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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 11:19

Apimondia 2009, Montpellier, France, Avionie

 

Les chercheurs officiels et les acteurs d’Apimondia vont-ils rester encore longtemps aveugles à la cause de la disparition des abeilles qui pourtant s’opère au grand jour, sous leurs yeux ?

 

Plus de 500 scientifiques internationaux viennent de se réunir au Corum de Montpellier pour exposer leurs connaissances sur l’apiculture, les abeilles et leur mystérieuse disparition.


Mercredi 16 septembre 2009, 14h50 à 15h30

Koos Biesmeijer, Earth and Biosphere Institute, Biological Sciences, University of Leeds, UK

 

La question de l’influence de l’altération de la lumière solaire parvenant au sol sur la qualité du vol des abeilles est soulevée au micro. Il est suggéré de reprendre contact ultérieurement. Echange de coordonnées.

 

« L’habit ne fait pas le moine », pas plus que le scientifique. Et les ordinateurs, outils très récents dans le monde des sciences, n’ont encore que peu d’importance dans les trouvailles scientifiques réalisées dans l’histoire de l’humanité.

 

« Inutile de chercher midi à 14h » disait l’adage populaire. Sauf que, depuis l’existence de l’heure d’été, des hommes ont placé midi à 14h et croient plus à leurs idées qu’à la réalité.

 

Chaque petit trou dans la coque d’une barque se doit d’être réparé sous peine de couler si le trajet dure un peu trop longtemps. Ainsi chacune des multiples causes ponctuelles de disparation des abeilles existe, doit être reconnue et traitée.

 

Mais si une énorme vague remplit brutalement la barque, elle coulera très vite, quelque soit le nombre de personnes occupées à chercher et à reboucher les petits trous.

 

Cette vague énorme existe, elle passe sans cesse au-dessus de nos têtes et des ruches, altère la lumière solaire, bouleverse les cycles de l’eau, perturbant ainsi toute vie sur terre.

 

Pour étudier officiellement ces phénomènes il aurait été opportun de créer une nouvelle discipline : l’avioclimatologie, car la cause la plus importante de la disparition des abeilles est le dérèglement climatique mondial directement lié à l’excès de trafic aérien. 
Dérèglement climatique, des mots pour voir et dire

Ce dérèglement climatique est actuellement  tellement installé qu’il n’est plus temps d’étudier, il faut agir immédiatement, avec lucidité et courage.

 

La partie professionnelle rassemblait aussi 200 exposants du monde entier, source d’échanges et de découvertes mais aussi de repli sur soi par trop de rumination des mêmes problèmes.

 




Durant le même temps, dans la lumière blafarde et grise qui caractérise l’Avionie,  d’autres stands et animations étaient ouverts au grand public sur l’Esplanade

 

Par quel miracle cette lumière altérée qui perturbe le retour à la ruche des abeilles ne gênerait-elle pas la réalisation des idées humaines qui ne tiennent pas compte de l'existence de cette cause?

Pour pallier à l’angoissante disparition des abeilles qui ne retrouvent pas leur ruche, l’idée est d’amener dans les vergers, au moment de la floraison, des ruches abritées dans des remorques fermées, à l’exception de cheminées permettant les va-et-vient des abeilles.


Cela rappelle une autre idée, celle du député Martial Saddier, qui pour pallier la perte des abeilles, sentinelles de l’environnement, propose d’en augmenter le nombre par  des élevages de plus en plus performants.

 






Une abeille, trompée par un reflet du soleil blanc, se cogne dans la cheminée d'entrée du pollinisateur en exposition qu'elle tentait de regagner.


Cette mésaventure peut se voir aussi à Paris tout près du siège de l'UNAF (dernière vidéo de cet article):
A Paris comme dans d’autres villes les abeilles peuvent mourir pour des idées

Ce lien montre aussi la désespérance des abeilles du rucher pédagogique du parc Brassens qui cette année ont produit 3 fois moins de miel qu'en 2007.

Apimondia
Stand de la Société Centrale d'Apiculture
Miel récolté au rucher pédagogique du parc Brassens à Paris
2007 : 1180 kg       2009 :    400 kg




Ombres floues, très peu d' insectes dans le parc, quelques grappes d'abeilles mais ni mouches ni guèpes pour lécher le miel ou le nougat, Apimondia à Montpellier ressemble à la dernière fête du miel de Marseille : Fête du miel, incendies, forum de l'eau 2012, pollution, Nicolas Hulot, Mucem : brèves de Marseille


Ces abeilles gourmandes provenaient d'une ingénieuse ruche de démonstration qui, bien évidemment, ne protège pas les abeilles des rayons divergents du soleil d'Avionie.

Avec un minimum d'attention chacun aurait pu voir des abeilles mortes sur le dos, ou rampant, épuisées, près de la ruche.































Une abeille perdue et épuisée se traîne à terre au pied de la ruche de démonstration, comme le montagnard surpris par un brouillard inopiné peut mourir à quelques mètres du refuge.


Monsieur Henri Clément, président de l'UNAF se soucie avec raison de la disparition des abeilles mais aussi des autres insectes pollinisateurs.

Tous les insectes volants sont concernés par cette disparition. Le silence des abeilles est aussi celui des mouches.

Ni guèpe, ni mouche, ni abeilles sur cette luisante poubelle siutée à quelques dizaines de mètres seulement de la ruche de démonstration.










Dimanche 20 septembre 2009
Après le silence des abeilles, le silence des criquets, une vidéo où l'on ne voit rien et n'entend rien. Des criquets, éclairs de lumière dans le soleil blanc, s'envolent pour quelques mètres devant un cheval au pas.

Les criquets sont encore présents cette année mais ils sont devenus presque totalement silencieux. L'air, humidifié en permanence par le trafic aérien assouplit la chitine et gêne la stridulation.

Dans la Crau, même sans la fuite de l'oléoduc, les criquets sont en perdition.
Pipeline de Saint-Martin de Crau, une pollution peut en cacher une autre





Samedi 19 septembre, les principaux acteurs d'Apimondia, Henri Clément de l'UNAF, Gilles Ratia, internationalement reconnu, et aussi le journaliste écrivain Vincent Tardieu, sont passés sur les ondes de France Inter, invités par Denis Cheissoux dans son émission "CO2 mon amour".  http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/co2monamour/

Henri Clément termine son propos par ces mots : « ... maintenant il faudrait des décisions. »

Merci à Denis Cheissoux d'avoir inséré un lien vers mon site à la fin de la présentation de son émission sur www.franceinter.com

Le temps est venu de regarder la vérité en face, de ne plus laisser les choses se faire dans le dos.




Montpellier, Maison des relations internationales, boiseries et plaques de laiton rendues luisantes par la lumière diffuse du trop large soleil blanc d'Avionie.
Exposition des miels et des photos des concours organisés pour Apimondia.
Photo n°16, Thème 2 : The bee, keeper of the environnement
Dans le dos de Borloo et en dépit des désirs de l’UNAF, les abeilles meurent en ville





Montpellier et ses alentours, terres d'Avionie, sont envahies d'aviocordes pouvant à tout moment provoquer des orages démesurés comme présentement à Bayonne ou dans le Var. L'économie n'y résistera pas longtemps.

Sur ce sujet aussi les mots d'Henri Clément ont un sens immédiat : « ... maintenant il faudrait des décisions. »
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commentaires

B
<br /> bonjour on se connait du savoyard a albertville.expo de photos de patrice goudier;bravo pour vos propos et observations;je les partages;j ai remarquer aussi depuis longtemps le changement de<br /> clarte;continuer et bon courage aupres de nos elus;mobilisons nous tous ensemble si ca peux servir ;;;;<br /> <br /> <br />
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Présentation

  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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