« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » Nouvel exemple de cette phrase écrite par Voltaire pour Candide, la joie sans retenue de Thomas Enders, le patron d’Airbus, et des responsables d’Air Asia suite à la signature d’une commande unique de 200 appareils, nouveau record de l’aéronautique civile. La presse ne tarit pas d’éloges sur les succès de cette 49ème édition du salon de l’aéronautique du Bourget, sur la valse des dizaines de milliards de dollars, sur la progression attendue de 5 à 7% l’an du trafic aérien mondial, sur les innovations technologiques à venir.
21 mai 2011, 09h12, dans la lumière crépusculaire d’une belle matinée de fin de printemps en Avionie, un intense trafic d’escargots et de cloportes sur un chemin de cailloux blancs en Camargue
On peut se demander si le cerveau humain est tellement supérieur à ceux du cloporte ou de l’escargot qui traversent un désert pour trouver de l’autre côté exactement la même chose qu’ils avaient sur place, à part peut-être éviter la consanguinité.
Le gris bleu est de plus en plus omniprésent. La situation s’est aggravée depuis le 16 avril 2009. http://www.eauseccours.com/article-30332968.html Cet été sera très critique. J’ai maintenu le contact avec la DGAC, les météorologues et climatologues officiels, les politiques mais aussi des scientifiques, des avionneurs,… mais rien ne bougera vraiment tant que la conscience collective n’aura pas suffisamment réalisée que les dépenses et manques à gagner consécutifs aux nuages de culture engendrés par le trafic aérien dépassent déjà les bénéfices attribués par courte vue à ce transport aérien décrété indispensable.
« Et alors quel est le prix de la couleur du ciel ? Comment est-ce qu’on peut indemniser les gens qui ne verront plus le bleu du ciel ? C’est une question assez vertigineuse que je livre à votre sagacité. » Stéphane Foucart, journaliste scientifique du journal Le Monde, ce vendredi 24 juin 2011 en parlant de la géo-ingénierie sur France Inter dans l’émission « La Tête au carré » animée par Mathieu Vidard
C’est arrivé progressivement, comme s’installe la cataracte sur un œil le ciel bleu a perdu sa limpidité. Cela a été signalé en août 2007 à Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’écologie. Le ciel avionneux a été photographié quotidiennement depuis le 1er janvier 2010 (déjà 539 jours). Le constat est sans appel : aujourd’hui il faut opérer, enlever le voile qui désorganise toute la vie terrestre. |
Claude Le Tallec de l’Onera (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales) intervenant sur France inter le lundi 20 juin 2011 dans l’émission d’Alain Bédouet « Le téléphone sonne », a évoqué quatre options pour l’avenir du trafic aérien :
1- Le « ciel sans limite »
2- Un durcissement des règles antipollution
3- Un « retour vers la terre » limitant l’avion aux urgences sécuritaires
4- Une double solution, « ciel sans limite » pour certaines régions et trafic régulé pour d’autres.
L’urgence absolue est de diminuer le trafic aérien jusqu’à disparition des aviocordes et des aviocirrus en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard pour le rétablissement des cycles de l’eau normaux. En agissant très vite le processus d’extinction des abeilles et de beaucoup d’autres pourrait être stoppé, de nombreuses vies seraient sauvées sur les routes. |
07/05/2011 http://www.eauseccours.com/article-des-meurtres-de-ben-laden-au-retour-du-ciel-bleu-73369871.html
Illusoire de penser que les voitures électriques suffiront à retrouver le bleu du ciel
La grande excuse des avionneurs est de clamer haut et fort que le trafic aérien ne représente que 2% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (13% de ceux issus des moyens de transports).
2%, valeur relative !!! Il serait plus honnête de dire en utilisant la valeur absolue : « Aujourd’hui nous émettons tant de mégatonnes de gaz à effet de serre. Ce chiffre n’augmentera plus car le trafic aérien n’augmentera que si nos moteurs et nos carburants deviennent moins polluants. »
REMARQUES : La vapeur d’eau issue des moteurs d’avion est la principale cause des dérèglements climatiques, il est donc vain d’imaginer un avion propulsé par un moteur à hydrogène.
Illusoire aussi de chercher à sauver les abeilles en parrainant une ruche ou plantant quelques fleurs, ni même en supprimant tous les pesticides et toutes les antennes téléphones. 09/11/2010 http://www.eauseccours.com/article-pliage-de-l-abeille-se-plier-en-quatre-pour-aider-les-abeilles-60644339.html
Quant aux réserves de pétrole accessibles, tant que la banquise ne sera pas toute fondue, elles diminuent beaucoup plus vite que l’homme n’accepte de le voir. Va-t-on vraiment laisser fondre la banquise ? Là aussi les rejets du trafic aérien en sont directement les premiers responsables.
Provence, 23 juin 2011, 21h06, crépuscule trop précoce pour une belle soirée d’été
L’omniprésence des conséquences du trafic aérien perturbera d’une façon ou d’une autre l’été qui commence. A qui en demander réparation ? |