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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 21:31

Jeudi 6 novembre 2008, en face de la gare d'Aix-les-Bains, midi


Depuis tôt ce matin, tout est prêt pour achever le tournage du film   "Le dernier pour la route" http://www.cinefil.com/film/le-dernier-pour-la-route tiré du livre Hervé Chabalier "Le dernier pour la route - Chronique d'un divorce avec l'alcool".
Ces séquences, les dernières tournées, correspondront aux premières minutes du film dont la sortie est prévue dans le courant du 2ème trimestre 2009.

La scène se passe au bar "Le Pavillon" rebaptisé "L'orient express"


Le Dauphiné libéré a fait écho, aujourd'hui 8 novembre 2008, des détails de ce tournage :
http://www.ledauphine.com/cinema-le-dernier-pour-la-route-en-tournage-a-aix-les-bains-francois-cluzet-en-journaliste-alcoolique-@/index.jspz?chaine=26&article=70525


Dans un film, seul l'effet compte et pour se faire on n'hésite pas à jouer avec toutes les réalités et particulièrement la lumière. Le but est ici d'échapper aux ombres parasites ou disgracieuses.

Lumières blanches à travers surfaces dépolies


Lumières blanches à travers surfaces dépolies.
Elles sont bien deux, une lumière artificielle et l'autre provoquée par l'homme, une surface dépolie fabriquée par l'homme et l'autre provoquée par l'usage abusif de l'avion, sans se soucier des conséquences sur l'environnement, la vie, les économies.



A quelques pas de là, à l'angle de la rue, une belle vue sur le Revard.


Le Revard tout comme le Mont-Blanc est désormais accompagné par tous les temps d'un nuage d'un nouveau genre. Vision d'automne, nouveau nuage typique du Mont-Blanc

Quand le ciel parait bleu,
pour savoir si vous êtes
en terre d'Avionie, regardez
l'ombre.
Est-elle nette ou floue?



Au pied du Revard, les chevreuils grassouillets ne se soucient que de fuir l'approche du chasseur, du chercheur de champignon, du loup ou de tout ce qui y ressemble.

Fuite de chevreuils




L'appareil photo utilisé est fort modeste et les bêtes vives et rapides.
Mais l'oeil garde longtemps le clignotant blanc des queues qui se baissent et se lèvent au rythme des bonds de la fuite. Ce leurre permet de déstabiliser quelques instants un loup ou un chien et de porter l'attention plus au rable qu'à la tête ce qui suffit souvent au chevreuil ou au lapin pour gagner la seconde qui leur sauvera la vie.

Avec le soleil blanc jamais ces queues blanches n'ont été aussi visibles et efficaces.

Le jour blanc naturel est bien connu des skieurs qui en connaissent l'angoisse et les dangers.

Le soleil blanc provoqué par le trop d'avion en été ou automne atténue sournoisement les différences entre les zones d'ombres et les zones de lumière. Nous croyons voir, car souvent nous récitons ou projetons notre paysage. Mais en réalité cette lumière proche de celle des studios de cinéma ne permet pas à notre cerveau de synthétiser correctement le relief. C'est un peu comme si nous devenions tous borgnes.

Un faux pas en plaine ou en ville n'est pas catastrophique. En montagne la chute est vite mortelle. Elles furent très nombreuses cet été.


300 kms plus au sud, Aix-en-Provence


Tournage d'un spot publicitaire sur le cours Mirabeau


Au coeur de la Provence, l'humidité du trafic aérien rend visible sur les photos les rayons blanchis du soleil.


Au bas du cours Mirabeau, la célèbre fontaine de La Rotonde


Cascade d'eau et de rayons blancs



La Sainte-Victoire toute proche n'est pas non plus épargnée par le trafic aérien. Les paysages de 2009, année de Picasso à Vauvenargues, seront bien différents des paysages de 2006, année Cézanne à Aix-en-Provence. La Sainte-Victoire



Des centaines de milliers de touristes sont attendus, des millions pour Marseille, capitale européenne de la culture en 2013. La nature ne survivra pas longtemps à l'augmentation aveugle du trafic aérien.

La diminution de la sensation de relief n'est pas que dangereuse en montagne. Elle rend plus maladroits les gestes du quotidien, fait qu'on se heurte plus facilement contre les obstacles les plus variés et peut s'avérer très accidentogène pour la conduite de tous les véhicules: deux-roues, voitures, cars  ou camions mais aussi parapentes, montgolfières ou petits avions de tourisme.
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  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
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Il y a déjà trop d'avions

Sur terre on ne touche pas impunément à l'eau et à la lumière.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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