Ce même dimanche sur la fenêtre d’Aix-en-Provence le miel des « Sentinelles de l’environnement », soignées par un apiculteur de l’UNAF, a été remplacé par un peu de « Miel récolté en France mis en pot par l’apiculteur ». Pas d’AOP ni d’IGP Provence demandées, pourtant ce miel provient de ruches à demeure dans la garrigue. L’apiculteur est un vieil homme solitaire aimant autant le vin que le miel. Bientôt des abeilles tombent brutalement sur le dos.
Se pourrait-il que le miel issu d’essaims contemplés quotidiennement par un apiculteur alcoolique provoque la désorientation des abeilles, les fassent tomber à la renverse et rouler au pied du pot ?
Subventions politiques face à la disparition massive des abeilles Sous la présidence de Nicolas Sarkozy le gouvernement de François Fillon a encouragé l’élevage des reines dans l’espoir de remplacer les essaims plus vite qu’ils ne meurent. Sous la présidence actuelle de François Hollande, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault encourage la formation professionnelle des apiculteurs pour tenter de remplacer ceux qui partent à la retraite, font faillite ou tout simplement se découragent. Est-il prévu une aide au recyclage et des indemnités financières pour ces nouveaux apiculteurs qui risquent bien sûr de tout perdre avec la disparition prévisible de leurs abeilles ? L’Union européenne vient de renouveler sa contribution financière « à la réalisation d’études volontaires de surveillance des disparitions de colonies d’abeilles dans certains États membres pour la saison 2013-2014 », décision d’exécution de la commission du 17 octobre 2013, signée Tonio BORG et parue au Journal officiel de l’Union européenne le 19.10.2013 L 279/67 à 71 Chiffres pour la France : 396 ruchers étudiés, 3 visites par rucher, 385 831 € pour les coûts directs (examens de laboratoire + visites d’échantillonnage et de surveillance), 26 991 € de frais généraux (7%), pour un coût total de 412 572 € subventionné à 70% par l’UE soit une contribution de 288 801 € (729 € par rucher étudié). |
La faute au mauvais temps La Considération 6 qui a conduit à la décision d’exécution de la commission européenne du 17 octobre 2013 stipule : « Il est important, dans ce type d’études, de disposer de données comparables sur les disparitions et de recueillir ces données durant des années différentes. Cela vaut particulièrement pour les études de surveillance des disparitions, car les conditions climatiques modifient grandement les résultats. Par conséquent, si ces études n’ont été réalisées que pour une seule année, les données ainsi recueillies sont partielles et ne permettent pas de tirer des conclusions ou d’observer l’évolution de ces disparitions. » De toute évidence la Commission européenne n’a pas encore accepté de réaliser que les changements climatiques actuels sont la cause principale de la disparition des abeilles. En conséquence la Commission européenne perd un temps précieux et gaspille de l’argent des contribuables en essayant de soigner des abeilles qui ne sont pas malades. La récolte de miel 2013 a été particulièrement médiocre en raison de mauvaises conditions météo pour les fleurs comme pour les abeilles. Les apiculteurs catastrophés des campagnes réclament des indemnités : http://alpes.france3.fr/2013/09/20/une-recolte-de-miel-calamiteuse-en-savoie-321909.html La plupart des apiculteurs des villes se félicitent de leur piètre récolte : http://www.ledauphine.com/savoie/2013/09/11/cet-ete-les-abeilles-municipales-ont-bien-produit |
Image de gauche, vendredi 11 octobre 2013, aviocorde recouvrant l’emblématique Dent du Chat qui domine le lac du Bourget, soleil géant derrière un imperceptible voile d’aviocirrus, impression de beau temps
Image de droite, jeudi 10 octobre 2013, aviocordes au-dessus du massif de Bauges et de sa réserve naturelle, voile d’aviocirrus un peu plus épais
Au centre image de ruches des Bauges au printemps avec en premier plan une abeille encore vivante les deux ailes collées sur la neige.
En bas, photo prise le 28/12/2012 depuis la sortie du tunnel du Chat, Aix-les-Bains entre le lac du Bourget et le Revard montagne des Bauges, aviocorde basse, épais voile d’aviocirrus.
Sur le site de la FNOSAD, en présentation du congrès une image d’Aix-les-Bains assez analogue, prise d’un peu plus haut, et dont le ciel présente aussi des nuages de culture provoqués par le libre rejet de l’eau produite dans la combustion du kérosène
Pour les participants du 41ème congrès de la FNOSAD le lundi 14 octobre 2013 était consacré à des visites touristiques aux alentours d’Aix-les-Bains.
Pour espérer retrouver suffisamment des périodes d’authentique beau temps si nécessaires aux fleurs et aux abeilles, mais aussi aux hommes et à toute l’organisation de la vie terrestre, il est en tout premier lieu absolument nécessaire de remarquer que le vrai ciel bleu a complétement disparu et d’oser en parler ouvertement.
Pour en savoir plus sur la désorientation des abeilles :
Culbutes d’abeilles
Abeilles, pesticides et pollinisation manuelle en Chine
Parlement européen
Vendre les abeilles de Chambéry et des Bauges
http://www.eauseccours.com/article-abeilles-a-vendre-106021118.html
Pour en savoir plus sur les nuages de culture qui ont envahi notre ciel :
La présence d’eau chimique au-dessus de nos têtes
Orages en long
http://www.eauseccours.com/article-orages-sans-cumulonimbus-orages-sous-aviocordes-119764297.html
Détermination officielle de la couverture nuageuse