Le mardi 23 mars 2017, à l'occasion de la Journée météorologique mondiale 2017 dont le thème était cette année « Comprendre les nuages », l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM, WMO en anglais) a dévoilé la nouvelle mise à jour de son Atlas international des nuages, 1ère version en 1896, mise à jour précédente de 1987 (vieille de 30 ans).
L'édition 2017 de l'Atlas international des nuages homologue 12 nouveaux nuages, ou plus exactement 12 nouvelles appellations de nuage se répartissant ainsi :
1 nouvelle espèce : VOLUTUS
5 nouvelles particularités : ASPERITAS, CAVUM, CAUDA, FLUCTUS et MURUS
5 nouveaux nuages spéciaux : CATARACTAGENITUS, FLAMMAGENITUS, HOMOGENITUS, SILVAGENITUS et HOMOMUTATUS
1 nouveau nuage annexe : FLUMEN
25 avril 2017, campagne d’Aix-en-Provence, 7 ans 3 mois et 25 jours de collecte des nuages surnuméraires perturbateurs de l’ensoleillement, des vents et des cycles de l’eau.
Le bulletin météo du journal La Provence, « Les rangs de nuages se resserrent », explique à demi-mots un aspect de la formation des ASPERITAS, la nouvelle particularité nuageuse mise en avant par l’OMM et les médias et suggérant les picots d’une mer agitée parcourue de sillages de bateaux, vue en miroir au-dessus de nos têtes.
En réalité ce réseau agité est une évolution des sillages des avions dont l’eau, les particules, le kérosène imbrûlé et les huiles perturbent la libre circulation des nuages du cycle naturel de l’eau.
Ne dites-plus CONTRAILS ou CHEMTRAILS pour évoquer les traînées d’avions, condensation dans le froid de la haute altitude de l’eau produite dans la combustion du kérosène, ni même nuages anthropiques, mais nuages HOMOGENITUS.
Pour comprendre ce qui nous arrive vraiment une lecture attentive des bulletins météo s’avère nécessaire. Exemple du jour : « Le soleil est bien présent MALGRE quelques nuages d’altitude passagers. ».
En clair : Quelques cirrus HOMOGENITUS (aviocirrus) passagèrement visibles, dispersés par les vents d’altitude se soudent en un très discret voile qui pâlit le bleu du ciel, agrandit le soleil apparent le rendant davantage présent. Ce voile chronique de glace est en fait le véritable toit de la serre qui nous fait des effets désastreux (objets de ce blog), et contre lequel la transition énergétique n’apporte pas de solution.
Météo du jour : « Le soleil reste ardent. Les températures sont en hausse et dépassent parfois 30°. »
Les trainées d’avions persistantes, élargies, à altitudes variables sont désormais répertoriées dans l’édition 2017 de l’Atlas international des nuages sous l’appellation nuages HOMOMUTATUS.
Visible en travers de cette photo une aviocorde en formation, décantation et agglomération des nuages HOMOGENITUS sous les couloirs aériens les plus fréquentés, le plus élaboré des nuages HOMOMUTATUS. Communément appelé, selon son degré de formation ou son aspect spectaculaire, rue de cumulus, arcus, nuage en rouleau (roll cloud), l’aviocorde sous le terme de VOLUTUS est mis en valeur par l’OMM en tant que seule nouvelle espèce de nuage. L’aviocorde, selon les conditions météo peut évoluer jusqu’en orages en ligne avec grêle et tornades.
Le bulletin météo « Le soleil reste ardent. Les températures sont en hausse et dépassent parfois 30°. » occulte la présence des nuages surnuméraires en portant l’attention sur le soleil brûlant. Tant pis si c’est souvent bien au-dessus des 2° préconisés par la COP21 pourvu qu’à court terme les activités commerciales des plages et estivales soient favorisées.
COMPRENDRE LES NUAGES
« Nous devons comprendre les nuages non seulement pour prévoir le temps, mais aussi pour modéliser le système climatique et prévoir les ressources en eau disponible » a déclaré M. Petteri Taalas, Secrétaire général de l’OMM, lors de la Journée météorologique mondiale du 23 mars 2017.
La modélisation des nuages CATARACTAGENITUS (au-dessus des grandes chutes d’eau), FLAMMAGENITUS (lors des grands incendies), SILVAGENITUS (par la respiration des forêts) peut, pourquoi pas, aider à mieux comprendre « l’effet papillon » dans le système climatique.
La neige de pollution (ou urbaine ou industrielle), conséquence des nuages HOMOGENITUS terrestres a beaucoup fait parler d’elle l’hiver dernier (2016-2017).
Mais pour espérer contrer un jour les dérèglements météo-climatiques en cours et à venir mieux vaut modéliser les émanations en eau et particules du trafic aérien issues de la combustion à la fois du kérosène et des biocarburants. Ce qui est absolument aussi simple que de calculer le bilan carbone puisque ces rejets sont produits dans la même réaction chimique.
L’origine principale, la formation et les néfastes conséquences des nuages VOLUTUS, HOMOGENITUS d’altitude, HOMOMUTATUS, ASPERITAS, CAVUM (présentant un trou), CAUDA (queue d’un autre nuage), FLUCTUS (une suite de vagues alignées), MURUS (comme un mur) et FLUMEN (présentant un flux) seront alors aisément compréhensibles.
Pour en savoir plus :
COP22 et trafic aérien, et lien inclus :