Où est le soleil ? Qui le masque ? Comment plantes, bêtes et hommes peuvent-ils s'adapter?
« François Fillon réunira à Matignon, le 18 août, les ministres en charge des affaires économiques, financières et des entreprises pour analyser les causes de la dégradation de la conjoncture économique internationale et pour identifier les réponses à apporter. » (http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/croissance_847/conjoncture_economique_internationale_francois_60807.html )
Demain, lundi 18 août 2008, se réuniront donc, outre Monsieur Fillon, premier ministre, les responsables suivants : Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget) et les secrétaires d'Etat Luc Chatel (Consommation), Laurent Wauquiez (Emploi), Anne-Marie Idrac (Commerce extérieur) et Hervé Novelli (PME) sont conviés à Matignon pour "analyser les causes" de la dégradation de la conjoncture internationale, et "identifier les réponses qui devront y être apportées". (http://actu.orange.fr/articles/politique/Reunion-d-urgence-lundi-a-Matignon-apres-le-recul-du-PIB-francais.html )
Leur mission : chercher à comprendre avant de prendre, ultérieurement, les mesures appropriées pour tenter de préserver le pays d’une récession économique.
18 août, une réunion d’urgence, pris sur le temps des vacances ministérielles, réunion qui se tiendra à trois jours seulement de la fin officielle de ces vacances prévue pour le 21 août.
Il est souhaitable que l’urgence de réfléchir aux causes d’une possible dégradation durable des économies soit abordée avec la sérénité et le détachement que peuvent procurer des heures de vacances. L’esprit doit être libre, vacant pour tout percevoir, puis regarder et comprendre et enfin accepter ce qui a été vu.
Sortir d’un imbroglio, dénouer un écheveau n’est pas comme trouver la place des pièces déjà découpées d’un puzzle ou identifier la stratégie du joueur d’échec adverse.
« Le diable se cache dans les détails » dit un proverbe, un autre qu’il faut se méfier de « l’arbre qui cache la forêt »
Les économies sont toutes liées, l’homme le sait, comme il sait qu’il n’est qu’un maillon de la chaîne écologique.
On peut, avec beaucoup de plaisir, « blaguer » des heures comme dans les cafés de Provence, avoir des idées, les essayer, les mesurer aux autres, organiser des jeux et compétitions mais quand un danger mettant l’espèce en péril existe, il faut l’accepter, cesser tout jeu et unir ses forces.
Alors que 80% de terriens sont déjà ou vont devenir citadins, et qu’ils font tout pour vivre dans des milieux uniformément tempérés, le soleil et l’eau, dans leurs états naturels restent indispensables, directement ou indirectement à toute manifestation de vie sur terre et aussi à toutes les économies. Agriculture, tourisme, immobilier, transports, santé,… tout dépend de l’eau et du soleil. Les autres activités économiques ne sont que les outils de ces premières.
Vous n’avez pas pu ne pas vous en rendre compte, les avions ont masqué le ciel et bouleversent la circulation de l’eau autant que la qualité et la quantité de la lumière. Nos ministres oseront-ils aborder ce problème, qui s’il n’est pas l’unique cause de tous les maux économiques, est réellement en passe d’en devenir l’une des plus importantes ?