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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:05

"La suggestion consiste à faire dans l’esprit des autres une petite incision où l’on met une idée à soi." Victor Hugo

 

Une vraie fausse bonne idée vagabonde et enfle sous l’impulsion de l’UNAF : les abeilles se portent mieux en ville qu’à la campagne.

 

C’est vrai les ruches citadines offraient des récoltes records pour toutes les raisons sans cesse reprises aussi bien par les médias, des blogueurs, des associations les plus variées  ou des commerçants que par  les politiques et les élus de nombreuses villes.

 

Dès lors les ruches fleurissent en ville, dans les parcs, sur les toits, installées par des municipalités, des conseils généraux, des commerciaux, des associations, des lycées, des apiculteurs.

 

Seulement le temps passe, le trafic aérien augmente et la belle idée commence à ne plus tenir ses promesses, les récoltes citadines décroissent malgré l’augmentation des parterres de fleurs mellifères.

 

Avec un peu d’attention, chacun  peut constater qu’actuellement les abeilles meurent aussi en ville.


Dans le dos de Borloo et en dépit des désirs de l’UNAF, les abeilles meurent en ville 


 

Les amoureux des bancs public

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s’foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques

                                                   Georges Brassens

Le parc Georges Brassens, 2 place Marette Paris 15ème , un endroit charmant.

http://www.paris.fr/portail/Parcs/Portal.lut?page=equipment&template=equipment.template.popup&document_equipment_id=1805 (Jardin labellisé "espace vert écologique" : » Découvrir ce label)




29 juillet 2009

 

Le parc Georges Brassens abrite un rucher pédagogique de la très ancienne Société Centrale de l’Apiculture http://www.la-sca.net/spip.php?rubrique3#top .

Ce rucher vante les mérites du miel de sophora. http://www.la-sca.net/spip.php?rubrique3



A quelques centaines de mètres du parc, une placette avec des sophoras à la fois fleuris et se dégarnissant.


Pare-brise de la voiture largement brillant et lueur bleue sur la moto: terre d’Avionie.

Comme à Marseille ou Aix-en-Provence  les abeilles butinent et meurent sous les sophoras

Près du rucher pédagogique du parc Georges Brassens à Paris, une abeille qui a butiné au sol sous un sophora cherche à s'orienter, décolle et fait demi-tour.



Nouvel essai d'envol, nouvel éblouissement, nouveau demi-tour


Nombre de ces abeilles ne rentreront pas au rucher pédagogique du parc Georges Brassens.


Le mystère de la disparition des abeilles est là : elles quittent la ruche par l'odeur alléchée puis éprouvent beaucoup de difficulté à y revenir, car elles sont éblouies par le changement d'aspect du soleil, changement brusquement survenu dès que le trafic aérien est devenu trop important (date variable selon les endroits de France et du monde)

Ruche en apparente activité. Les abeilles sortent, s'orientent, décollent d'un trait et rentrent à la ruche sans hésiter.



Quand la lumière est trop altérée par le passage des avions, les abeilles peinent à retrouver l'entrée de la ruche, certaines se cognent contre la façade.

 



29 juillet 2009, abeilles mortes jonchant l’escalier d’accès au rucher pédagogique du parc Brassens

Sur les marches d'escalier du rucher pédagogique du parc Georges Brassens à Paris, une abeille erre au sol au milieu des cadavres d'autres abeilles


Une autre abeille erre au sol et tombe d'une marche d'escalier au lieu de décoller.


Cette année 2009, la SCA organisera la fête du miel du parc Georges Brassens  les samedi 3 et dimanche 4 octobre prochains. La récolte risque de ne pas être aussi bonne que les précédentes.

 



Les châteaux de sable

Je sais que malgré leur défense,
Leur histoire est perdue d'avance,
Mais je les laisse batailler,
Pour sauver un château de sable
Et ses remparts infranchissables,
Qu'une vague va balayer.

                         Georges Brassens

Parmi les nombreuses fleurs du parc de Versailles, un bourdon reste endormi, une osmie butine, les abeilles sont très rares.




Mardi 28 juillet 2009, pancarte du rucher du hameau de la reine dans le parc du château de Versailles

http://www.chateauversailles.fr/actualites-/evenements/vie-du-domaine/premiere-recolte-2009-du-miel-de-trianon

 

Abeilles tourbillonnant devant le rucher du hameau dans le reine dans le parc de Versailles





Mardi 28 juillet 2009, hameau de la reine

De très nombreuses fleurs entourent le hameau de la reine, mais très peu d’abeilles s’y retrouvent en ce moment.

Celles du rucher pédagogique tourbillonnent  et l’apiculteur a récupéré celles placées sur le parc pour la saison d’été.

Osmie butinant au Petit Trianon, du soleil blanc plein les yeux


Osmie éblouie, morte discrètement le long du grand canal du parc de Versailles


Autre osmie éblouie  morte le long du grand canal après être tombée sur le dos
"Je veux rentrer!", hurle l'abeille qui disparait. 


De l’autre côté du canal, dans la résidence présidentielle La lanterne, Nicolas Sarkozy récupère au calme de son malaise vagal survenu dimanche dernier, 26 juillet 2009, suite à un effort en pleine chaleur.
2009 chaleur ressentie, la canicule qui ne dit pas son nom


Mardi 28 juillet 2009, route passant devant la résidence présidentielle  La Lanterne à Versailles

 

Lumière d’éclipse et reflet démesuré sur la voiture mettent en évidence l’excès d’humidité et de particules dans l’air : terre d’Avionie.

Mardi 28 juillet 2009, 16h30, télévisions et journalistes guettent les mouvements à l’entrée de la résidence présidentielle La Lanterne dans laquelle Nicolas Sarkozy se repose.

 

Les gardes de la compagnie 19 acceptent ma lettre d’alerte, copie du courriel laissé sur le site de l’Elysée, et me promettent d’essayer de la transmettre au Président de la République.



Mourir pour des idées

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
                                                       Georges Brassens


Jeudi 30 juillet 2009, 11h45, visite amicale dans les locaux de l’UNAF, 26, rue des Tournelles, Paris 4ème

http://www.unaf-apiculture.info/

Comme partout en Avionie, pâle lumière et reflets du soleil démesurés sur toute la largeur de la route

Près du siège de l'UNAF, une abeille est tombée à terre sous un sophora, aveuglée par le soleil avionneux.



L'abeille reprend des forces sur la brindille.

 


L'abeille finit par décoller. Mais aveuglée par le soleil blanc, elle se cogne contre une barre métallique et retombe.



Prendre ses rêves pour des réalités ne peut durer éternellement, le dérèglement climatique est vraiment ici et maintenant.

 

Il est temps de remettre les pieds sur terre…     et les avions aussi !!!

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  • : Planète Avionie, les changements climatiques au quotidien
  • : La nature nous alerte en silence. Parfois le manque de mots ça agace!!! Mais les signes sont tenaces, le dérèglement climatique est installé, de plus en plus large, intense et rapide. Là, juste sous nos yeux, ouvrons-les bien grands, tout de suite, sans craindre de comprendre.
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  • Jacques Fabry
  • Je vis au grand air, dans les grands espaces et j'aime ça. Je ne suis pas riche mais étais certain qu'au moins "le ciel appartient à tout le monde". Jusqu'au jour où nuages, neige, petites bêtes, plantes et animaux m'ont montré le contraire.
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Il y a déjà trop d'avions

Sur terre on ne touche pas impunément à l'eau et à la lumière.

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Sans plus de commentaires pour le moment, mais je n’ai pas choisi ces mots au hasard.

 

J’ai essayé de montrer, de convaincre les responsables, c’était un peu tôt. J’y ai laissé trop d’énergie mais ils sont informés.

 

Je vais continuer par petites touches à photographier et afficher ce qui se passe sous nos yeux. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à accepter de regarder l’évidence et que nous serons entendus avant que la brusque extinction du plancton, des plantes, des animaux et des hommes actuels ne se produise, bien avant 2050.

 

POUR EVITER L’IRREMEDIABLE, LE PLUS URGENT EST DE DIMINUER IMMEDIATEMENT ET CONSIDERABLEMENT LE TRAFIC AERIEN MONDIAL.

 

Dure réalité, mais moins compliquée et moins coûteuse que la crise économique  générale qui nous attend, dès les prochains mois, si nous continuons à bouleverser l’eau et la lumière à la surface de la terre.

 

Je peux, à la demande, expliquer plus en détails, chacune de mes affirmations, et serais même tranquillisé qu’on me prouve que j’ai tord. N’hésitez pas à laisser un commentaire au bas des articles ou à me contacter directement avec le lien « contact » tout en bas de chaque page.

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