

Ce taux n'est pas naturel, ni surnaturel, plutôt artificiellement et humainement augmenté, car une bonne partie de cette humidité provient de l'eau de culture créée par les moteurs des trop nombreux avions circulant en permanence au-dessus de nos têtes.
Cette humidité amène fraîcheur désagréable le soir et le matin, et chaleur moite tout aussi désagréable en milieu de journée. A la moindre occasion cette humidité excédante peut retomber sous forme de violents orages de pluies ou de grêles : des orages avionneux. Il est probable que l'orage survenu à Vienne, hier au soir mercredi 25 juin 2008, et qui a perturbé la retransmission télévisée de la demi-finale de l'euro de foot Allemagne Turquie était au moins en partie un de ces orages avionneux.
Même si vous ne vous promenez pas partout avec une petite station météo, des signes dans la nature montrent cette humidité ambiante.
Dès la tombée du jour, les escargots ravis peuvent se promener avec aise sur le goudron pourtant apparemment sec.

Les terribles épines des pyracanthas des haies du Sud, capables de crever un pneu ou rayer une carrosserie de voiture, sont devenus si molles qu'on peut les saisir à pleine main sans gant.

A certaines heures, des feuilles d'arbres comme celles des érables se couvrent de gouttes d'eau.
Les murs pâtissent de cette humidité permanente.


Allongé dans un lieu de rêve pour savourer le silence et les sons de la nature, de plus en plus souvent, à la place de savourer le chant des cigales ou des criquets, vous vous sentirez au coeur d'un vrombissement sourd, tenace et angoissant. L'humidité ambiante conduit beaucoup mieux que l'air sec le bruit des avions qui passent en tous sens haut dans le ciel.
Un tel taux d'humidité peut être à l'origine de l'incident survenu le mardi 24 juin 2008 au-dessus de Provins en Essonne lorsqu'un Rafale volant normalement dans son altitude autorisée a franchi le mur du son.
Incident abondamment relaté sur le net et dans la presse écrire comme cet article paru dans "Le Dauphiné Libéré".
