« Trop n’est pas assez ! » ce proverbe qui figurait déjà en 1842 dans le « Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales des autres langues » de Pierre-Marie Quitard convient à merveille au niveau d’inconscience collective qui conduit à une nouvelle augmentation de l’offre de trafic aérien en cet automne 2009.
Bien que les plus anciennes et plus grandes compagnies aériennes annoncent des pertes et des restructurations, l’aéroport de Marseille Marignane, ou celui de Genève par exemples, proclament fièrement l’augmentation du nombre de vols sur les destinations existantes et l’ouverture de nouvelles lignes pour ce mois d’octobre 2009 et pour l’hiver à venir.
Nicolas Hulot a vu les politiques rendre opérationnelle la taxe carbone, le WWF propose une simulation pour inciter à réduire « son empreinte écologique », le sommet de l’ONU sur le climat prévu en décembre à Copenhague approche inexorablement, les conférences, les articles, les débats, les initiatives sur le développement durable et l’avenir de la planète se multiplient tous azimuts,… et pendant ce temps la publicité propose des promotions de plus en plus surprenantes sur les tarifs aériens.
« Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » dit un autre proverbe, alors essayons de regarder et d’accepter de voir notre environnement tel qu’il est en ces premiers jours d’octobre 2009.
Réchauffement climatique, "Voir c’est croire" ou "Croire c’est voir"? 12 au 19 octobre, une semaine pour tenter de percevoir.
Aix-en-Provence, ville climatique
Soleil et ciel bleu de Provence derrière quadrillage et voile d'aviocirrus
Site exceptionnel... Vue imprenable
Vue sur la célèbre montagne de la Sainte-Victoire envahie par des aviocordes.
Nuages à gogo, nuages pour gogos
Soleil double et soleil triple pour une étrange lumière, cause de nombreux accidents encore jugés inexpliqués
Accidentologie : un nouvel éclairage
Les mouches aussi sont en difficulté, ce qui ne déplait pas aux chevaux qui ne voient que le plaisir immédiat.
Les criquets, encore présents, restent muets. Les guêpes n'envahissent plus les fruits au sol ni les pique-niqueurs.
Pour qu’Apimondia ne soit pas qu’un coup de dard dans l’eau
Chamonix-météo invite à se « faire une idée de l'évolution du ciel chamoniard au cours des trois dernières heures, de quart d'heure en quart d'heure ». http://www.chamonix-meteo.com/bul/metPreEveFr.php
Mais cette webcam permet beaucoup plus. Montage à la portée de tous d'un petit diaporama maison et l'on obtient une animation qui peut mettre en évidence l'humidité permanente amenée par le trafic aérien, humidité qui accèlére considérablement la vitesse de la fonte des glaciers ou de la banquise.
Trois yeux fixes plus tous les nôtres pour comprendre la fonte des glaces
Ciel avionneux
- lumière solaire altérée
- au premier plan une aviocorde très humide
- au centre une aviocorde très "chemtrail"
Aviocorde dans son apparence "chemtrail" : suies + irisations hydrocarburées
COTRA + CHEMTRAIL = SILLAGE DES AVIONS
Aujourd'hui, c’est une obligation autant qu'une évidence, les mécaniciens travaillent dans des garages ventilés.
Le trafic aérien est devenu si intense que même le mistral ne suffit plus à en disperser les rejets. Hydrocarbures, suies et nanoparticules métalliques pénètrent tout. Plantes, bêtes et gens sont épuisés ou en voie de l’être. L'oppression devient chronique. Les malaises sont plus fréquents.
Toute la vie sur terre dépend de la lumière solaire et des cycles naturels de l’eau.
En touchant à la libre circulation de la lumière solaire et de l’eau atmosphérique le trafic aérien démesuré bouleverse toute l’organisation terrestre. Jusqu’où ira ce délire ?
En attendant, Bienvenue en Avionie
La vie économique aussi est de près ou de loin liée à la météo et nécessite le retour à un ciel naturel.
Lune de miel ou lune de fiel pour Christine Lagarde et Xavier Giocanti