A l’occasion de l’ouverture du sommet de Copenhague sur les changements climatiques, 56 journaux de 44 pays différents ont décidé, ce lundi 7 décembre 2009, de « parler d’une seule voix par le biais d’un éditorial commun ».
Louable intention exprimant un souci commun avec une vibrante émotion.
Il faut aller plus loin encore, par exemple oser une page blanche plusieurs jours de suite.
· Une page blanche pour oublier la certitude de devoir s’attaquer en tout premier lieu à l’excès de CO2.
· Une page blanche pour oublier la certitude du calendrier des catastrophes annoncées pour demain.
· Une page blanche pour oublier la certitude que les pays riches et tempérés sont peu en péril aujourd'hui.
Souvent le troupeau affolé, croyant se sauver d'un danger, saute la falaise ou s’emmêle dans les filets.
Le salut n’est ni dans l’agitation, mentale ou émotionnelle, ni dans l’indifférence.
· Une page blanche pour prendre le temps de se calmer, le temps de retirer le bandeau intellectuel qui nous masque la réalité du terrain.
· Une page blanche pour, durant un temps équivalent à la lecture de la page écrite sacrifiée, lever le nez, et regarder la forme des nuages, aujourd’hui, demain.
· Une page blanche pour réaliser que le changement climatique est déjà là, autour de moi, où que je sois. Partout sur la terre la lumière solaire, de plus en plus altérée, convient de moins en moins à l’explosion de la vie terrestre ; un voile de cirrus en surnombre et des nuages stationnaires, tout en longueur, encombrent le ciel et perturbent les cycles naturels de l’eau.
L’urgence absolue est de faire en sorte qu’au plus tard pour la réunion de l’ONU sur le climat à Bonn, en juin 2010, la terre et son ciel ne ressemblent plus au logo du sommet de Copenhague, Cop 15, qui peut évoquer ce que l’on vit sans encore le reconnaître : une planète complètement cachée par les nuages de culture provoqués par un trafic aérien démesuré. http://avidedesigner.com/?p=5792
Exemple, une caméra pour vérifier que le ciel vraiment bleu a disparu de Copenhague : http://www.cph.dk/CPH/UK/MAIN/Virtual+Airport/Web+cameras/Web+camera+3.htm
Aéroport de Copenhague lundi 7 décembre 2009, 14h14,
ciel gris blafard et lueur du soleil surdimensionnée.
Autres exemples dans le sud de la France, à Marseille, capitale européenne de la culture en 2013, et qui en oublie de préserver ce qui a été la principale source économique de la ville comme celle de toute la région PACA : un soleil jaune resplendissant dans un grand ciel bleu sans nuage et des nuits étoilées. http://www.infoclimat.fr/cartes/webcams.php?r=4
Quelque soit la météo du jour, aviocordes et aviocirrus, sont toujours présents.
27 juin 2009, impression de beau temps à Marseille, bleu du ciel pâli par les aviocirrus pratiquement invisibles autrement, présence d'aviocordes en arrière plan pouvant évoluer en violents orages de grêle en été et même en hiver
Chacun peut prendre une série de photos de son coin de ciel familier et me l’envoyer avec un petit commentaire à cielnature@voila.fr , je les joindrai toutes, une fois par mois, aux contacts que j’ai établis avec l’ONERC, Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique, et la DGAC, Direction Générale de l’Aviation Civile. Ils souhaitent d’autres yeux et d’autres mots que les miens pour se convaincre complètement de la réalité de la présence permanente à très large échelle des aviocordes et des aviocirrus, nuages de culture provoqués par l'excès de trafic aérien.
Je cherche aussi des témoignages de personnes ayant été gênées, à pied, en voiture ou en d’autres circonstances par l’étrange lumière et les curieux reflets irisés qui nous entourent en permanence et qui provoquent des contours d’ombres flous.