Samedi 19 mars 2016 les oiseaux chantent de bon matin sous le soleil de Provence, demain c’est le printemps, sur terre et en Avionie.
« Le bleu est la couleur qui domine en ce samedi matin » affirme Météo France dans le quotidien La Provence.
11h23 - Photo d’abeilles tout juste mortes, et deux arrêts sur images vidéo : abeille agonisante sur le dos, abeille gesticulant dans la poussière pour se relever.
Toutes ces abeilles citadines ont été désorientées sur leur trajet aller au lieu de butinage par une lumière anthropique inadaptée à leur anatomie visuelle.
12h04 – Les oiseaux se sont tus depuis longtemps et s’activent très peu voire somnolent. Une chauve-souris (arrêts sur images vidéo) se gave des insectes désorientés qui tentent tant bien que mal d’arriver jusqu’aux arbres en fleurs ou d’en repartir.
La désorientation des insectes ne se limite pas au seul trajet retour comme s’acharnent à nous le faire croire dans un consensus complice des centaines de publications scientifiques, de nombreuses pétitions, les grandes associations environnementales, l’UNAF et d’autres syndicats apicoles, le tout abondamment relayé par des médias peu critiques.
Mardi 15 mars 2016, un « rassemblement symbolique », contre les lobbyings de l’industrie chimique agricole, s’est tenu à Paris près de l’Assemblée Nationale pour tenter d’influencer le vote des députés en 2ème lecture à propos de l’article 51 quaterdecies du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.
Jean-Paul Chanteguet, Président de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, des députés tels Delphine Batho, Laurence Abeille, François de Rugy, Cécile Duflot ou Noël Mamère, quelques apiculteurs autour de Gérard Lanio président de l’UNAF, Allain Bougrain Dubourg de la LPO, ou Denis Voisin de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, ainsi que d’autres, se sont succédés au porte-voix devant les caméras des journalistes en tenant conjointement devant eux la banderole « Un monde sans néonicotinoïdes est possible. Un monde sans abeilles, NON ! »
Tous me connaissent et savent qu’ils se trompent sur l’efficacité d’une telle décision pour stopper la disparition massive des abeilles. J’étais présent à Paris ce jour-là et leur ai discrètement rappelé la véritable cause, visuelle, de la désorientation globale des abeilles dès leur sortie de la ruche et en tous lieux. J’ai pu montrer mes vidéos à Amélie Desrumaux, journaliste à France Net infos :
http://www.francenetinfos.com/mortalite-abeilles-faute-aux-avions-135326/
La désorientation par les yeux à facettes entraîne des vols en zigzag, moins rapides, moins loin, d’où un manque chronique de rendement.
La désorientation par les ocelles entraîne des chutes brutales, des traumatismes physique et nerveux, un épuisement d’où surmortalité en chemin et manque chronique de rendement.
Lors du scrutin n° 1257 en 3ème séance du 17/03/2016, l’Assemblée nationale a adopté (30 voix pour, 28 contre, 1 abstention, 1 réclamation*) l’interdiction de l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, y compris par semences enrobées, à partir du 1er septembre 2018.
Ce qui vous l’aurez compris ne réglera nullement le problème de la désorientation massive et globale des abeilles, ni leur surmortalité, ni leur manque de rendement.
Une étape législative pour bien comprendre l'étendue du problème, et ne pas gaspiller en simple communication verte de l’argent public, serait d’interdire tout nourrissement des abeilles installées en tant que "sentinelles de l'environnement" (les sirops utilisés sont à base de maïs, blé ou betteraves pour la plupart traités avec des néonicotinoïdes) et d’obliger l’indication exacte de la quantité de miel récolté et la date de chaque remplacement de reine au d'essaim.
*Mises au point (Sous réserve des dispositions de l'article 68, alinéa 4, du Règlement de l'Assemblée nationale).
Mme Maina Sage qui était présente au moment du scrutin ou qui avait délégué son droit de vote a fait savoir qu'elle avait voulu"voter contre".
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1257
Provence 19 mars 2016 - « Au fil des heures un voile de nuages d’altitude envahit le ciel, mais l’impression de beau temps perdure. Le mercure se montre généreux avec nous l’après-midi. », Météo France pour le quotidien La Provence.
Pas un mot sur la provenance de ce voile d’altitude, ni sur la présence des aviocordes. Suggestion de chaleureux bien-être qui ne correspond pas au ressenti sur le terrain : à la fois trop chaud et trop froid mais jamais vraiment bien.
Présentation subliminale des nuages surnuméraires :
Dès le tout début d’après-midi des fleurs ont commencé de se fermer, danger de famine pour les pollinisateurs des garrigues.
En lumière toujours plus éclipsée par l’augmentation du voile d’aviocirrus, les efforts volontaires ou les campagnes publicitaires pour amener à planter des graines mellifères dans les jardins, les bords de routes, en prairies fleuries, en grandes cultures intermédiaires, etc., n’obtiendront bientôt que des résultats de plus en plus décevants.
Remarque : L’iule, qui brille largement au soleil blanc, surnage dans l’eau d’un bassin où se noyaient en masse les abeilles en janvier 2013. L’apiculteur a insisté à l’automne 2013, installé des ruches neuves en 2014 et abandonné en 2015. Quel apiculteur peut espérer tenir longtemps en travaillant plus pour récolter moins ? Même question pour les abeilles.
Si les chenilles processionnaires se déplacent toujours plus fréquemment de jour, le danger que leurs poils venimeux représente pour les humains et les animaux ira croissant.
L’Aéroport Marseille Provence vient d’annoncer ses brillantes performances pour février 2016 : « + 8% : plus forte hausse de trafic passager depuis 40 mois, et record historique pour le fret ! »
La vigne, l’olivier, le blé pourront-il encore longtemps s’adapter à l’intensification de l’assombrissement global et aux dérèglements météo-climatiques imputables à l’eau produite dans la combustion du kérosène ou des autres hydrocarbures utilisés dans l’aviation ? Quid du tourisme avide de franc ensoleillement ?
Comment espérer une reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages sans au préalable débarrasser le ciel des nuages surnuméraires qui entravent la réception de la lumière solaire et perturbent le libre établissement des cycles de l’eau ?
NB: Une double solution technologique pour se débarrasser de ces nuages anthropiques est envisageable.