La croisière s'amuse, le Titanic coule et l'océan est trop grand pour un nageur solitaire. Que faire quand on est sur le bateau, témoin de la cause du proche naufrage et avec une grande envie de vivre?
Dans un premier temps on peut toujours essayer d'être "Lanceurs d'alerte".
Outre le barrage des intérêts financiers, le lanceur d'alerte se heurte au mental humain, devenu beaucoup trop lent et égocentrique pour agir efficacement face à la nouveauté. Pour décider, les humains ne considèrent plus qu'uniquement les idées, majoritaires de surcroit, et sont devenus trop souvent sourds et aveugles à la réalité des faits et des choses, c'est suicidaire.
Bien qu'un troupeau de chevaux sauvage soit très hiérarchisé pour la bonne marche de leur vie communautaire, chaque individu a conservé une mission personnelle indispensable à la survie de tous : le devoir d'alerte d'un danger imminent. Même un cheval de la plus basse caste ou un poulain sont reconnus comme interlocuteurs privilégiés s'ils ont vu venir un danger. Ils sont d'autant plus efficaces que souvent les chevaux de plus haut rang sont occupés à des conflits ou privilèges afférents à leurs rôles.
Un autre obstacle entre le lanceur d'alerte et le décideur est l'intermédiaire, celui qui filtre, selon sa conscience de l'important ou ses propres peurs, l'information à transmettre ou non, que ce soit à un chef de famille, à un chef d'état ou au maître du monde. Non informé un décideur peut se tromper en toute bonne foi ou devenir plus facilement un tyran.
_________________________________________________________________________________________
354 jours après ma première alerte qui avait alors été complètement occultée, quelques lignes de mes commentaires laissés sur www.laprovence.com ont été spontanément publiées dans le journal papier du samedi 14 juin 2008.
Mon premier essai d'alerte contre les conséquences du trop d'avion date du 26 juin 2007 et je l'ai reporté au bas de cet article :
Conséquences du dérèglement climatique prévu en Provence. Venue d'Hubert Reeves à Aix-en-Provence
A part cela, je reçois quand même beaucoup d'encouragements à continuer de la part des élus rencontrés ou d'autres décideurs, c'est déjà un premier pas.