« Qui va nourrir le monde ? » Vous trouverez la signification de cette phrase, dans son contexte, en suivant le lien http://www.nourrirlemonde.org/
La question qui me tourmente est :
Qui empêche le monde de se nourrir normalement?
Le monde ? C’est toute vie sur terre. Chaque maillon des chaînes alimentaires ne doit son existence, directement ou indirectement, qu’à la présence attendue de l’eau et de la lumière solaire.
Toucher à cet ordre des choses serait pure folie. La conscience aveuglée par son nombrilisme, par le culte du profit, l’homme a réussi à mettre à mal la circulation naturelle de l’eau et de la lumière. D’une manière très simple, en refusant de voir l’évidence. Un avion, haut dans le ciel, c’est discret et tellement pratique, c’est devenu le moteur de nombreuses économies mondiales. Alors tant pis s’il y a des petits désagréments de bruit, ou de pollution par les hydrocarbures, tant pis pour les émissions de C02 et d’eau, principaux gaz à effet de serre. L’homme se rassure en se préparant à s’adapter à un réchauffement climatique planétaire.
Le danger actuel, silencieux, pernicieux et immédiat n’est pas dans le réchauffement climatique.
Mon vœu le plus cher est que le début de la Présidence française du Conseil de l'Union au 1er juillet 2008 soit aussi le début de la prise de conscience mondiale de ce qui nous est vraiment arrivé :
Notre planète Terre est déjà devenue en partie, devient chaque jour un peu plus terre d'Avionie, pays où le seuil d’assimilation par l’air de l’eau créée par la propulsion des avions a été dépassé. En Avionie, l'atmosphère est fondamentalement différente. L’eau est désorganisée, la lumière dénaturée et plus uniformément répartie.
Les plantes s’épuisent en fleurissant plus que de coutume pour tenter une super production afin de mettre des semences en dormance en espérant prochainement des conditions meilleures pour la survie de l’espèce. Les insectes aveuglés errent, s’accouplent le plus rapidement possible, s’épuisent et meurent en espérant eux aussi de prochaines conditions meilleures pour la survie de l’espèce. Les vers de terre trompés par l’humidité nouvelle disparaissent.
La conférence internationale «Qui va nourrir le monde ? Vers des agricultures diverses et durables, moteurs du développement» qui se tiendra le 3 juillet 2008 au Parlement européen à Bruxelles ne pourra être réellement efficace que si elle permet de reconnaître l’existence de la planète Avionie que nous venons de créer. Aucune agriculture durable, aucun élevage terrestre ou aquatique habituels ne peuvent se développer normalement sous ciel avionneux.
Qui va nourrir notre monde ? Ceux-là même qui permettront de rendre à la multitude des formes de vie terrestre les conditions d’existence millénaires qui leur sont nécessaires. Et pour cela il faut impérativement et très rapidement réduire le nombre d’avions en vol.
En attendant les plantes les plus héliophiles souffrent dans le sud de la France.
Les feuillent des platanes jaunissent, celles des marronniers blanchissent, la garrigue rougit ou brunit...
Apparence des blés de Camargue à la mi-mai 2008
Foin du bord des routes
Vignes de Grans ou de Listel