Vendredi 25 juillet 2008, un épais brouillard envahit la capitale de la Camargue et gêne les baigneurs et les plaisanciers.
Le lendemain matin, les brêves de comptoirs rapportent que le conducteur d'un hors-bord, trompé par ce brouillard, aurait blessé au bras un plongeur apnéiste, pourtant bien balisé et à l'intérieur de la zone limitée par les bouées de sécurité.
Les promeneurs du vendredi soir, les commerçants tout comme les pêcheurs ou les plaisanciers, fatalistes, rendaient une entrée d'air maritime responsable de ce brouillard, tout en s'étonnant de sa rapidité d'apparition et de sa durée. Point de mouvement dans ce nuage qui a stagné plusieurs heures sur les Saintes-Maries.
Vu d'un peu loin la réalité paraît autre et rappelle étrangement les brouillards issus de l'accumulaiton de l'humidité descendue des couloirs aériens surfréquentés.
nuages d'avion au sol = vrai faux brouillard = eau de culture
vie des nuages
La première des photos ci-dessous est prise à une quinzaine de kilomètres des Saintes, au carrefour de la route d'Aigues-Mortes et de la route des Saintes, peu après le Pont de Sylvéreal.
Le ciel est bleu. En regardant attentivement à l'horizon on aperçoit deux cordons avionneux posés au sol : un blanc du milieu à gauche passant juste derrière le mas, et un plus foncé allant de gauche à droite. C'est le cordon de gauche qui se poursuit jusqu'aux Saintes et se prolonge en mer.
Montagnards, automobilistes, plaisanciers, paisibles consommateurs en terrasse, personne n'est désormais à l'abri de ces brouillards inopinés.