J'ai toujours été fasciné par la détermination que montrent les escargots qui quittent leur haie florissante pour traverser l'océan de goudron d'une route. Qu'espèrent-ils trouver de l'autre côté? Est-ce pour fuir la consanguinité et favoriser ainsi la biodiversité ?
Pour ce ver de terre, la situation me semble autre. Dans le sud, la sécheresse est tenace, le sol durci.
Durant la nuit, il arrive que les traînées d'avions descendent du ciel et stagnent quelques heures sur le sol,
http://www.eauseccours.com/article-17776030.html.
Cette "eau de culture" finit alors par humidifier légèrement et très localement le sol (sur partie gauche de la photo, le sol apparaît ainsi plus foncé). Trompé par cette humidité, le ver de terre croit en l'arrivée d'une pluie bénéfique et sort à la recherche d'une terre plus meuble.
Il n'ira pas loin.
Nu comme un ver, misérable en plein désert, il favorisera, pour un court temps, la biodiversité des oiseaux.