluctable, alors chercher plus avant serait un crime contre l'inertie humaine. Il est paradoxalement bien plus rassurant de constater que tout ce que les médias annoncent depuis des années se confirme de jour en jour. Nous mourrons tranquillement, à petit feu, et c'est parfait.

Dans le même ordre d'idée, il était tout à fait étonnant, de constater avec quelle rapidité et enthousiasme les médias ont relayé, détaillé, enrichi l'annonce de la première alerte à la canicule dans les Bouches du Rhône pour la journée d'hier, dimanche 3 août 2008. A croire qu'une bonne partie de ces articles et documentaires étaient écrits de longue date, cette mini alerte de météo France étant le signal tant attendu pour publier.

Naturellement les glaces et neiges vierges étincèlent au soleil et ne subissent finalement que très peu son rayonnement.

Une cause de l'accélération de la fonte peut être la salissure de ces espaces par vents de sable, poussières volcaniques ou d'origine humaine. Les Savoyards et autres montagnards pressés de voir fondre la neige au printemps répandent cendre ou purin pour noircir la neige et accélérer ainsi la fonte.

La chaleur écrasante ressentie ces jours-ci, quelques heures en milieu de journée, à Chamonix ou dans le sud de la France, est plus liée au taux d'humidité anormalement élevé qu'au maximum de température, très habituel pour un mois d'août.

La neige et la glace ont une très grande affinité pour cette chaleur humide partout dans le monde. Leurs surfaces semblent se vitrifier, ne scintillent plus mais brillent uniformément. La neige transformée ne porte plus, rendant tout déplacement impossible ou très dangereux ; la chaleur humide pénètre jusqu'au sol provoquant chute de glace et avalanches. La fonte est considérablement accélérée.

Cette humidité ambiante blanchit le soleil, pâlit le ciel et pour un œil attentif change la tonalité de toutes les couleurs.

Ces gouttelettes en suspension dans l'air peuvent apparaître sur les clichés des vacances sous forme de rayons solaires larges et blancs. Les reflets du soleil, très larges sont omniprésents : sur le crâne des chauves, les files de voitures, les vitres des immeubles, les toits de tôle, le goudron des routes...

Le soleil humide brûle plus que de coutume, la nuit tombe plus vite, grise et plus fraîche qu'attendue.

Vous êtes en Avionie, pays ou le trafic aérien est devenu trop important pour le milieu ambiant.

soleil blanc

aspect du soleil traversant l’humidité des traînées d’avion



 

rayons humides visibles au sol

certainement, ici ou là, sur une carte postale, vos clichés ou une photo de presse vous constaterez la présence de ces rayons

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 05:55


Vendredi 25 juillet 2008, un épais brouillard envahit la capitale de la Camargue et gêne les baigneurs et les plaisanciers.

Le lendemain matin, les brêves de comptoirs rapportent que le conducteur d'un hors-bord, trompé par ce brouillard, aurait blessé au bras un plongeur apnéiste, pourtant bien balisé et à l'intérieur de la zone limitée par les bouées de sécurité.

Les promeneurs du vendredi soir,  les commerçants tout comme les pêcheurs ou les plaisanciers, fatalistes, rendaient une entrée d'air maritime responsable de ce brouillard, tout en s'étonnant de sa rapidité d'apparition et de sa durée. Point de mouvement dans ce nuage qui a stagné plusieurs heures sur les Saintes-Maries.



Vu d'un peu loin la réalité paraît autre et rappelle étrangement les brouillards issus de l'accumulaiton de l'humidité descendue des couloirs aériens surfréquentés.

nuages d'avion au sol = vrai faux brouillard = eau de culture

vie des nuages



La première des photos ci-dessous est prise à une quinzaine de kilomètres des Saintes, au carrefour de la route d'Aigues-Mortes et de la route des Saintes, peu après le Pont de Sylvéreal.
Le ciel est bleu. En regardant attentivement à l'horizon on aperçoit deux cordons avionneux posés au sol : un blanc du milieu à gauche passant juste derrière le mas, et un plus foncé allant de gauche à droite. C'est le cordon de gauche qui se poursuit jusqu'aux Saintes et se prolonge en mer.






 



























Montagnards, automobilistes, plaisanciers, paisibles consommateurs en terrasse, personne n'est désormais à l'abri de ces brouillards inopinés.
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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 10:51

Les voleurs de ciel naturel frappent sans relâche et ils auraient tord de s’en priver.

La pureté du ciel du sud et sa lumière magique ont disparu. Les Comités Départementaux du Tourisme des Bouches-du-Rhône et du Gard en ont été prévenu dès la mi-décembre 2007.

Cela pour l’instant ne semble gêner personne, ni les touristes venus, suréquipés de matériel vidéo, s’extasier devant la beauté des levers et couchers de soleil ou rêver devant les formes suggestives des nuages, ni les professionnels du tourisme ou les journalistes locaux qui rivalisent de jolies phrases pour décrire la magnificence de ces moments.

La nouvelle apparence des levers et couchers de soleil, auréolés de couleurs surnaturelles, semblent plutôt rassurer les touristes, issus des 80% de citadins que comptent désormais la France. Ils peuvent enfin voir en vrai et photographier ces cieux fantastiques qui ont envahi les publicités, les clips des chanteurs et les films à grand spectacle.

ambiance western, 
 

cieux voilés,
 

brouillards automnaux ou  brumes bretonnes fin juillet au bord de la Méditerranée,
 

décors surréalistes comme dessinés par la main d’un peintre,
 

rien ne semble entraver l’envie qu’exprime le touriste de se ressourcer auprès des beautés de la nature. Il vit toute l’année en décor artificiel et par écrans interposés, quoi de plus normal en somme que la nature soit devenue conforme à son quotidien.

Ou peut-être a-t-il fait sienne cette pensée du yogi : « Pour vivre heureux, si tu ne peux avoir ce que tu aimes, aime ce que tu as !!! »

Dans le quotidien Le Midi libre du mardi 22 juillet 2008, page 3, rubrique « L’été couleur locale », dans un article signé C.R., et parlant des pêcheurs professionnels de poulpes, le journaliste décrit ainsi le soleil levant : « Tout de même, à voir cette lumière splendide qui vire du rouge au bleu, ce soleil qui affleure dans la baie au petit matin, …, on se dit que le spectacle est splendide. »

« ON SE DIT » que le spectacle est splendide !!!

Normalement on reste sans voix et on ressent tout simplement.

Nombre d’anciens doivent se retourner dans leur tombe, ils nous l’avaient pourtant bien dit : « A force de faire, avec tous ces avions ils vont nous détraquer le temps !!! »

C’est fin 2006, dans le sud de la France, que le seuil de saturation du ciel en avion a été franchi. Désormais tout avion supplémentaire ajoute à la perte du ciel naturel et au dérèglement climatique local. Il est urgent de redescendre au-dessous de ce seuil de saturation, car même si Jacques Faye,  Responsable de l’Information sur les Risques Majeurs au Ministère de l’Ecologie et du Développement, trouve plutôt joli le soleil blanc, les plantes les plus héliophiles et nombre de bestioles sont en train de dépérir tout autant que les marchands de glace ou les plagistes ou le moral des personnes les plus sensibles au manque de lumière solaire entière et authentique.

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Présentation

  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.

Il y a déjà trop d'avions

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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