Faire pleuvoir au Sahel grâce à l’iodure d’argent
Commentaire laissé par : coeur le 04/12/2008 à 14h23 suite à l'article De la baie de Talloires à Miyazaki Ocean Dome
Jetez un coup d'œil la dessus
http://www.africa.ucar.edu/documents/sahel%20april%2007/tuesday/Niang%20Senegal%20Rainfall%20Enhancemnent.pdf
Amitie
Iodure d’argent pour faire volontairement la pluie ou le beau temps par avion
Ensemencer les nuages de cristaux d’iodure d’argent est une technique qui était couramment utilisée en France au milieu du 20ème siècle pour faire précipiter précocement en eau ou grésil les nuages menaçant les cultures particulièrement sensibles à la grêle comme la vigne ou les arbres fruitiers.
Le paysan surveillait et protégeait farouchement sa terre. Le bruit de canonnade du tir des fusées paragrêle avertissait également l’ouvrier ou le citadin qui majoritairement alors à pied, vélo ou vélomoteur, avaient le temps de s’abriter ou de se couvrir avant les averses de pluie torrentielle qui s’en suivaient. Quelques fusées d’iodure d’argent avaient un effet polluant négligeable. On devait juste se méfier de la retombée des éclats du contenant, mais cela n’arrivait que sur des zones très peu fréquentées.
L’homme rêvait sans doute déjà d’être le maître de la pluie et du beau temps mais ses moyens techniques le remettaient à sa place d’humain.
Utiliser au 21ème siècle des avions pour faire pleuvoir en Afrique ou en Espagne grâce à l’iodure d’argent dans le but de tenter d’éviter une sécheresse peut sembler du même ordre d’idée et tout aussi louable. Il est humain de tout tenter pour se prémunir des effets d’une catastrophe naturelle prévisible avant qu’elle ne se produise.
Et il parait même évident d’extrapoler l’idée pour éviter les conséquences du climat sur la vie des hommes en toutes circonstances.
La Chine a jugé bon d’utiliser les avions pour précipiter les nuages avant qu’ils n’atteignent les lieux stratégiques des JO 2008 et ainsi préserver le confort des spectateurs.
La Russie n’hésite pas à tenter d’assurer le beau temps le 12 juin au-dessus de Moscou , jour de la fête de l’indépendance de la Russie, en ensemençant les nuages d’iodure d’argent et même de poudre de ciment depuis des avions cargo.
N’étant plus artisanales ces techniques d’ensemencement des nuages par avion risquent tôt ou tard de conduire à de graves conséquences par des pollutions résultant de la concentration des produits dans les eaux de ruissellement.
Faire involontairement la pluie ou le beau temps par avion
L’incroyable augmentation de l’importance des nuages provoqués par le trafic arien actuel soulève d’autres questions :
· Doit-on surveiller les cordons avionneux annonciateurs d’orages avionneux et tenter d’éviter la grêle dévastatrice qu’ils contiennent en créant un réseau de batteries paragrêle sous les couloirs aériens saturés en eau ?
· A-t-on osé regarder dans quelle mesure les nuages qui passent sans précipiter sur le Sahel, ceux présents sur les sites olympiques de Pékin ou ceux présents chaque année le 12 juin à Moscou sont des cordons avionneux issus du trafic aérien ?
· Alors que les nuages provoqués par les avions ne semblent pas avoir été pris en compte lors la réunion sur le climat qui vient de se tenir à Poznan en Pologne du 4 au 12 décembre 2008, les avionneurs, les politiques, les responsables des services météorologiques accepteront-ils de réaliser, avant la prochaine réunion internationale sur le climat prévue à Copenhague en 2009, que le réseau mondial des couloirs aériens modifie tout l’équilibre des cycles de l’eau locaux ou planétaires ?
Voiler le soleil par avion nuit gravement à l’économie des activités nautiques
Automne 2008 : la presse s’inquiète de la baisse des ventes de piscines privées et de bateaux de plaisance.
Les orages sont de plus en plus nombreux, l’humidité de l’air et au sol est quasi permanente, le soleil brûle à midi, la fraîcheur matinale est excessive et le soir la lumière disparaît trop vite alors qu’un courant d’air frais fort peu agréable descend du ciel.
Ce ne sont pas là les effets d’une mauvaise saison mais le début de la vie en Avionie (Bienvenue en Avionie, la néoplanète où nous nous contraignons à vivre . Beaucoup de piscines privées sont achetées pour le plaisir des adultes : commencer la journée par un petit déjeuner au bord du bassin, se détendre par quelques brasses en sortant du travail ou profiter de la vie entre amis à la tombée du jour.
Ces plaisirs là sont les plus directement menacés par l’altération du ciel bleu et de la météo en général.
Sur les plages de lacs ou mers, la luminosité est dérangeante, quelque soit l’heure du jour. Les baignades peuvent être agréables quand il ne pleut pas, mais les séjours sur la plage le sont beaucoup moins et le resteront tant que trop d’avions voleront.
Ce mal être induit par la météo morose a des conséquences économiques immédiates sur les baignades et la navigation de plaisance. La relation de cause à effet est donc plus facile à mettre en évidence que dans d’autres pans de l’économie. L’agriculture et le tourisme d’hiver, très sensibles au temps seront eux aussi parmi les premiers touchés. Mais la machine s’emballe, plus on se voile la face, plus la guerre civile est proche. Il est devenu préférable d’indemniser l’industrie aéronautique, le temps de laisser souffler un peu les autres. Et après bien sûr, il ne faudra pas faire l’impasse sur la nécessité que toute activité devienne raisonnable et durable, c’est-à-dire adaptée en quantité et qualité au lieu de son implantation.
Plage du Lido sur le lac du Bourget en Savoie
Un lieu fort apprécié durant le mois d’octobre, l’heure d’été permettant encore de goûter la saveur du soir et des eaux encore chaudes du lac.
Cet automne a été gâché par l'apparition de traînées d'avion croisées en fin de journée...
et la fraîcheur de l’air aussitôt associée
La lumière est devenue fade malgré le ciel encore bleu côté Revard hormis un couloir avionneux en formation.
Les gens se rhabillent et s'en vont, certains étaient à peine arrivés et repartent très frustrés de n'avoir pu assouvir le rêve de bien être qui les avait habité au travail. Peu encore osent penser que tant de nuages peuvent venir du trafic aérien. Cela augmentera très vite.
Une même lumière grisâtre était déjà présente cet été sur les plages de Méditerranée, mais à cette période de vacances, vraiment personne ne voulait la remarquer.
Début décembre 2008, juste avant le salon des piscines à Paris,
dans une zone artisanale du midi, où de nombreuses enseignes de vendeurs de piscines privées sont concentrées.
D'un côté, comme de l'autre de cette zone, le ciel est bleu...
mais malgré le vent, en double étage pointillé ou en long cordon,...
le passage des avions a laissé ses traces et indique que le printemps, l'été et l'automne 2009 seront encore moins agréables que ceux de 2008.
Les vendeurs et constructeurs de piscine ont du souci à se faire. Les professionnels de lutte contre les traces d'humidité, mousse sur les toitures, murs ou dallages des sols devraient se frotter les mains. Mais il est inévitable que les altérations de la lumière et les modifications des cycles de l'eau ne nuisent pas gravement à toutes les économies, à tous les aspects de la vie sur terre.