A pied, à cheval,
en voiture,
ou en tracteur,
cette année comme depuis 1653, des centaines de milliers de pélerins partis déjà depuis plusieurs jours
marchent pour rejoindre l'ermitage d' El Rocio, un étrange village sans goudron.
Ferveur et allégresse tout le long du périple.
Des 4x4 de curieux, de plus en plus nombreux, apparurent, la veille du grand rassemblement,
soulevant des nuages de poussières,
usant les bêtes,
et les gens.
Que faire ? Pendant de nombreuses heures la marche se poursuivit ainsi.
Profitant d'une trouée, une vache s'arrêta pour retrouver son souffle, son vieux conducteur aussi.
La colère grondait.
Finalement, la masse silencieuse des pélerins a tempéré la course folle des 4x4, l'air redevint respirable.
Les ombres s'allongent, le convoi est prêt à repartir suivis par les 4x4 apaisés.
Il est temps de monter le camp.
Chants, danses, quelques heures de sommeil.
Et El Rocio connaîtra le début de sa fièvre annuelle.
Cette année le soleil d'Espagne est plus large que d'habitude, ses rayons, visibles dans l'air chargé d'humidité, font briller de trop le poil des bêtes, les plantes, le sol. La luminosité générale est ternie.
Et que dire des éclats du soleil sur les pare-brise?
Prenez le temps aussi de regarder attentivement les cieux et les lumières des photos précédentes.
Aviocorde au-dessus de Séville, vue depuis le haut de la tour de la cathédrale
Au matin du 1er juin, jour de la disparition de l'Airbus A330 du vol Air France AF 447 Rio Paris, cette aviocorde est au sol et perturbe décollages et atterrissages de l'aéroport de Séville, (66% d'humidité relative).
Trop d'avions augmente également le degré d'humidité en haute montagne (Expérience pour comprendre une des causes de l'accélération de la fonte de la banquise ), aux altitudes des couloirs aériens et même bien au-dessus par évaporation du voile d'aviocirrus.
En France, les vacances d'été se préparent.
Quelques publicistes, timidement, font réapparaître un peu le soleil,
pour nous donner envie d'aller à la mer,
nous attirer vers les montagnes,
ou nous suggérer que cet été le soleil sera aussi frais qu'une citronnade ???
Que faire ? Le soleil a disparu, la grêle saccage tout, l'air devient irrespirable et la course folle continue.
Peut être que la pause des pâles vacances ouvrira assez de consciences pour repartir sereins.